juin 2007

Juin 27 2007

Argentine (24-27 juin 2007)

Déplacement en Argentine, accompagnée de Marie-Christine Haritçalde et Michèle Goupil et Bertrand Roullet de la Bouillerie – conseillers à l’AFE. Elle retrouvait ensuite la délégation du groupe d’amitié France-Amérique du Sud, conduite par le Sénateur Roland du Luart.

Juin 24 2007

Uruguay (21-24 juin 2007)

Déplacement en Uruguay, accompagnée de Marie-Christine Haritçalde, Michèle Goupil et Bertrand Roullet de la Bouillerie – conseillers à l’AFE.

Juin 21 2007

Adhésion à la convention de La Haye du 19 octobre 1996 concernant la compétence, la loi applicable, la reconnaissance, l’exécution et la coopération en matière de responsabilité parentale et de mesures de protection des enfants

En dépit des efforts déployés, tant au niveau international, que dans le cadre de l’Union européenne, pour y remédier, les douloureux problèmes soulevés par la garde des enfants de couples binationaux divorcés ou séparés et les enlèvements transfrontaliers d’enfants ont eu tendance à s’accroître ces dernières années.

Ainsi, en France, le bureau de l’entraide civile et commerciale internationale du ministère de la justice a eu à connaître, au cours de l’année 2005, plus de 300 nouvelles affaires de déplacements de mineurs. Par ailleurs, la mission d’aide à la médiation familiale internationale pour les familles a eu à traiter, de 2000 à 2005, un nombre croissant de dossiers (340 au total).

Encore, ces chiffres ne reflètent pas l’ensemble des cas de déplacements d’enfants ou des difficultés rencontrées par l’un des parents pour exercer son droit de visite, lorsque l’enfant réside à l’étranger.

A cet égard, la convention de La Haye du 19 octobre 1996 concernant la compétence, la loi applicable, la reconnaissance, l’exécution et la coopération en matière de responsabilité parentale et de mesures de protection des enfants, à laquelle le présent projet de loi vise à autoriser l’adhésion de la France, représente une avancée importante.

Pour consulter mon rapport, cliquez ici.

Juin 18 2007

Pour permettre aux Français de l’étranger de voter par correspondance

Afin de rétablir le vote par correspondance pour l’élection du Président de la République et les référendums pour les Français exerçant leur droit de vote à l’étranger, j’ai présenté aujourd’hui une proposition de loi.

Plus de deux millions de nos compatriotes vivent à l’étranger. Parmi eux, 941 364 sont inscrits sur les listes électorales consulaires arrêtées le 28 février 2007. Cela représente une augmentation de près de 50 % du corps électoral à l’étranger depuis le dernier scrutin présidentiel en 2002 où l’on ne comptait que 385 615 électeurs.

Cette progression spectaculaire est bien sûr liée à l’augmentation du nombre d’expatriés (160 000 nouvelles inscriptions en 2006) et à l’inscription automatique des jeunes de 18 ans. Elle est aussi une conséquence de la fusion, souhaitée par l’Assemblée des Français de l’étranger, des listes électorales à l’étranger, entre les listes utilisées pour l’élection des membres de l’Assemblée des Français de l’étranger (loi n° 82-471 du 7 juin 1982 modifiée) et les listes dites de centre de vote utilisées pour les scrutins à caractère national : élection du Président de la République, référendum (loi organique n° 76-97 du 31 janvier 1976 modifiée). Jusqu’à la régionalisation du mode d’élection des représentants français au Parlement européen en 2003, nos compatriotes établis hors de France inscrits sur les listes de centre de vote pouvaient également prendre part à l’étranger à l’élection de ce Parlement (loi n° 2003-327 du 11 avril 2003 relative à l’élection des conseillers régionaux et des représentants au Parlement européen ainsi qu’à l’aide publique aux partis politiques).

L’accroissement du nombre d’inscrits (132 141 en 1981, 385 615 en 2002 et 941 364 en 2007) ne résout pas le problème de la participation, traditionnellement moindre à l’étranger que sur le territoire national, et qui ne cesse de décroître. Même les élections présidentielles, les plus mobilisatrices pour les Français de l’étranger ont vu la participation passer de 78,79 % en 1981 à 63,99 % en 1988, 51,92 % en 95, 44,22 % en 2002 et 42,13 % en 2007 et ce, malgré les efforts considérables de mobilisation du ministère des Affaires étrangères, des élus des Français de l’étranger et de leurs associations.

