novembre 2006

Nov 30 2006

Projet de loi de finances pour 2007

Monsieur le président, monsieur le ministre, mes chers collègues, la loi de finances pour 2007 s’inscrit dans la continuité des précédentes, lesquelles étaient marquées par la volonté de maîtrise de la dépense publique, dans un contexte de croissance plus forte de notre économie.

Conformément aux recommandations de la Cour des comptes et du Parlement, les différentes missions ont été modifiées et recentrées sur trois programmes bien définis, qui témoignent de l’introduction de bonnes pratiques de gestion dans les comptes publics. Cette continuité dans la maîtrise de la dépense, voulue par le Gouvernement, est sans précédent.

C’est la raison de la très légère baisse globale des crédits en faveur des anciens combattants, lesquels s’élèvent à 3,48 milliards d’euros, contre 3,61 milliards d’euros en 2006. Ces crédits figurent tous au sein de la mission « Anciens combattants, mémoire et liens avec la nation ».

Si l’on y regarde de plus près, on s’aperçoit que ce budget est très satisfaisant puisqu’il consolide les droits du monde combattant.

Au total, et à périmètre constant, la dotation moyenne par pensionné augmente de 2,25 % par rapport à l’an dernier. Ainsi, de 2002 à 2007, celle-ci aura progressé de 10,2 %, témoignant de l’attention que le Gouvernement porte au monde combattant et au devoir de réparation.

Après la revalorisation de 2 points inscrite dans le budget 2006, le budget 2007 prévoit une nouvelle augmentation de 2 points de l’indice de référence de la retraite du combattant, qui passera ainsi de 35 à 37 points dès le 1er janvier 2007. Le montant annuel de la retraite du combattant sera ainsi porté de 461,65 euros à 488,03 euros.

Il convient de rappeler que l’indice de référence de la retraite du combattant n’avait pas évolué depuis 1978. Au total, et compte tenu de ces deux augmentations successives, cette prestation augmente ainsi de 12 % en six mois. Plus de 1,4 million de personnes sont concernées. Ce nombre augmente d’ailleurs chaque année en raison, d’une part, de l’arrivée à soixante-cinq ans d’une grande partie des appelés du dernier contingent à avoir participé à la guerre d’Algérie et, d’autre part, de l’octroi de la carte du combattant à ceux qui justifient de quatre mois de présence en Afrique du Nord.

L’engagement financier de l’État est à la hauteur de cet effort puisque 116 millions d’euros supplémentaires sont consacrés à la retraite du combattant, dont 41 millions d’euros pour prendre en charge les 2 points supplémentaires. Au total, ce sont 755 millions d’euros qui seront destinés à la retraite du combattant en 2007.

Il faut se féliciter, en outre, de l’adoption par l’Assemblée nationale d’un amendement de nos collègues députés de l’UMP visant à relever de 2,5 points le plafond majorable de la rente mutualiste, actuellement fixé à 122,5 points d’indice PMI. Le Gouvernement a donc fait un effort supplémentaire dans ce budget 2007 en acceptant de porter ce plafond à 125 points, et nous l’en remercions.

Par ailleurs, les crédits sociaux de l’ONAC poursuivent leur hausse, afin de répondre aux besoins des anciens combattants en difficulté et de leurs veuves.

En effet, pour la troisième année consécutive, le budget des anciens combattants prévoit une mesure de revalorisation des crédits sociaux de l’ONAC, qui se monte cette année à 500 000 euros. La dotation, qui a été augmentée de 28 % depuis 2002, atteindra ainsi le niveau de 13,6 millions d’euros. Le Gouvernement entend ainsi donner à l’ONAC les moyens de mener une politique sociale dynamique en direction des anciens combattants.

Il convient de rappeler que près de la moitié des aides – un peu moins de 16 900 – sont destinées aux veuves d’anciens combattants en situation financière difficile. L’action sociale de l’ONAC en leur faveur a consisté principalement à résoudre leurs difficultés financières immédiates ou à long terme, consécutives au décès de leur conjoint.

Sur ce sujet, nous attendons les conclusions prochaines du groupe de travail – et je salue le rôle qu’y ont joué nos collègues Jacques Baudot et Bernadette Dupont – sur la question de la mise en oeuvre d’une allocation différentielle en faveur des veuves d’anciens combattants, laquelle nous semble indispensable.

