J’ai participé aujourd’hui, dans le cadre de l’Année des Outre-mer, mais aussi de l’ « Année internationale des personnes d’ascendance africaine » proclamée par l’Assemblée générale des Nations Unies (Résolution 64/169 du 18 décembre 2009) à un colloque à l’UNESCO intitulé « De l’ombre à la lumière ». Un colloque qui vise à mieux faire connaitre l’apport des parlementaires et politiques ultramarins et sénégalais à la nation française, grâce aux interventions d’historiens prestigieux d’ambassadeurs et de parlementaires et spécialistes de ces questions d’Outre-mer, (Françoise Verges, Olivier Stirn, Iba Der Thiam, Marcel Dorigny, Frédéric Regent, Laure Adler, Claudy Siar, Marie-Anne Monchamp, Maïmouna Sourang N’Dir et bien d’autres).
J’ai moi-même eu l’honneur d’y intervenir deux fois, pour ouvrir le colloque, à la demande du député de la Martinique et Président de l’Intergroupe Parlementaire de l’Outre-Mer Alfred Almont, et dans l’après-midi pour une plus longue intervention dans la table-ronde dans la table-ronde sur « les femmes parlementaires au cœur des Nations ». Un colloque pour lequel je dois féliciter Andrée Simonnot, organisatrice de cette manifestation aussi utile que passionnante, comme de la soirée qui suivit, avec une remise de Prix à des femmes d’exception d’Outre-mer ou d’ascendance africaine.
Parmi les titulaires, Benedita da Silva, originaire d’une favella près de Rio, qui, malgré ses origines défavorisées et sa scolarisation quasi-inexistante, réussit par sa détermination et son courage, à devenir la première députée et la première ministre noire du Brésil. A noter aussi ces deux femmes au parcours atypique et remarquable auxquelles j’ai eu l’immense plaisir de remettre leur Prix : Rougui Dia, Chef chez Pétrossian, et Sandrine Turpai-Turquem, pilote de ligne sur Air-Tahiti.