Fév 15 2012

Nicolas Sarkozy : un Président pour les Français de l’étranger

C’est fait !

Invité exceptionnel du 20h de TF1, Nicolas Sarkozy vient d’enfiler son costume de candidat. Son Quartier Général de campagne est installé, dans ce quartier populaire qu’est le 15e arrondissement de Paris et les éléments de communication seront présentés, dès demain, lors du premier déplacement du candidat, à Annecy. Le premier grand meeting de campagne se tiendra dimanche à Marseille, chez Jean-Claude Gaudin, président du groupe UMP au Sénat.

Il y a un mois, j’accompagnais le Président de la République lors de son déplacement à Madrid, à l’occasion duquel il a adressé ses vœux à la communauté – de plus en plus nombreuse – des Français établis hors de France.

La mondialisation de notre économie et le dynamisme de beaucoup de nos entreprises a pour conséquence visible qu’un nombre croissant de salariés a l’opportunité de se voir proposer une mission à l’étranger pour une période plus ou moins longue. Un choix qui engage non seulement l’intéressé mais souvent son conjoint et ses enfants.


Ces « expats », comme les baptisent leurs compatriotes restés au pays sont à présent estimés à 2,5 millions d’individus répartis sur toute la planète. Plus d’un million sont inscrits sur les listes électorales. Cela signifie que cette communauté compte désormais « politiquement » car elle pèse « électoralement ».

Elle compte toujours, et même plus que jamais, « économiquement ». Il apparaît clairement que la conquête de nouveaux marchés économiques à l’étranger constitue une des clefs de sortie de crise pour notre économie et notre pays, comme cela a été rappelé la semaine dernière aux Etats-Unis à l’occasion du tout premier Symposium des Conseillers du Commerce extérieur français (plus de 700 présents, venus de près de 50 pays différents). Le dynamisme, le talent et le courage des Français qui s’expatrient ainsi que leur formidable capacité d’adaptation ont d’ailleurs été à plusieurs reprises reconnus et salués par le Président.

La France compte désormais sur ses compatriotes d’ « Outre-Frontière » et le Président Nicolas Sarkozy nous a prouvé tout au long de son premier mandat présidentiel, que notre pays ne les oublie pas.

Ainsi, en matière d’éducation, le Plan d’aide à la scolarité a doublé en 5 ans. Il atteint désormais 125 millions d’€uros et concerne 32 000 élèves. Le nombre des élèves boursiers a progressé de 20% avec une enveloppe financière portée à 100 millions d’€uros. Le plan de construction et de rénovation des bâtiments scolaires est soutenu et la scolarité entièrement gratuite pour 8000 élèves inscrits en classe de Terminale.

Par ailleurs, malgré les inévitables restrictions financières dues à la crise, la France maintient et développe même, via le Ministère des affaires étrangères (MAE) et le réseau consulaire, une politique de plus grande proximité avec les Français établis hors de France. Le Centre de crise du MAE s’est modernisé, l’ouverture de postes consulaires en dehors de la zone de l’Union Européenne est programmée ainsi que le développement d’un guichet unique d’accompagnement à l’expatriation et à la réinsertion lors du retour en France.

Enfin – et j’y veille activement au Sénat- l’Administration française intègre mieux les spécificités des Français de l’étranger et s’y adapte, petit à petit… Elle intègre la réalité de la double nationalité pour beaucoup de foyers, elle assimile moins systématiquement le Français de l’étranger à des exilés fiscaux et elle fait en sorte d’adapter voire d’assouplir ses démarches administratives, par exemple pour l’obtention des passeports biométriques.

La nomination d’un secrétaire d’Etat et l’arrivée à l’Assemblée nationale – que j’appelais de mes vœux depuis de nombreuses années – de 11 nouveaux députés pour représenter notre communauté française établie hors de France, sont également des marques fortes de confiance et d’intérêt pour les expatriés.

Indéniablement, on le voit, 2012 sera une année importante pour les Français de l’étranger !