L’augmentation des crédits sociaux doit permettre en particulier de développer les services à la personne : les participations financières allouées à ce titre concerneront principalement les frais d’aide ménagère, de portage de repas et de télésurveillance.

Ce budget 2007 poursuit, par ailleurs, une politique continue de soutien aux établissements publics emblématiques du monde combattant que sont l’Office national des anciens combattants et l’Institution nationale des Invalides.

L’ONAC va ainsi achever la réalisation du contrat d’objectifs et de moyens 2003-2007, qui aura été intégralement appliqué. Il aura permis, en cinq ans, d’adapter la structure de ses effectifs à ses missions prioritaires de mémoire et de solidarité, tout en continuant à assumer pleinement les missions de reconnaissance et de réparation.

L’Institution nationale des Invalides abordera, en 2007, la dernière année d’application de son projet d’établissement. Il pourra ainsi poursuivre la politique d’amélioration des soins entreprise depuis plusieurs années, continuer le programme de modernisation de son organisation administrative et développer encore plus son expertise dans l’évaluation et la prise en charge du grand handicap.

S’agissant des mesures nouvelles qui seront mises en oeuvre en faveur du monde combattant, il faut noter en particulier une meilleure prise en charge de l’appareillage des mutilés de guerre. Il faudrait également dégager des crédits spécifiques pour les prothèses des invalides de guerre à l’étranger.

Enfin, ce budget revêt cette année une valeur toute particulière puisque la décristallisation des pensions est enfin menée à son terme, ce dont je vous remercie très vivement, monsieur le ministre.

En 2002, le Gouvernement a apporté une réponse, attendue depuis quarante ans, à la situation inéquitable dans laquelle avaient été placés les anciens combattants ressortissants des États antérieurement placés sous souveraineté française.

La loi de finances rectificative pour 2002 a réévalué les droits des anciens combattants concernés en s’appuyant sur le principe de parité de pouvoir d’achat de l’ONU. Cette méthode a permis de rétablir l’équité. Depuis lors, chaque ancien combattant concerné a perçu des prestations d’un montant lui assurant un pouvoir d’achat identique à celui de ses frères d’armes français.

Entrée en vigueur en 2003, cette mesure s’est traduite la première année par un coût budgétaire de 130 millions d’euros correspondant à la revalorisation au titre de l’année 2003, à laquelle s’ajoutait le versement de quatre années d’arriérés. Depuis 2004, chaque année, 30 millions d’euros ont été consacrés à la décristallisation.

Une nouvelle étape va être franchie en 2007 à la demande du Président de la République, qui a souhaité, le 14 juillet dernier, la poursuite et l’approfondissement de ce processus. Ainsi, le conseil des ministres du 27 septembre dernier a décidé de décristalliser totalement les prestations du feu : retraite du combattant et pensions militaires d’invalidité.

Cette mesure n’était pas inscrite dans le projet de budget initial des anciens combattants, et la représentante des Français établis hors de France que je suis ne peut qu’approuver très chaleureusement cette décision attendue depuis tant d’années et relayée inlassablement par les élus à l’Assemblée des Français de l’étranger et les associations d’anciens combattants français résidant hors de France réunis au sein de la Fédération nationale des anciens combattants résidant hors de France, la FACS.

La décristallisation totale a un très fort impact à l’étranger dans notre ancienne communauté. Il faut donc se réjouir très vivement de l’introduction de cette mesure supplémentaire dans le budget 2007. Un amendement du Gouvernement, modifiant l’article 68 de la loi de finances rectificative pour 2002, a donc été présenté lors de l’examen de ce budget à l’Assemblée nationale et adopté à l’unanimité.

Plus de 56 000 bénéficiaires de la retraite du combattant et environ 27 000 titulaires de la pension militaire d’invalidité vont voir les montants de leurs prestations alignés sur les montants français. Ils seront désormais égaux en valeur nominale avec tous les anciens combattants de l’armée française. Cette décision sera mise en oeuvre dès le 1er janvier 2007 et 110 millions par an y seront consacrés.

