novembre 2010

Nov 30 2010

Soutien psychologique aux parents privés de contact avec leur enfant suite à un conflit avec leur conjoint étranger

J’ai attiré l’attention de Mme la ministre d’État, ministre des affaires étrangères et européennes, sur la question des parents privés de contact avec un ou plusieurs de leurs enfants à la suite d’une séparation conflictuelle avec leur conjoint non français. J’ai également proposé la mise en place d’un soutien psychologique pour faire face à ces situations, parfois dramatiques comme  dans les cas de ces couples franco-japonais, rapportés par Le Figaro. Pour lire la suite…

Nov 26 2010

Soutien psychologique aux parents privés de contact avec leur enfant suite à un conflit avec leur conjoint étranger

Question écrite n° 16203 de Mme Joëlle Garriaud-Maylam (Français établis hors de France – UMP) publiée dans le JO Sénat du 25/11/2010

Mme Joëlle Garriaud-Maylam attire l’attention de Mme la ministre d’État, ministre des affaires étrangères et européennes, sur la situation des parents privés de contact avec un ou plusieurs de leurs enfants à la suite d’une séparation conflictuelle avec leur conjoint non français.

Avec l’accélération des échanges internationaux, le nombre de mariages mixtes s’est accru. En cas de séparation, les conflits parentaux concernant l’attribution et l’exercice de l’autorité parentale peuvent avoir des conséquences dramatiques pour la relation entre l’enfant et l’un de ses parents. Cela aboutit parfois à l’enlèvement de l’enfant à l’étranger par l’un de ses parents, l’autre parent perdant alors tout contact avec lui. Lorsque le conflit parental survient alors que la famille réside hors de France, il arrive également que le pays de résidence refuse au parent français non seulement le partage de l’autorité parentale mais également le droit de visite, ce qui aboutit également à une séparation totale et durable d’avec l’enfant.

Bien que la convention de la Haye du 25 octobre 1980 sur les aspects civils du déplacement international d’enfant, le règlement européen du 27 novembre 2003 (dit Bruxelles II bis), ainsi que de multiples conventions bilatérales et multilatérales, constituent des instruments de droit international visant à régler ces conflits, de nombreux cas difficiles subsistent. Les disparités entre législations nationales et les divergences dans les pratiques judiciaires, souvent enracinées dans des conceptions culturelles différentes de la famille et de l’enfant, expliquent un nombre particulièrement élevé de conflits non résolus avec les ressortissants de quelques pays – notamment le Japon, l’Allemagne, les États-Unis et les pays du Maghreb. Ces situations ont des conséquences dramatiques non seulement pour les enfants, privés de l’un de leurs parents et d’accès à l’une de leurs deux langues et cultures, mais aussi pour le parent auquel l’enfant est soustrait.

Elle souhaiterait savoir si, en complément des efforts en cours en matière de coopération judiciaire et des discussions diplomatiques visant à résoudre ces conflits au cas par cas, il serait envisageable de mettre à la disposition des familles concernées une cellule de soutien psychologique. Les procédures permettant aux parents de tenter de reprendre contact avec leur enfant étant souvent, hélas, particulièrement longues et lourdes sur le plan administratif, il apparaît indispensable d’épauler les parents confrontés à une séparation durable d’avec leur enfant. Le suicide récent de plusieurs pères ainsi privés d’accès à leurs enfants témoigne de l’urgence à accorder davantage d’attention et d’appui à ces parents en grande souffrance.

Réponse du Ministère des affaires étrangères et européennes
publiée dans le JO Sénat du 21/04/2011 – page 1025

La situation des parents français privés de lien avec leur enfant suite à un conflit avec leur ex-conjoint étranger préoccupe le ministère des affaires étrangères et européennes au sein duquel a été créée la sous-direction de la protection des droits des personnes qui traite plus particulièrement de cette problématique. Avec la plupart des pays, la France est liée soit par la convention de La Haye du 25 octobre 1980 sur les aspects civils de l’enlèvement international d’enfants, qui organise le retour d’un mineur déplacé illicitement dans l’État de résidence habituelle immédiatement avant son déplacement, soit par une convention bilatérale (Algérie, Maroc, Égypte, Liban…). Dans l’espace communautaire, la Convention de La Haye est complétée par le règlement (CE) n° 2201-2003 du Conseil du 27 novembre 2003 relatif à la compétence, la reconnaissance et l’exécution des décisions en matière matrimoniale et en matière de responsabilité parentale dit « Bruxelles 2 bis ».

