Avr 07 2011

Argentine (30 mars – 2 avril 2011)

Accompagnée de Marie-Christine Haritçalde, j’ai retrouvé avec plaisir à Buenos-Aires les deux autres conseillers élus à l’AFE du Cône Sud, tous deux résidant en Argentine, Michèle Goupil et Mark Jamin.

Réunion annuelle des consuls honoraires à Buenos Aires (mars 2011)

Ensemble nous participerons aux deux jours de la réunion consulaire annuelle, avec les 17 consuls honoraires venus des quatre coins d’Argentine et l’ensemble des services de l’Ambassade sous la direction du Consul général Patrick Flot et de l’Ambassadeur Jean-Pierre Asvazadourian, que j’avais connu et apprécié comme jeune Secrétaire d’Ambassade à Londres. Réunions d’une immense richesse, par la qualité des participants et des échanges, la confrontation de leurs expériences individuelles aux thèmes abordés par l’administration diplomatique et consulaire, le SCAC et l’action culturelle, la coopération décentralisée, la coopération universitaire, scientifique et économique. Elles sont le ciment indispensable à la cohésion de notre réseau consulaire et je suis toujours très impressionnée par la qualité de ces consuls, étrangers pour la plupart, qui se dévouent avec tant d’abnégation à notre pays. Lors de la réunion du Comité de Sécurité, organisée en parallèle, nous écoutons le témoignage saisissant de Madame Sabine Dubernard, ancien proviseur du lycée Saint-Exupéry de Conception (et nouveau proviseur du lycée Mermoz de Buenos-Aires) sur le tremblement de terre qui a dévasté sa ville, et sur les meilleures manières de répondre à l’urgence.

Il y a quatre ans, j’avais déjà effectué, avec quelques autres collègues sénateurs, une mission dans ce pays où nous avions longuement échangé avec le président Nestor Kirchner, et surtout sa femme Christina peu avant son élection à la tête du pays. Déjà j’avais été frappée par l’effervescence de de ce pays, son goût pour tout ce qui est culturel, et surtout son envie de France.

Il est peu étonnant, dans ces conditions, que l’Alliance française, dirigée de main de maître par le breton Yves Kerouas ait un tel succès et que se multiplient partout maintes initiatives franco-argentines.

J’aurais ainsi l’occasion de rencontrer à la fois le Professeur Hélène Langevin-Jolliot, petite-fille de Marie Curie, venue célébrer l’anniversaire d’un hôpital portant le nom de son illustre grand-mère, mais aussi la photographe de l’UNESCO Dominique Roger, et d’assister au poignant spectacle « Je ne sais quoi » de la chanteuse Nathalie Joly, organisé par l’ambassadeur en clôture du mois de la francophonie, en ode à la relation entre Yvette Guilbert et Freud.

Aujourd’hui, ce sont près de 15 000 français qui vivent en Argentine, un nombre sans cesse croissant comme l’est celui des touristes français dans ce beau pays (85 000 par an).

Bien sûr aucune visite dans une capitale étrangère ne saurait oublier ses écoles, ici, le collège Franco-Argentin de Martinez et le Lycée Mermoz, construit en forme d’avion, en hommage bien sûr à l’aéropostale. Une réunion avec les parents d’élèves et les enseignants de ces deux établissements a permis de réfléchir à leurs suggestions d’amélioration et aux moyens de les mettre en œuvre.

Fév 21 2011

République démocratique du Congo et République du Congo (15-20 février 2011)

République Démocratique du Congo

Ma toute première visite en RDC commence par une déception et une inquiétude. Le Premier Conseiller Philippe Righini m’informe que Madeleine Katende, l’élue des Français de la zone, en résidence à Kinshasa est terrassée par une crise de palu et ne peut nous rejoindre à l’aéroport, ni au dîner du soir à l’Ambassade où m’accueillent l’ambassadeur Pierre Jacquemot et son épouse. Elle ne pourra donc pas m’accompagner pendant mon programme, à l’élaboration duquel elle avait largement contribué, mais fera toujours l’effort de me rejoindre à différents moments importants de ma visite à Kinshasa, ce dont je lui suis bien sûr particulièrement reconnaissante.

Avec ses 71 millions d’habitants et un territoire quatre fois plus grand que la France, la RDC fait figure de géant en Afrique, dépassé seulement en taille par l’Algérie.