Comme l’a déclaré le Président de la République, ces combattants originaires du Maghreb, d’Afrique noire, de Madagascar et d’Asie « ont droit à notre respect et surtout à notre reconnaissance éternelle ». La décristallisation totale des droits liés à l’activité combattante en est une nouvelle manifestation, particulièrement significative.

Toutes ces énumérations démontrent que ce budget est très satisfaisant puisqu’il gomme, enfin, les inégalités qui existaient entre anciens combattants, qu’il réévalue la retraite du combattant et qu’il assure, une fois de plus, une augmentation des crédits sociaux de l’ONAC.

Je tiens également à vous féliciter, monsieur le ministre, de la réussite des « Premières rencontres internationales sur la mémoire partagée » dans l’enceinte de l’UNESCO, les 26 et 27 octobre 2006. C’est vous qui en aviez eu l’idée et ces deux journées ont eu une influence très positive pour le renom de la France. Plus de vingt pays étaient réunis autour du thème de la mémoire combattante, avec pour objectif de promouvoir une paix durable. Les intervenants étaient tous d’un excellent niveau. Monsieur le ministre, je souhaite que vous nous disiez quelles retombées on peut attendre de la signature de nouveaux accords dans le cadre de cette politique de mémoire partagée, qui est un facteur de rassemblement des générations au-delà des frontières.

En ce qui concerne la date du 5 décembre pour la cérémonie d’hommage aux morts pour la France pendant la guerre d’Algérie, les combats du Maroc et de Tunisie, il ne nous semble pas opportun de la modifier – cela a déjà été dit -, car il s’agit d’une date consensuelle au sein des associations d’anciens combattants d’Afrique du Nord.

Avant de conclure, et comme rien n’est jamais parfait, même dans un budget aussi satisfaisant que le vôtre, je souhaite, monsieur le ministre, formuler quelques préoccupations.

La première, qui m’a été signalée par notre collègue Christian Cambon, sénateur du Val-de-Marne, est relative à la situation des harkis qui ont servi comme supplétifs à la section administrative urbaine de la force de police auxiliaire, engagée comme unité de combat durant la guerre d’Algérie. Il ne demeure que très peu de survivants, mais aucun d’entre eux n’a pu bénéficier, malgré la modification du code des pensions militaires d’invalidité et des victimes de la guerre, de la carte de combattant dès lors qu’ils ont combattu le FLN sur le territoire français. Seuls les harkis ayant servi sur le territoire algérien ont obtenu cette reconnaissance. Or leurs compagnons sont inhumés au carré militaire de Thiais, sous l’épitaphe « Mort pour la France ».

Cette interprétation très restrictive n’est pas sans effet sur leurs ayants droit.

N’estimez-vous pas, monsieur le ministre, qu’un geste de reconnaissance devrait être fait envers cette catégorie de combattants tout aussi méritants que leurs compagnons d’Algérie ?

Par ailleurs, je voudrais insister sur l’entretien et la restauration des lieux de mémoire à l’étranger, monuments, nécropoles militaires, cimetières, dont les budgets ne sont pas toujours à la hauteur des besoins. Or, lorsque ces lieux sont dégradés, c’est l’image de la France qui est touchée, et nos compatriotes de l’étranger nous le font savoir. Dans la perspective du renforcement de notre rayonnement à l’étranger, les crédits inscrits au programme pour 2007 ne devraient-ils pas être abondés pour financer les projets les plus urgents et les plus significatifs à l’étranger ?

Je voudrais également vous interroger sur le Bleuet de France, magnifique initiative, mais insuffisamment connue à l’étranger, me semble-t-il, alors qu’elle pourrait représenter une source non négligeable de financement pour nos anciens combattants.

Enfin, l’indemnisation des incorporés de force d’Alsace-Moselle dans les organisations paramilitaires allemandes RAD et KHD ayant survécu n’est toujours pas réglée malgré nos différentes interventions. J’en avais moi-même prononcé une à ce sujet voilà deux ans à cette tribune. Il me semblerait vraiment judicieux d’adopter l’excellent amendement de notre collègue Esther Sittler visant à budgétiser la moitié des crédits nécessaires à cette indemnisation, afin de régler ce dossier en toute équité.