Si, dans la majorité des cas, le bureau de l’entraide civile et commerciale internationale au sein du ministère de la justice et des libertés est l’interlocuteur privilégié des autorités centrales étrangères dans la mise en oeuvre pratique de ces instruments conventionnels, le ministère des affaires étrangères et européennes, par le biais de ses représentations diplomatiques et consulaires, mène une action de terrain, fondée sur la protection consulaire, consacrée par la convention de Vienne du 24 avril 1963 sur les relations consulaires. Ce rôle naturel d’assistance et de protection des ressortissants français a notamment permis de localiser certains mineurs, de mener des médiations dans le pays où l’enfant avait été déplacé, permettant ainsi d’aboutir à la conclusion, entre les parents en conflit, de conventions fixant les modalités d’exercice des droits parentaux. Tant à l’étranger qu’à Paris, les familles sont soutenues et orientées. Parfois même, l’intervention de la Défenseure des enfants est sollicitée.

Les compétences d’un psychologue constitueraient une aide utile au bureau de la protection des mineurs et de la famille, au sein de la sous-direction de la protection des droits des personnes, en complétant les moyens de soutien technique et de réconfort apportés aux familles. Il convient de rechercher le mode de financement d’un tel recrutement dans un contexte budgétaire particulièrement contraint.

Nov 26 2010

La France au plus près des Français du monde entier

Lors du débat sur la loi de finances 2011, j’ai tenu à souligner les efforts consentis par le gouvernement dans le financement de la mission « Action extérieure de l’Etat », et ce malgré les indispensables restrictions budgétaires. Avec une enveloppe globale en hausse de près de 5%, elle permettra de développer le service public en faveur des Français expatriés et de rapprocher ainsi les citoyens de leur administration, qu’il s’agisse de l’accès à l’information en cas de catastrophe naturelle, de crise politique ou de certains droits et dispositifs sociaux.

Après avoir défendu les rôles indispensables des élus de l’Assemblée des Français de l’étranger (AFE) et de l’Agence pour l’enseignement français à l’étranger (AEFE), j’ai renouvelé ma proposition de décembre 2005 pour la création d’une fondation pour la présence française à l’étranger qui favoriserait le développement d’initiatives et d’actions, financées au moyen d’une fiscalité avantageuse.

Enfin, j’ai émis une réserve concernant la baisse des crédits alloués à l’aide sociale destinée à nos compatriotes expatriés, alors même que la population française à l’étranger continue d’augmenter de 3 à 4% par an. J’ai d’ailleurs adressé une lettre en ce sens au ministre des Affaires étrangères, Michèle Alliot-Marie.

Nov 25 2010

Projet de loi de finances 2011 : Action extérieure de l’Etat

Madame le ministre d’État, permettez-moi tout d’abord de vous exprimer à mon tour ma satisfaction de voir pour la toute première fois une femme à la tête du Quai d’Orsay.

Votre nomination constitue un beau témoignage de l’évolution de votre ministère, qui s’emploie à tous les échelons à diffuser l’image d’une France dynamique, ouverte sur le monde et pionnière sur tous les grands enjeux de notre temps.

Nous comptons sur vous pour aider notre pays à développer son action en préservant au mieux son budget et pour défendre au mieux les intérêts de nos compatriotes expatriés.

Je note beaucoup d’éléments positifs dans le projet de budget qui nous est présenté cette année. Malgré les indispensables restrictions budgétaires, le budget global de la mission « Action extérieure de l’État » progresse de près de 5 % et la dotation du programme 151 augmente de près de 5,5 %.

Cet accroissement permettra de développer le service public en faveur de nos compatriotes expatriés, ce qui s’inscrit parfaitement dans la volonté du Gouvernement de rapprocher les citoyens de leur administration, ainsi que l’a récemment rappelé M. le Premier ministre dans sa déclaration de politique générale.

L’enjeu est de taille. En expatriation, plus encore qu’en métropole, l’accès à l’information est vital. Je pense bien sûr aux situations de catastrophe naturelle ou de crise politique, mais aussi, comme cela a été rappelé lors du débat sur les retraites, à l’importance pour les expatriés d’être informés des conséquences de leur expatriation en matière de droits sociaux, afin de mettre en place des stratégies de prévoyance, ou encore aux parents confrontés à un conflit avec leur ex-conjoint au sujet de l’attribution de l’autorité parentale. En l’occurrence, la méconnaissance du droit international et des dispositifs institutionnels peut conduire à des erreurs dramatiques.

Une véritable campagne de communication doit être menée sur le sujet. À cet égard, je salue l’engagement du personnel du Quai d’Orsay.

