En marge de la session plénière de l’AFE, Olivier Cadic, représentant élu des Français du Royaume-Uni, a eu l’excellente idée de proposer à ses collègues de la droite et du centre de l’Assemblée des Français de l’étranger un dîner-débat au Sénat sur le thème – crucial au regard des derniers résultats électoraux – de l’avenir de la droite et du centre et des prochaines élections à l’AFE.

Première bonne nouvelle, il a fallu à l’initiateur de ce projet ajouter plus de sièges qu’il n’en prévoyait puisque pas moins de 4 Sénateurs et 29 élus des différents groupes de l’AFE ont souhaité participer à cette importante réflexion.

Afin d’introduire les débats et d’apporter un regard extérieur aux problématiques spécifiques à l’AFE, Olivier Cadic avait convié le Sénateur et ancien ministre Jean Arthuis, président de l’Alliance centriste. Après une présentation minutieuse de la situation économique internationale de l’ancien Ministre et, il y a peu, Président de la Commission des Finances du Sénat, Jean Arthuis a évoqué un centre diminué, morcelé, sans leader évident, indiquant qu’il souhaitait le reconstruire à côté de son partenaire, l’UMP.

C’est pourtant bien la question de l’union de la droite et du centre qui est rapidement venue au cœur de notre discussion tant au plan de la stratégie de reconquête nationale que pour préparer les élections de renouvellement de l’AFE qui, normalement, devraient se tenir l’an prochain.

L’idée de listes d’union s’impose certes comme axe stratégique mais reste à mettre en place le mode de sélection des candidats afin d’éviter les petites combines d’avant élection. La consultation de la base et les compétences ont été les deux modes de sélections évoqués par les participants… J’y souscris pleinement!