Mais le pays se trouve confronté à des enjeux majeurs. Le premier d’entre eux étant la pauvreté, avec une agriculture de subsistance qui permet à peine aux deux-tiers d’une population essentiellement rurale de survivre (moins de 200 dollars générés en PIB par travailleur, soit environ quatre fois moins qu’en Cote d’Ivoire et au Cameroun). Le second problème est un isolement largement dû au manque d’infrastructures routières et de transport. Pourtant le potentiel et les ressources sont considérables, avec un bassin hydrographique immense, de très grands lacs et le fleuve Congo, des richesses considérables en minerais (cuivre, diamants, en coltan , et une des plus vastes forets équatoriales du monde). Mais, comme dans beaucoup de pays africains, la gouvernance doit être renforcée, la RDC étant, selon plusieurs organisations internationales, un des pays les plus corrompus au monde.

Ancienne colonie belge, devenue Zaïre de 1971 à 1997, la RDC a traversé des crises dramatiques, la guerre ayant laissé près de 4 millions de morts ; République depuis 2001 elle a aujourd’hui à sa tête Joseph Kabila, élu au suffrage universel direct pour un mandat de 5 ans renouvelable et deux chambres, le Sénat (108 membres) et l’Assemblée nationale (500 membres). La Constitution de 2006, rédigée avec l’aide de la France (et d’amis universitaires) pose les bases d’une organisation appropriée avec notamment une décentralisation avec 25 provinces et la ville de Kinshasa, dotées de la personnalité juridique. Nos relations avec ce pays sont prometteuses, et les enjeux particulièrement importants.

Dès le lendemain de mon arrivée, j’ai eu le privilège de visiter une remarquable radio, émettant 24heures sur 24 tous les jours de la semaine, Radio OKAPI, du nom donné par les pygmées à ce mammifère sauvage, proche cousin de la girafe, qui, une fois adulte, pèse de 200 à 300 kilos, vit dans le Nord Est du Congo et a été « découvert » par un officier français en 1898.

Financée en partie par la France, Radio OKAPI est une radio onusienne, sous le contrôle de la MONUSCO (Mission des Nations Unies au Congo), forte de 17 000 hommes, déployée sur tout le territoire et installée en RDC à la suite des accords de Lusaka de 1999. Sa mission devait se terminer en 2009 mais a été prorogée jusqu’à une date encore indéterminée.

A l’Institut français de Kinshasa, où j’ai pu admirer une belle exposition de photos sur le thème des « frontières », je rencontre ensuite les responsables du projet franco-congolais « SESAM », projet pilote de très grande qualité en matière d’apprentissage du français pour les populations congolaises. Un programme très vivant, laissant une très large place à l’audiovisuel et à l’humour qui devrait selon moi être utilisé dans bien d’autres pays africains.

L’Institut français, Halle de la Gombe, jouxte le Lycée Français René Descartes accueillant 705 élèves cette année, ce qui entraîne un certain nombre de tensions et d’inquiétudes dont m’ont fait part les parents d’élèves, le proviseur et les enseignants. Beaucoup s’inquiètent en effet de la hausse des frais de scolarité et des conséquences du transfert de l’emphytéose du terrain du Lycée René Descartes (Halle de Gombe) à l’AEFE et à l’Ambassade de France, ce qui devrait pourtant entraîner une plus grande sécurité juridique, le terrain acquérant alors le statut d’établissement consulaire et des investissements plus nombreux, tout cela sans que la compétence des parents d’élèves ne soient remis en cause.

Ces préoccupations qui seront encore évoquées lors du déjeuner de travail organisé par l’Ambassadeur avec les responsables de l’ambassade et de la communauté française, avant que je ne reparte rencontrer les ONG qui font un formidable travail au service des enfants abandonnés, pratique hélas répandue dans ce pays où la misère oblige nombre de familles à se séparer de leurs enfants, livrés à eux-mêmes à la recherche d’un peu de travail, de nourriture pour tenter de survivre dans cette mégapole qu’est Kinshasa.

Je me suis également longuement entretenue avec des responsables d’ONG de défense des droits des femmes, telles que l’Association des femmes chefs d’entreprises ou le Cadre permanent de concertation des femmes congolaises (CAFCO), qui fédère les organisations féminines du pays, politiques ou issues de la Société civile, pour tenter de trouver des pistes d’aide à ce peuple.

