Comme le Président de la République a pu l’indiquer à l’entraineur de l’équipe de France de Rugby, Marc LIEVREMONT, « les Français sont tristes d’avoir perdu cette finale pour un point, mais ils sont fiers de l’équipe de France, de son audace, de sa combativité, du cœur que les joueurs ont mis à jouer cette finale ». Réunis devant leurs postes de télévision ou devant un écran géant au Stade de France, sur les parvis de l’Hôtel de Ville de Paris, au stade Ernest-Wallon à Toulouse, ou encore à Bordeaux, Strasbourg ou Besançon, la France toute entière a supporté son équipe nationale. Il s’en est fallu de peu pour qu’un exploit se réalise. Car, si c’est bien la meilleure équipe de la compétition qui a remporté cette coupe du monde 2011, les All Blacks ont souffert face au XV de France qui a réalisé son meilleur match du tournoi après une compétition jugée plutôt laborieuse. Les meilleurs l’ont emporté mais l’équipe de France a hissé haut les valeurs du sport en général et du rugby en particulier.
Saluons, enfin, la mobilisation des Néo-Zélandais qui, malgré un tremblement de terre en février dernier qui avait dévasté Christchurch (2e ville du pays) ont formidablement accueilli, pendant ces deux mois de compétition, les 10 000 supporters de l’hexagone qui avaient fait un long déplacement (au moins 24h de vol).
Une atmosphère très différente de celle que j’avais connue, il y a 25 ans, quand je m’étais rendue pour la première fois à Auckland, alors que l’épave du Rainbow Warrior était telle une plaie béante dans le port d’Auckland et que la suspicion envers les Français était grande…