Je voudrais souligner aussi le rôle encore trop méconnu, y compris parmi nos communautés expatriées, des élus de l’Assemblée des Français de l’étranger, l’AFE. Ils constituent un maillon essentiel pour assurer la transmission des informations au sein des multiples réseaux qui structurent notre diaspora, dont de nombreux membres n’entretiennent – hélas ! – pas ou peu de relations avec les consulats.

L’enveloppe allouée à l’AFE, à la télé-administration et aux services administratifs ne représente que 3,9 % des crédits du programme 151. Son renforcement pourrait permettre d’accroître l’efficacité de ces ressources, encore insuffisamment mobilisées.

Il nous faut absolument mobiliser nos réseaux à l’étranger, car ils constituent un vivier de compétences et d’expertise qui mériterait d’être mieux utilisé au service du rayonnement économique, stratégique et culturel de la France, et ce pour un coût quasi nul.

Les conseillers à l’AFE constituent le support irremplaçable de la mobilisation de ces ressources, mais ils ont besoin que leur rôle soit mieux accepté et promu localement par le réseau diplomatique et consulaire.

La double échéance électorale de 2012 constitue un bon levier pour mobiliser et stimuler nos compatriotes, mais c’est dès maintenant que nous devons y travailler. Je me réjouis qu’un vrai budget de près de 600 000 euros soit enfin alloué à la mise à jour des listes électorales, au financement de campagnes d’information et à l’amélioration des procédures de vote par correspondance. Par ailleurs, une somme d’un million d’euros sera consacrée à l’amélioration des conditions de mise en œuvre du vote électronique.

L’enseignement est évidemment un autre enjeu majeur pour nos compatriotes vivant à l’étranger. L’AEFE joue un rôle essentiel dans la formation des élites internationales et françaises et consolide notre influence dans plus de 130 pays. Il est indispensable de lui donner les moyens de poursuivre cette double mission. Nous y reviendrons lors de l’examen des amendements.

Mais deux tiers des élèves français résidant à l’étranger et nombre d’étrangers francophones n’ont pas accès à ces établissements d’excellence. Notre stratégie de diffusion de l’enseignement en français et « à la française » doit mieux les intégrer.

Cela passe par un appui renforcé aux petites écoles de français langue maternelle, ou FLAM, par la labellisation de cursus francophones au sein d’établissements étrangers, par l’envoi de volontaires internationaux dans ces structures en soutien à la francophonie et par le développement de la diffusion audiovisuelle en français dans les médias étrangers.

Le financement de telles actions est actuellement dispersé entre de multiples lignes budgétaires, et il est notamment menacé par la diminution de 17,4 % des crédits d’intervention du programme 185.

Madame le ministre d’État, je voudrais vous exhorter à travailler avec nos partenaires francophones dans les pays étrangers – je pense bien sûr au Québec – pour coordonner nos actions en la matière.

La proposition que j’avais formulée à cette même tribune au mois de décembre 2005 me semble plus que jamais d’actualité : une fondation pour la présence française à l’étranger favoriserait le développement des initiatives et de financer ces actions, que le budget de l’État ne peut plus réellement prendre en charge dans divers domaines. Cette structure pourrait s’appuyer sur des branches de droit local permettant aux expatriés de profiter de conditions de fiscalité avantageuses sur les dons et legs dans différents pays.

Ma principale réserve sur le budget qui nous est présenté aujourd’hui concerne l’aide sociale. En effet, si les crédits du pôle social augmentent très légèrement, c’est surtout du fait d’un élargissement de son périmètre.

La troisième catégorie de la CFE, la Caisse des Français de l’étranger, qui concernait 3 744 adhérents en 2009, est indispensable. Pour autant, le débat sur son financement ne doit pas éluder la réflexion sur les autres dispositifs d’aide sociale.

Alors que la population française à l’étranger continue d’augmenter de 3 % à 4 % par an, les crédits dévolus aux sociétés françaises de bienfaisance, centres médico-sociaux et autres organismes d’assistance diminuent. Pourtant, nous devrions soutenir ces structures et les encourager à accroître la portée de leur action avec des partenariats privés. Je pense par exemple à une maison de retraite qui a été ouverte au Paraguay.

Les 16 millions d’euros d’aide aux personnes alloués via les comités consulaires pour la protection et l’action sociales ne suffisent pas à couvrir les besoins de nos compatriotes de l’étranger âgés ou handicapés ou confrontés à des situations de détresse ponctuelle. Nous devons y remédier.

Je rappellerai que le coût mensuel moyen est de 258 euros par bénéficiaire, à comparer aux 677 euros mensuels versés au titre de l’allocation de solidarité aux personnes âgées en France.