Le principal obstacle à l’expression des suffrages des Français vivant à l’étranger est sans nul doute la distance qui les sépare des bureaux de vote dont ils dépendent. L’organisation des scrutins à l’étranger ne permet que très rarement d’ouvrir des bureaux de vote à proximité des électeurs et les distances à parcourir sont souvent importantes, pouvant atteindre dans certains cas des centaines voire des milliers de kilomètres !

Le nombre de bureaux de vote à l’étranger, par la création de bureaux décentralisés hors des locaux des ambassades et consulats, a certes plus que doublé entre les deux derniers scrutins présidentiels pour atteindre 580 bureaux de vote en 2007 répartis dans 154 pays. Ce chiffre reste cependant bien modeste au regard du nombre de centres de vote ouverts par les Italiens par exemple pour les élections européennes de 1999 : 1 350 sur le seul territoire de l’Union européenne, dont 325 en France.

La France a, en effet, des exigences importantes en matière d’ouverture d’un bureau de vote, la présidence par un agent du ministère étant en effet obligatoire, ce qui empêche l’ouverture de bureaux en nombre suffisant. Ainsi, à Londres où 14 bureaux de vote ont été ouverts au lycée Charles de Gaulle pour le 1er tour de l’élection présidentielle, nos compatriotes ont dû subir des heures d’attente avec comme inconvénients essentiels, le renoncement d’un très grand nombre d’entre eux et une gêne certaine pour la population et les services locaux.

Les Français établis hors de France exerçant leur droit de vote à l’étranger peuvent voter par procuration aux élections présidentielles et aux référendums (art. 13 de la loi organique du 31 janvier 1976 modifiée). Cette procédure est mal adaptée. Elle ne permet pas, en effet, d’assurer pleinement le secret du vote, principe d’autant plus important à l’étranger que beaucoup d’électeurs sont des binationaux qui ne souhaitent pas toujours faire connaître leur vote à une personne n’appartenant pas à leur environnement immédiat. En second lieu, beaucoup d’électeurs ont du mal à trouver un mandataire de confiance ; nombre d’entre eux, très mobiles, n’ont, en effet, guère le temps de se faire des relations personnelles.

Enfin le vote par procuration est inadapté au cas de très nombreux Français isolés, éloignés parfois de plusieurs centaines de kilomètres des postes consulaires. Certes, dans le cadre de « tournées consulaires », les consuls honoraires pourraient recueillir les procurations de nos compatriotes, mais un grand nombre d’entre eux sont de nationalité étrangère et ne sont pas, de ce fait, habilités à les établir.

Le vote électronique, introduit pour le renouvellement partiel de l’Assemblée des Français de l’étranger en mai 2003 aux États-unis, puis étendu à toutes les circonscriptions renouvelables en Europe et Asie lors du scrutin du 18 juin 2006 (loi n° 2003-277 du 28 mars 2003 tendant à autoriser le vote par correspondance électronique des Français établis hors de France pour les élections au Conseil supérieur des Français de l’étranger) n’a pas résolu les problèmes.

Malgré le coût très élevé de sa mise en place (plus de 2 millions d’euros), seulement 15 % des électeurs concernés l’ont utilisé en 2006.

Cette désaffection peut s’expliquer à la fois par des procédures d’inscription complexes, par des problèmes techniques (messages officiels arrivant en Spam) mais aussi par la méfiance envers un système perçu comme n’étant pas encore totalement fiable et pouvant permettre des fraudes à grande échelle. Beaucoup de pays ayant instauré une procédure de vote électronique, partielle ou totale, y ont d’ailleurs renoncé, du fait justement de fraudes avérées ou soupçonnées. Des pétitions ont été lancées pour y mettre fin. Les réactions constatées en 2006 sont du même ordre que celles des électeurs de métropole à l’égard des machines à voter lors de l’élection présidentielle de mai 2007.

Dans ce contexte, il serait logique, afin de compléter le dispositif de vote à l’étranger et d’inciter nos compatriotes à participer plus nombreux aux scrutins, de rétablir le vote par correspondance pour les élections nationales.