Ma réunion avec Monsieur Christian Yoka directeur de l’AFD me redonne espoir : les priorités retenues sont l’éducation, la santé et l’environnement/forêts et, hors concentration, l’eau /assainissement et l’appui au secteur productif. Cette stratégie d’intervention est parfaitement en ligne avec les attentes du pays.

Le soir je participerai à l’Assemblée générale de l’UFE de Kinshasa, section particulièrement dynamique et à une très chaleureuse réception offerte par le président de l’UFE, Monsieur Samsi Dhanani dans leurs superbes locaux.

Congo-Brazzaville

Pour aller de Kinshasa à Brazzaville, les deux capitales les plus proches l’une de l’autre au monde, il suffit de traverser le fleuve Congo, deuxième fleuve du monde par sa taille, point d’entrée des premiers explorateurs européens. Mais un monde sépare les deux pays, entre un Congo-Kinshasa démesuré et d’une très grande pauvreté, et ce petit pays de 3.9 millions d’habitants, soit le nombre de morts des suites des guerres civiles chez son grand voisin, et avec un développement économique certain, basé essentiellement sur le pétrole. A Brazzaville, fondée en 1878 par le français Pierre Savorgnan de Brazza, capitale de l’Afrique Equatoriale française en 1885, puis capitale de la France libre, plane encore l’ombre et le souvenir de Charles de Gaulle. Surtout dans les jardins de cette « Case de Gaulle », construite en 1941 comme « case de passage pour hôtes de marque » aujourd’hui résidence de l’Ambassadeur où l’on s’attend presque, les nuits étoilées, à voir surgir, derrière tel ou tel bosquet, son altière silhouette.

Accueillie par la Première Conseillère Isabelle Edet, j’y retrouve Marlène Bach, élue ADFE de la circonscription en résidence à Brazza, pour une visite du Centre médico-social et une réunion avec le Docteur Bernadette Descamps qui le dirige. Puis ce sont des réunions avec les différents services de l’Ambassade et du Consulat, avec le COCAC Monsieur Dominique Richard, avec l’AFD et son directeur, Monsieur Patrick Dal Bello. En visitant, avec son directeur Dominique Richard, le magnifique et très fréquenté centre culturel André Malraux (construit en 1993 dans le Sud de la ville pour 6 millions d’Euros, seule salle de spectacle et bibliothèque dans tout Brazzaville et accueillant entre 700 et 800 personnes par jour) je me réjouis à nouveau de m’être battue contre l’appellation « Institut Victor Hugo » que voulait nous imposer Bernard Kouchner..

Le lendemain, j’ai le plaisir de visiter le lycée français Saint-Exupéry qui fête cette année ses 40 ans (471 élèves encadrés par le proviseur monsieur Gonzague Batteux) dans une atmosphère particulièrement festive, tout le lycée ayant décidé d’organiser une journée de mardi-gras avec concours de déguisements. Je fais partie du jury, mais ne pourrai couronner les gagnants, devant partir visiter l’école nationale à vocation régionale (ENVR) de génie-travaux , projet phare de la coopération militaire, mise en place par l’armée française en septembre 2010. Elle sera spécialisée dans les travaux publics et le bâtiment. À l’issue de leur formation, les officiers et sous-officiers formés pourront conduire des travaux au profit des armées ou des populations et être engagés dans des opérations de maintien de la paix sur le continent africain. Le centre de formation de Brazzaville sera la 16e école du réseau des « ENVR », initié en 1998 par la coopération française de sécurité et de défense en Afrique subsaharienne.

Semaine du 14 au 19 février 2011

  • En hémicycle – proposition de loi sur les sondages.
  • Déplacement à Kinshasa (15-16 février)
  • Déplacement à Brazzaville (17-19 février)

Jan 24 2011

Lancement d’ONU Femmes

En tant que sénatrice représentant les Français de l’étranger, j’ai eu l’honneur de porter la voix de la France lors du lancement d’ONU Femmes à New York.

Cette nouvelle agence à portée universelle créée par les Nations Unies pour la promotion de l’égalité entre les sexes et l’autonomisation des femmes et présidée par l’ancienne Présidente du Chili, Michelle Bachelet, tenait son premier conseil d’administration ce jour.