Vous remerciant des réponses que vous voudrez bien nous apporter, et compte tenu des mesures très positives pour le monde combattant que contient votre budget, l’ensemble de mes collègues du groupe UMP et moi-même voterons sans réserve les crédits dévolus à la mission « Anciens combattants, mémoire et liens avec la nation » pour 2007, car ils traduisent particulièrement bien l’ambition qui est la nôtre d’honorer le droit à réparation et le devoir de mémoire. (Applaudissements sur les travées de l’UMP et de l’UC-UDF.)

Nov 26 2006

Togo et Bénin (23-26 novembre 2006)

Du 23 au 26 novembre : déplacement au Togo et au Bénin, avec l’Ambassadeur Henry Zipper de Fabiani, Secrétaire général de la Commission Nationale pour l’Elimination des Mines Antipersonnel, afin d’étudier les perspectives de développement de l’Ecole de formation au déminage et à la dépollution de Ouidah (Bénin), et y rencontrer, outre les autorités militaires, un certain nombre de ministres et de parlementaires ainsi que les représentants de la communauté française, en particulier les conseillers AFE Claire Durand à Lomé et Jean-François Meunier à Cotonou. J’ai également assisté à la messe célébrée à l’occasion du décès de l’épouse d’un coopérant français, en présence du Président de la République du Bénin, M. Thomas BONI YAYI.

Programme au Bénin :

Vendredi 24

10h – arrivée à Ouidah – en provenance de Lomé (Togo)

10h15 – visite et présentation du CADD

12h30 – déjeuner à Ouidah

15h – visite de la ville

16h30 – retour sur Cotonou

18h30 – réception au Consulat avec la communauté française

Samedi 25

9h 30 – déplacement vers Porto Novo puis visite de la ville

12h30 – déplacement vers le marché d’Adjara et déjeuner sur place

15h00 – visite de la lagune de Porto novo

18h00 – retour vers Cotonou

20h00 – Dîner officiel à la résidence de France

Dimanche 26

9h00 – Visite des cités lacustre

13h00 – Déjeuner et visite du centre artisanal de Cotonou

vendredi 24

10h – arrivée à Ouidah –  en provenance de  Lomé de Madame Garriaud-Maylam
10h15 – visite et présentation du CADD
12h30 – déjeuner à Ouidah
15h    – visite de la ville
16h30 – retour sur Cotonou
18h30 – réception au Consulat avec la communauté française
5) samedi 25
9h 30 – déplacement vers Porto Novo puis visite de la ville
12h30 –  déplacement vers le marché d’Adjara et déjeuner sur place
15h00 –  visite de la lagune de Porto novo
18h00 –  retour vers Cotonou
20h00 – Dîner officiel à la résidence de France 6)    dimanche 26      9h00 – Visite des cités lacustre
13h00 – Déjeuner et visite du centre artisanal de Cotonou

Nov 11 2006

Grande-Bretagne (11 novembre 2006)

Déplacement à Londres pour participer à la fois aux cérémonies du 11 novembre et à la réunion organisée par Laurence Azzena-Gougeon, conseiller à l’AFE, autour de François Fillon et de son livre “La France peut supporter la vérité”.

Nov 06 2006

Proposition de loi tendant à prendre en compte l’engagement associatif

Le dynamisme de la vie associative est pour notre pays une richesse dont il faut se féliciter ; en effet, les associations, et notamment les centaines de milliers de petites associations qui oeuvrent sur le terrain, apportent une contribution irremplaçable à la cohésion sociale.

S’engageant volontairement au sein de ces associations, les bénévoles, et plus particulièrement les élus associatifs, à savoir les personnes chargées de l’administration ou de la direction d’une association tel que le prévoit l’article 5 de la loi du 1er juillet 1901, constituent de fait un corps intermédiaire à part entière, essentiel à l’exercice de la démocratie. À ce titre, il convient de les récompenser de leur investissement, de façon juste et à la hauteur de leur participation.

Aujourd’hui la vitalité de la vie associative n’est plus à démontrer, en témoigne le nombre croissant d’associations et les 12 millions de bénévoles recensés en France en 2004, soit un Français sur cinq. Pourtant, il est de plus en plus difficile de trouver des personnes motivées pour accepter des responsabilités associatives, en raison de contraintes administratives et de responsabilités toujours plus importantes.