Le vote par correspondance a été supprimé en France à l’occasion d’une modification en 1975 du code électoral (loi n° 75-1329 du 31 décembre 1975). Il a été réintroduit par le législateur en 1982 à l’occasion de la réforme du mode d’élection du Conseil supérieur des Français de l’étranger (devenu aujourd’hui l’Assemblée des Français de l’étranger).

L’article 6 de la loi n° 82-471 du 7 juin 1982 disposait que « les électeurs votent soit dans les bureaux ouverts en application de l’article 5 ci-dessus, soit par correspondance ». Cet article a été modifié par la loi n° 2003-277 du 28 mars 2003 pour y introduire la possibilité de vote par voie électronique.

Cet article est, désormais, ainsi rédigé : « Les électeurs votent soit dans les bureaux ouverts en application de l’article 5, soit par correspondance sous pli fermé ou, selon des modalités définies par décret, par voie électronique ». On notera que le vote électronique était décrit par les auteurs de la loi du 28 mars 2003 comme l’une des modalités du vote par correspondance.

Pour les élections au Conseil supérieur (aujourd’hui l’Assemblée) des Français de l’étranger, toute possibilité de vote par procuration avait été écartée au profit du vote par correspondance. Le législateur avait alors estimé que « le vote par correspondance est le mieux adapté à la situation des Français de l’étranger qui sont souvent séparés les uns des autres et du centre de vote, par des centaines, voire des milliers de kilomètres. Ces grandes distances ne permettent pas toujours l’existence de liens personnels et de confiance entre mandataires et mandants, condition pourtant indispensable au vote par procuration » (Chronique Constitutionnelle Française ; Revue du droit public 1983, n° 2, p. 371). Ces constatations sont encore plus fondées aujourd’hui qu’elles ne l’étaient alors.

De plus, le vote par correspondance, utilisé dans la plupart des pays européens, présente moins de risques de fraude, avec des garanties tangibles comme par exemple le contrôle des signatures, et reste la procédure la plus simple à mettre en oeuvre et la plus facile d’utilisation pour l’électeur.

Il permet de respecter à la fois le secret du vote et son universalité, et pallie les inconvénients liés à l’éloignement physique des bureaux de vote ou l’absence d’agents consulaires de nationalité française habilités à recevoir des procurations.

Il permettrait enfin de supprimer les très longues files d’attente autour des bureaux de vote dans les grandes capitales, et donc la mauvaise image qu’elles génèrent sur les populations locales.

De plus en plus d’États réintroduisent cette procédure de vote par correspondance dans la mesure où il a été prouvé qu’elle facilite de beaucoup la participation. Un exemple parmi d’autres est celui de l’élection partielle du 30 janvier 1996 pour l’un des deux sièges de l’Oregon au Sénat américain, qui s’est déroulée pour la première fois entièrement par correspondance, avec un taux de participation de 66 % soit vingt points de plus que la moyenne nationale des élections législatives de novembre 1994.

L’extension du vote par correspondance à l’élection présidentielle et au référendum respecte entièrement le principe constitutionnel d’égalité des électeurs devant la loi. En effet le Conseil constitutionnel a jugé que « le principe d’égalité ne s’oppose ni à ce que le législateur règle de façon différente des situations différentes, ni à ce qu’il déroge à l’égalité pour des raisons d’intérêt général pourvu que, dans l’un et l’autre cas, la différence de traitement qui en résulte soit en rapport direct avec l’objet de la loi qui l’établit ». Il s’agit d’une jurisprudence constante, consacrée par de nombreuses décisions (par exemple, décision n° 2006-540 DC, 27 juillet 2006, cons. 12 et 13, Journal officiel du 3 août 2006, p.11541, texte n° 2). Or les conditions précisées par le Conseil constitutionnel pour un traitement non identique des électeurs de métropole et de l’outre-mer d’une part, des Français établis hors de France d’autre part, sont bien ici réunies :

a) les situations sont à l’évidence différentes ;

b) la différence de traitement qui résulterait de l’introduction du vote par correspondance pour les intéressés et les seules élections concernées serait bien en rapport direct avec l’objet de la loi, en l’espèce la volonté de favoriser le vote de ces Français ;

c) l’objet de la loi est bien de poursuivre l’intérêt général, puisqu’il s’agit de favoriser le vote des Français établis hors de France qui rencontrent des difficultés particulières d’éloignement et de dispersion.