Durant mon intervention (discours complet), j’ai tenu à rappeler que la promotion des droits des femmes et la lutte contre les discriminations constituaient l’une des priorités de la France en matière de promotion des droits de l’Homme, mais également une condition indispensable d’atteinte des objectifs du Millénaire pour le développement.

En effet, dans tous les secteurs et dans tous les pays, les femmes font face à des discriminations spécifiques et à des inégalités dans la loi et en pratique qui viennent s’ajouter aux contraintes de la pauvreté. Des discriminations qui imposent de relever de nombreux défis comme le respect des droits des femmes et la lutte contre les violences, l’accès des femmes aux espaces décisionnels politiques et économiques, l’accès des femmes au marché du travail et à des activités économiques à plus haute valeur ajoutée et enfin le contrôle du corps, des naissances et l’accès à la santé maternelle et reproductive, en particulier dans la lutte contre le sida.

Dans ce cadre, la France a d’ailleurs pris de nombreux engagements aussi bien au niveau international que national. Notre pays a ainsi fait du respect des droits des femmes une priorité de sa politique étrangère en matière de droits de l’Homme. J’ai, à cet effet, salué la création d’un mécanisme au Conseil des Droits de l’Homme sur les lois et pratiques discriminatoires à l’égard des femmes, ainsi que le travail important mené au niveau régional par le Conseil de l’Europe, qui vient d’achever ses travaux de rédaction d’une ambitieuse Convention sur la lutte contre les violences à l’égard des femmes et les violences domestiques.

Puis j’ai soulevé le grave problème des violences faites aux jeunes filles en milieu scolaire tout comme la protection des femmes dans les conflits armés et leur participation aux processus de reconstruction. La France, en pointe sur cette question, mène déjà de tels programmes de coopération en partenariat avec l’ONU dans le cadre de la lutte contre les violences faites aux femmes en Afghanistan, au Maghreb et dans l’Afrique Francophone en général. Car seules, la scolarisation et l’autonomisation économique permettront aux femmes d’être reconnues comme des actrices incontournables du développement.

Enfin, sous l’impulsion du Président de la République Nicolas Sarkozy, j’ai rappelé notre engagement tenu lors du dernier G8 organisé au Canada à investir 500 millions d’euros sur 5 ans en faveur de l’accès des femmes à la santé maternelle.

Au niveau national, de nombreuses initiatives en faveur de l’égalité hommes/femmes ont déjà trouvé leur traduction législative, à l’image de la loi du 9 juillet 2010 surla lutte contre les violences conjugales ou la proposition de loi sur la représentation des femmes dans les conseils d’administration des entreprises, dont j’ai été le rapporteur. Mon combat pour la défense des droits des femmes n’a jamais cessé. En 2006, j’avais ainsi été l’initiatrice de la loi sur l’alignement de l’âge du mariage des femmes sur celui des hommes.

Si la création d’ONU Femmes représente une réelle opportunité de renforcer nos efforts collectifs pour que toutes les femmes du monde aient accès aux mêmes droits et aux mêmes opportunités afin qu’elles soient les actrices à part entière d’un développement durable et équitable, les défis restent considérables. Et c’est notre responsabilité à tous de faire de cet espoir, une réalité.

La vidéo de la réunion ONU Femmes est disponible ici.

ONU Femmes - Michelle Bachelet et JGM

Michelle Bachelet et Joelle Garriaud-Maylam

ONU Femmes - AmbaTogo

L'ambassadeur du Togo et Joelle Garriaud-Maylam

Semaine du 24 au 31 janvier

  • Déplacement aux États-Unis: Premier Conseil d’Administration d’ONU Femmes au siège des Nations Unies à New York. La délégation est emmenée par Monsieur Philippe Thiebaud, Directeur des Biens Publics Mondiaux à la Direction Générale de la Mondialisation.
  • Discours au nom de la délégation française pour la première d’ONU Femmes, institution présidée par Michelle Bachelet, ancienne présidente du Chili.
  • Rencontre avec la communauté française en Floride autour du Consul Général Gaël de La Maisonneuve.
  • Visite de l’école bilingue Jules Verne.
  • Réception en l’honneur de Joseph Weissman.