Si diverses dispositions ont été prises au cours des dernières années en vue de faciliter l’exercice des responsabilités associatives, on ne peut manquer toutefois de constater qu’il nous faut aller plus avant. Lors de la « Convention pour la France d’Après – Oser le sport », organisée par l’UMP le 30 mai 2006, a ainsi été réaffirmée la nécessité de valoriser l’élu associatif au travers d’un bénévolat mieux reconnu et « pris en compte sur le plan fiscal et pour la constitution d’une retraite ».

Le don de temps est en effet indispensable au fonctionnement quotidien des associations : il serait judicieux de le valoriser. L’article 1er propose donc de mieux reconnaître les heures de bénévolat effectuées en tant qu’élu associatif en prévoyant que ces dernières ouvrent droit à une réduction d’impôt dans les conditions préexistantes pour les dons et versements aux associations prévues à l’article 200 du Code général des impôts et, de surcroît, dans la limite du plafond actuel afin d’éviter tout effet d’aubaine du système.

Un tel mécanisme aurait une signification forte et mettrait en valeur les notions d’engagement et de don de soi au service des autres.

Par analogie avec les dispositions applicables aux dons effectués au profit d’associations exerçant une activité d’intérêt général, ce mécanisme devrait fonctionner selon un régime déclaratif. Les élus associatifs n’auraient alors qu’à déclarer les heures de bénévolat sur leur déclaration de revenus, dans la limite du plafond, les services fiscaux ayant la faculté de contrôler toute déclaration.

Pour assurer ce contrôle, l’administration disposerait de la déclaration en préfecture de l’association et du registre spécial prévus par l’article 5 de la loi du 1er juillet 1901. Les élus devraient être en mesure de présenter ces pièces à l’administration, si celle-ci en fait la demande pour vérification.

En outre, le bénéfice de cet avantage fiscal serait subordonné aux mêmes conditions que la délivrance de reçus fiscaux pour les dons, évitant ainsi tout détournement (création d’une association sans activité réelle dans le seul but de bénéficier de l’avantage fiscal).

Par ailleurs, l’article 2 propose de prendre en considération, en vue de l’ouverture d’un droit à pension, les périodes dans lesquelles l’assuré exerce des fonctions d’élu associatif, dans des conditions fixées par décret en Conseil d’État.

Ce décret pourrait gratifier chaque élu associatif d’un trimestre d’allocation retraite par tranche de dix années. Cela permettrait de renforcer les effets de ces expériences uniques et de stimuler les vocations.

Encourager, accompagner et aider le monde du bénévolat, c’est offrir à l’ensemble de nos concitoyens un réseau d’associations animées et vivantes. Tel est l’objet de la présente proposition de loi

PROPOSITION DE LOI

Article 1er

L’article 200 du code général des impôts est ainsi modifié :

1° Le 1 est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« Les heures de bénévolat effectuées par un élu associatif auprès d’un organisme mentionné aux deuxième à sixième alinéas sont considérées comme des dons au sens du présent article, à hauteur de la moitié du taux horaire du salaire minimum de croissance par heure effectuée. » ;

2° Dans le 5, après le mot : « versements », sont insérés les mots : « , ou du nombre d’heures de bénévolat pour bénéficier des dispositions du dernier alinéa du 1, » ;

3° Le 6 est complété par les mots : « , ainsi que le nombre d’heures de bénévolat pour bénéficier des dispositions du dernier alinéa du 1 ».

Article 2

Avant le dernier alinéa l’article L. 351-3 du code de la sécurité sociale, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

« 5° bis) les périodes effectives pendant lesquelles l’assuré a exercé des fonctions d’élu associatif auprès des organismes mentionnés au 1 de l’article 200 du code général des impôts ; ».

Article 3

I. – La perte de recettes pour l’État, résultant de la présente proposition de loi, est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle aux droits visées aux articles 575 et 575 A du code général des impôts.

II. – La perte de recettes pour les organismes de sécurité sociale, résultant de la présente proposition de loi, est compensée, à due concurrence, par la majoration des droits visées aux articles 575 et 575 A du code général des impôts.