Pour toutes ces raisons, il serait pertinent et opportun d’étendre le vote par correspondance, parfaitement adapté à la situation des Français résidant hors de France, aux élections présidentielles et aux référendums à l’étranger.

L’article premier de la présente proposition de loi organique a pour objet de modifier l’article 13 de la loi organique du 31 janvier 1976. Il introduit la possibilité de vote par correspondance à l’élection présidentielle et au référendum, suivant ainsi la pratique de la plupart de nos partenaires européens et les recommandations du Conseil de l’Europe. Cet article apporte, en matière de vote par correspondance, plusieurs précisions comparables à celles des articles L. 72 à L. 77 du code électoral relatifs au vote par procuration. Il prévoit expressément qu’à la différence de ce qui est prévu pour le vote par procuration, l’électeur ayant fait le choix de voter par correspondance ne peut plus modifier son choix en se présentant en personne au bureau de vote. Il prévoit également un certain nombre de dispositions tendant à prévenir toutes fraudes, particulièrement la collecte par des particuliers ou des personnes morales de droit privé de demandes de vote par procuration ou par correspondance et des enveloppes contenant les votes par correspondance.

L’article 2 de notre proposition prévoit, en matière de vote par correspondance, des sanctions pénales comparables à celles prévues en matière de vote par procuration afin de décourager les occasions de fraudes. La rédaction s’inspire de l’article L. 111 du code électoral relatif aux manoeuvres frauduleuses en cas de vote par procuration.

Par ailleurs, la règle du secret du vote s’applique déjà en vertu des articles 12 et 16 actuels de la loi organique du 31 janvier 1976 modifiée.

Dès lors, toutes les garanties de droit sont prévues en vue de favoriser le vote de nos compatriotes émis par correspondance et d’empêcher toute tentative de fraude.

Juin 14 2007

Proposition de loi relative aux indemnités des conseillers élus à l’Assemblée des Français de l’étranger

Facteur essentiel de la démocratisation des régimes politiques, les indemnités de fonction des élus locaux ont essentiellement pour objet d’assurer une réparation forfaitaire du préjudice qu’ils subissent du fait de la réduction de l’ensemble de leurs activités personnelles et professionnelles et également de couvrir les frais courants inhérents à leur mandat. Ces indemnités, qui ne doivent pas être confondues avec les indemnités pour frais de mission ou tout autre remboursement de frais, ne constituent juridiquement ni un salaire ni un traitement.

En vertu de la loi n°82-471 du 7 juin 1982 relative à l’Assemblée des Français de l’étranger (AFE), les membres élus « bénéficient d’indemnités forfaitaires et du remboursement des frais encourus dans l’exercice de leur mandat ».

En fait d’indemnité de fonction, les conseillers élus à l’AFE ne percevaient jusqu’à récemment qu’une indemnité forfaitaire semestrielle, destinée à couvrir « partiellement les charges liées à l’exercice de leur mandat et à compenser les frais de transport et de séjour en France qu’ils engagent à l’occasion des sessions de l’assemblée, des réunions du bureau, des commissions et de toute autre réunion auxquelles ils sont convoqués par le ministre », selon les termes du décret n°84-252 du 6 avril 1984.

Une grille de barème détermine l’indemnité en fonction de l’éloignement de la circonscription et des responsabilités exercées au sein de l’Assemblée.

Un rapide calcul permet de constater que l’indemnité forfaitaire semestrielle couvre à peine les frais de déplacement et de séjour engagés à l’occasion des sessions et réunions du bureau de l’AFE.

Par conséquent, les « frais encourus dans l’exercice de leur mandat » n’étaient jusqu’à présent que très partiellement pris en compte.

Cela a conduit à une situation inverse à l’objectif poursuivi de démocratisation des mandats : soit l’élu dispose d’une fortune personnelle qu’il souhaite utiliser pour sillonner une circonscription souvent très étendue, et qui recouvre parfois jusqu’à une douzaine de pays ; soit il n’a pas les moyens personnels de se déplacer, et alors l’élu sera matériellement rapidement limité dans l’exercice de son mandat.