Jan 11 2011

Gabon (7-11 janvier 2011)

Avec Sylvia Bongo Ondimba, première Dame du Gabon

C’est avec un très grand plaisir que j’ai retrouvé à Libreville nos trois élus à l’AFE, Joëlle Valeri, Norbert Chalon et Georges Seilhean pour une première réunion avec la Chargée d’affaires, Jacqueline Bassa-Mazzoni et la Consule générale, Françoise Le Moign, après la messe de rentrée des forces françaises du Gabon dans leur chapelle en plein air. Le ministre de la Défense Alain Juppé, qui devait se trouver à Libreville en même temps que moi ayant dû annuler sa visite pour se rendre au Niger à la suite de l’ignoble assassinat de deux de nos jeunes compatriotes au Niger, c’est moi qui ai été chargée de prononcer un discours lors de la réception de la communauté française à l’ambassade. Le lendemain, je rendais une longue visite aux Forces Françaises du Gabon (FFG), afin d’examiner avec eux les moyens à leur disposition pour répondre aux crises géopolitiques éventuelles dans cette région agitée du globe. Seule base opérationnelle avancée sur la façade Ouest Africaine, les FFG sont fortes d’un millier d’hommes et sont commandées par le Général Bernard Commins, officier général (COMFOR) relevant directeur du chef d’état major des armées françaises.
J’ai également eu le privilège de m’entretenir longuement avec l’épouse, d’origine française, du Président Bongo, Sylvia, très impliquée dans le soutien aux femmes et aux familles africaines et avec Laure Olga Gondjout, Ancienne Ministre des Affaires étrangères, Ministre de la Communication, de la Poste et de l’Économie Numérique, et..fille d’un sénateur français de la IVème, devenue le 15 janvier la première femme au poste stratégique de Secrétaire générale de la Présidence de la République gabonaise.
Je me suis ensuite envolée avec Joëlle Valéri, élue à l’Assemblée des Français de l’étranger, pour Port-Gentil. J’ai pu y constater les difficultés de fonctionnement à la fois de la chancellerie détachée suite à l’incendie de ses locaux l’année dernière et des entrepreneurs français confrontés à une bureaucratie galopante. Après le lycée Lycée Blaise Pascal de Libreville, j’ai eu aussi la chance de visiter des écoles à Port Gentil.

Visite de l'école maternelle et primaire Léopold Sédar Senghor à Port-Gentil au Gabon

Semaine du 7 au 11 janvier 2011

Déplacement au Gabon:

  • Rencontre avec la Ministre de la Communication, de la Poste et de l’Économie Numérique du Gouvernement de la République gabonaise, Laure Olga Gondjout.
  • Rencontre avec la Première Dame du Gabon, Sylvia Bongo Ondimba.
  • Visite des Troupes françaises du Gabon.
  • Visite du Lycée Blaise Pascal de Libreville.
  • Visite du Collège-Lycée Victor Hugo de Port-Gentil.
  • Discours prononcé à Libreville devant la communauté française expatriée en remplacement du Ministre d’Etat, Ministre de la Défense, Alain Juppé.

Déc 12 2010

Déplacements illicites d’enfants: L’expérience américaine

Lors de mon voyage à Washington, début décembre, j’ai participé à une réunion de l’Autorité Centrale Américaine (US Department of State – Office of Children’s Issues) concernant les déplacements illicites d’enfants aux Etats-Unis. Des responsables des Américains de l’étranger et d’une association d’aide aux parents (National Center for Missing and Exploited Children) étaient également présents. Nous gardons tous en mémoire ces histoires d’enfants enlevés à l’étranger, par l’un des deux parents de nationalité différente. Depuis des années, les autorités américaines ont fait preuve d’une grande efficacité pour résoudre ces douloureux problèmes. Une expérience qui doit devenir une source d’inspiration pour la France.

Déc 08 2010

Etats-Unis (6-7 décembre 2010)

En déplacement aux Etats-Unis, j’ai participé (photos ci-dessous), au nom de la Commission des Affaires étrangères, de la Défense et des Forces Armées du Sénat, au Forum transatlantique de l’OTAN.

Organisé les 6 et 7 décembre à Washington, le Forum transatlantique est l’occasion pour les officiels et représentants de think tanks américains d’exposer leur vision des principales questions de sécurité internationale. Qu’il s’agisse des perspectives militaires en Afghanistan, des relations bilatérales avec la Russie ou des enjeux politiques au Proche-Orient.

