Mai 24 2007

Pour la création d’une délégation à l’environnement et au développement durable au Sénat

L’accroissement considérable des effets dévastateurs du réchauffement climatique prouve qu’il y a urgence à mettre en place une politique volontariste dans les domaines de la protection de l’environnement et du développement durable. Dans ce sens, j’ai présenté aujourd’hui une proposition de loi visant à instaurer au Sénat une délégation à l’environnement et au développement durable.

Ce n’est qu’au début des années 70 que citoyens et gouvernants ont commencé à se préoccuper de questions écologiques, la Conférence des Nations Unies sur l’environnement à Stockholm de 1972 étant la première manifestation internationale à ce sujet.

20 ans plus tard, la Conférence des Nations Unies sur l’environnement et le développement de Rio de Janeiro fixe les lignes d’action visant à assurer une meilleure gestion de la planète, et fait progresser le concept des droits et des responsabilités des pays dans le domaine de l’environnement.

Et, en 2002, le sommet mondial sur le développement durable de Johannesburg réunit plus de 100 chefs d’États sur ces questions de développement durable.

Le terme « développement durable » a été défini en 1987 par la Commission mondiale sur l’environnement et le développement comme étant « un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs ».

La France est le premier pays à avoir intégré, en 2005, dans sa Constitution la Charte de l’environnement. Notre Nation se doit maintenant de montrer sa volonté à aller de l’avant tant dans la lutte pour la préservation de l’environnement et du développement durable que dans l’information effective du Parlement, représentant les Françaises et les Français d’une part et les collectivités d’autre part. Pour reprendre une célèbre formule d’Antoine de Saint-Exupéry, « nous n’héritons pas de la terre de nos ancêtres, nous ne faisons que l’emprunter à nos enfants »

Les enjeux d’environnement et de développement durable dépassent les clivages entre les partis politiques d’une part mais aussi les attributions traditionnelles des commissions permanentes du Parlement d’autre part dans la mesure où ils couvrent des domaines tant juridiques que sociaux et économiques de dimension nationale, européenne et internationale.

On ne peut en effet parler de développement durable sans une indispensable coopération internationale. Ainsi, il serait important d’étudier très régulièrement les avancées dans ce domaine.

C’est pourquoi la création d’une Délégation parlementaire à l’environnement et au développement durable semble indispensable.