Ouf ! Quel bonheur, quel soulagement d’apprendre ma réélection au Sénat, peu après 15 heures 30. Soulagement et bonheur décuplés parce que cette élection était très loin d’être gagnée. Tête de liste en 2004 (nous avions alors obtenu 3 des 4 sièges réservés aux Français de l’étranger), j’avais accepté de jouer le jeu de la confiance et de l’union en me présentant à une 4ème place derrière trois autres sortants UMP, Louis Duvernois, Christiane Kammermann et Jean-Pierre Cantegrit.
Une décision difficile à prendre (j’aurais tellement aimé présenter une liste de renouvellement, ayant toujours été favorable à une limite d’âge et du nombre de mandats pour les parlementaires) mais inévitable puisque le raisonnement mathématique démontrait que, si je faisais une liste « dissidente », j’obtiendrais mon siège mais que le centre-droit risquait de perdre alors un autre de ses quatre sénateurs candidats. Et je ne voulais prendre aucun risque de ce type, ayant par ailleurs promis à notre excellent président du Sénat Gérard Larcher que je ferais tout ce qui était en mon pouvoir pour l’aider à maintenir notre majorité au Sénat. Les mathématiques nous assuraient par contre qu’une liste unie pouvait garder ses quatre sièges…
Mais le risque était grand, avec 8 listes au total, dont 6 conduites par des membres de l’Assemblée des Français de l’étranger. Si la liste de gauche a fait le plein de ses voix, et obtenu ainsi deux sièges (toutes mes félicitations et mes vœux de bienvenue à Hélène Conway et Jean-Yves Leconte), les grands électeurs du centre-droit ont, dans leur grande majorité, fait preuve de responsabilité et voté pour cette liste d’Union. Je voudrais tous les en remercier.
Ce sera un immense privilège pour moi de continuer à œuvrer à leurs côtés au service des Français de l’étranger et de notre pays.