D’autres questions défendues par la France ces derniers mois ont également été abordées, comme la réforme de l’OTAN, le désarmement nucléaire et la non prolifération ou l’avenir du système de défense anti-missile européen.

Joelle Garriaud Maylam au Forum Transatlantique de l’OTAN (2)

Joelle Garriaud Maylam au Forum Transatlantique de l’OTAN (3)

J’ai également pu participé à une réunion de l’Autorité Centrale Américaine (US Department of State – Office of Children’s Issues) concernant les déplacements illicites d’enfants aux Etats-Unis. Des responsables des Américains de l’étranger et d’une association d’aide aux parents (National Center for Missing and Exploited Children) étaient également présents. Nous gardons tous en mémoire ces histoires d’enfants enlevés à l’étranger, par l’un des deux parents de nationalité différente. Depuis des années, les autorités américaines ont fait preuve d’une grande efficacité pour résoudre ces douloureux problèmes. Une expérience qui doit devenir une source d’inspiration pour la France.

Sep 26 2010

Mexique (22-26 septembre 2010)

Lors d’un déplacement au Mexique, deuxième puissance d’Amérique latine, j’ai eu de riches entretiens avec notre Ambassadeur Daniel Parfait, et divers responsables économiques. J’ai ainsi le plaisir de vous annoncer la signature d’un contrat de vente de 6 hélicoptères EC725 au Ministère de la défense mexicaine.

Je tiens à féliciter Frédéric Garcia qui a concrétisé ces deux dernières années des contrats pour un montant inégalé depuis la visite du Général De Gaulle au Mexique en 1964 !

J’ai aussi rendu visite à Florence Cassez (photo) dans sa prison, pour la deuxième fois en un an. Tout laisse à penser que Florence Cassez n’a pas pu bénéficier d’un procès équitable. Je continuerai à lui apporter mon assistance et à explorer toutes les voies de droit pour trouver une solution.

Enfin, j’ai animé avec nos remarquables élues sortantes de l’AFE, Geneviève Beraud-Suberville et Marie-Hélève Pontvianne, trois réunions en trois jours dans les villes de Toluca, Cuarnavaca et Mexico. Elles ont un immense courage et il faut absolument que nous les aidions à garder ces deux sièges.

Sep 26 2010

Etats-Unis (15-22 septembre 2010)

En tant que membre de la délégation française accompagnant le président de la République Nicolas Sarkozy, j’ai participé au Sommet sur les Objectifs du Millénaire au siège des Nations Unies à New-York, ainsi qu’à des séances de travail sur le Fonds mondial avec le Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-Moon.

Pur rappel, les Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) regroupe huit objectifs (alimentation, santé, éducation, environnement, etc.) adoptés en 2000, par 189 États et que les États membres de l’ONU ont convenu d’atteindre d’ici à 2015.

Puis j’ai visité le célèbre lycée français de New-York et me suis entretenue avec le consul général de France Philippe Lalliot. J’ai enfin réalisé une intervention sur la présence des femmes dans les conseils d’administration des entreprises à l’invitation du think tank international de l’université John Hopkins et de la commission des opérations de Bourse américaine, la Securities and Exchange Commission (SEC).

Fév 20 2010

Roumanie (18-19 février 2010)

Dans le cadre de ma mission sur les mineurs isolés et les trafics d’enfants, je me suis rendue, les 18 et 19 février, à Bucarest pour y présenter mon nouveau rapport sur le projet de loi de ratification de l’accord entre la France et la Roumanie sur les mineurs roumains isolés sur le territoire français.

A cette occasion, j’ai pu notamment rencontrer Madame Constantinovici, secrétaire d’Etat chargée de la législation au ministère de la justice, Bogdan Mazuru, secrétaire d’Etat chargé des Affaires européennes au ministère des Affaires étrangères ainsi que Gabriel Alex, président de l’Autorité Nationale de protection de la famille et des droits de l’enfant (ANPFDC), placée sous l’autorité du ministre du travail, de la famille et de la protection sociale.

J’ai également participé à une table ronde organisée par l’ambassade de France sur le thème de la « prise en charge des mineurs roumains isolés, de retour de France » qui a réuni des organisations directement en contact avec les enfants touchés. L’occasion de m’entretenir avec l’ambassadeur Henri Paul et les représentants de la communauté française en Roumanie.