Pourtant, le principe de bénévolat du mandat de conseiller à l’AFE, réaffirmé dans le décret de 1984, n’empêche pas une indemnisation du mandat.

C’est le cas pour les mandats locaux en France, également exercés à titre bénévole. Le maire d’une commune de moins de 500 habitants perçoit une indemnité mensuelle d’environ 612 euros, sans avoir à sortir du territoire communal. En comparaison, les 153 élus à l’AFE s’occupaient en 2005 de près de 1,3 million de citoyens inscrits au Registre des Français établis hors de France, répartis dans le monde entier, soit près de 8 300 Français par élu.

En Angleterre, où le mandat local est également considéré comme étant bénévole, la loi autorise le versement d’indemnités depuis 1972. L’indemnité « de base », identique pour tous les membres d’un conseil donné, s’accompagne éventuellement d’une indemnité spécifique de responsabilité, ainsi que d’indemnités de fonction correspondant respectivement à l’accomplissement de certaines fonctions – comme la présidence d’une commission – et à la participation à certains travaux du conseil.

Il en va de même en Allemagne, où le statut des élus locaux est régi par les codes des communes et des arrondissements des différents Länder, et où les élus locaux sont remboursés des frais et du manque à gagner provoqués par l’exercice de leur mandat.

Ainsi, en raison d’une interprétation trop rigoureuse, voire restrictive, du principe de bénévolat du mandat, la fonction élective à l’AFE est devenue très coûteuse à exercer pour les élus.

Par conséquent, l’impératif de revalorisation des indemnités de fonction des élus à l’AFE a été pris en compte : un amendement gouvernemental portant augmentation des crédits de la Direction des Français à l’étranger (DFAE) a été adopté lors de l’examen de la loi de finances pour 2006 « afin de développer les services administratifs offerts aux Français de l’étranger par l’intermédiaire de leurs représentants élus à l’Assemblée des Français de l’étranger ».

Une indemnité mensuelle complémentaire a donc été créée par arrêté, le 6 juillet 2006, au bénéfice des membres élus à l’AFE, d’un montant de 800 euros.

Ainsi qu’il s’y était engagé, le gouvernement a porté le montant de cette indemnité mensuelle complémentaire à 1.000 euros pour l’année suivante, par arrêté du 28 février 2007.

Cette indemnité mensuelle complémentaire doit être inscrite dans la loi, comme le sont les indemnités perçues par les élus locaux, d’une part par souci de transparence, et d’autre part afin d’en assurer la pérennité.

L’article unique de cette proposition de loi précise que les indemnités perçues par les membres élus de l’AFE sont composées d’une indemnité forfaitaire semestrielle et d’une indemnité mensuelle complémentaire, dont les montants et modalités de versement sont déterminés par décret après consultation de l’AFE.

PROPOSITION DE LOI

Article unique

I- Dans le premier alinéa de l’article Ier ter de la loi n°82-471 du 7 juin 1982 relative à l’Assemblée des Français de l’étranger, les mots : « d’indemnités forfaitaires » sont remplacés par les mots : « d’une indemnité forfaitaire semestrielle et d’une indemnité mensuelle complémentaire ».

II- Dans le troisième alinéa du même article, après les mots : « des indemnités », sont insérés les mots : « semestrielle et mensuelle ».

Juin 01 2007

Taïwan et Philippines (23 mai – 1er juin 2007)

Déplacement à Taiwan pour participer à une série de conférences organisées par le Directeur de l’Institut Ricci, le Père Benoît Vermander. Le 25 mai, elle a participé à une table ronde au “Kaohsiung City Government” sur le thème des politiques actuelles environnementales et économiques de l’Union européenne et leur impact sur les relations entre Taiwan et l’UE. Le colloque de Taipei s’est tenu le lendemain à l’Université Sun Yat-sen de Kaohsiung, où elle est intervenue sur le thème du Patrimoine immatériel, de la diversité culturelle et du développement durable avec Michel Camdessus et le Vice Ministre des affaires culturelles, en présence du Président Chen Shui-Bian.

– 28 mai/1er juin : après Taïwan, le Sénateur a poursuivi son déplacement aux Philippines pour y rencontrer la communauté française.