La réticence à permettre à la solidarité nationale de s’étendre à nos compatriotes de l’étranger est profondément ancrée en métropole, comme en atteste la récente polémique sur la fiscalité des Français de l’étranger.

(…)

Il est de notre devoir de faire évoluer les mentalités, afin que nos expatriés soient considérés comme des membres à part entière de la nation.

Nonobstant cette mise en garde, je voterai ce budget, qui va dans la bonne direction, même si je souhaiterais qu’il soit plus important.

Actualité du 25 novembre

  • Déclaration de politique générale du Gouvernement, suivie d’un débat et d’un vote
  • Intervention en séance publique sur les crédits Action Extérieure de l’État du projet de loi de finances 2011

Actualité du 24 novembre 2010

  • Bureau politique de l’UMP
  • Réunion de la Commission des Affaires Étrangères pour l’examen de divers rapports, dont celui de Christian Cambon et André Vantomme sur les crédits inscrits dans le projet de loi de finances pour 2011 de la mission Aide Publique au Développement
  • Réception des Sénateurs UMP à l’Élysée
  • En hémicycle: Lecture par Alain Juppé de la déclaration de politique général du Gouvernement, puis suite du projet de loi de finances

Actualité du 23 novembre 2010

  • Réunion de bureau et du groupe UMP au Sénat
  • Déjeuner de travail avec Michèle Alliot-Marie, nouvelle ministre des Affaires Étrangères et Européennes, et avec les membres des bureaux des commissions des affaires étrangères de l’Assemblée nationale et du Sénat
  • Audition par la Commission des Affaires Étrangères, de Michel Rocard, Ambassadeur de France chargé des relations internationales relatives aux pôles Artique et Antarctique

Actualité du 22 novembre 2010

  • Dans l’hemicycle, débat sur la loi de finances 2011
  • Réunion avec Christiane Tricot, Présidente de la section française de l’Union européenne féminine, et vice-présidente du Conseil National des Femmes Française (CNFF) et Milène Ruty, ancienne Présidente des la Fédération des Accueils Français à l’Étranger (FIAFE)

Actualité du 21 novembre

  • A l’occasion de l’AEFE, brunch autout de 200 des 800 boursiers d’Excellence Major du réseau AEFE

Actualité du 19 novembre

  • Petit-déjeuner de la Fondation Prospective & Innovation sur le thème « Crise économique et politique budgétaire de la France – Quelles marges de manœuvre? », animé par Gilles Carrez
  • Réunion du Groupe d’amitié France-Indonésie autour d’Irman Gusman, Président de la Chambre haute du Parlement indonésien

Nov 18 2010

Audition de la Commission de réflexion sur l’image des femmes dans les médias

La délégation aux droits des femmes dont je suis la Secrétaire a procèdé aujourd’hui, conjointement avec le groupe d’étude « médias et nouvelles technologies », à l’audition de Mme Michèle Reiser (photo), présidente de la Commission de réflexion sur l’image des femmes dans les médias, membre du Conseil supérieur de l’audiovisuel, et de Mme Brigitte Grésy, rapporteure de la Commission de réflexion sur l’image des femmes dans les médias, inspectrice générale des affaires sociales.

Après avoir remercié nos invitées pour leur travail indispensable, j’ai fait remarquer qu’il nous fallait analyser ces questions à l’international, à l’image d’ONU Femmes, l’entité des Nations Unies pour l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes, qui pourrait par exemple se pencher sur la question.

Actualité du 18 novembre

  • Audition par la délégation aux droits des femmes de Michèle Reiser, présidente de la commission de réflexion sur l’image des femmes dans les médias, membre du Conseil Supérieur de l’Audiovisuel, et de Brigitte Grésy, inspectrice générale des Affaires Sociales, rapporteure de la commission de réflexion sur l’image des femmes dans les médias
  • Réunion de la Commission des Affaires Etrangères

Actualité du 17 novembre

  • Bureau politique de l’UMP, élection du nouveau Secrétaire général
  • Examen par la commission des Affaires Etrangères du rapport pour avis de MM. André Dulait et Jean-Louis Carrère sur les crédits inscrits dans le projet de loi de finances pour 2011: mission défense (programme 178, préparation et emploi des forces)

    Nov 16 2010

    A la défense de la langue française dans le monde !

    A l’occasion de l’audition de Mme Laurence Franceschini (photo), directrice générale des médias et des industries culturelles au ministère de la culture et de la communication, par la commission des affaires étrangères et de la défense, j’ai fait part de mon inquiétude concernant le recul de la place et de l’usage de la langue française dans le monde ainsi que de la diminution des financements qui lui sont consacrés.

    J’ai enfin réitéré mon soutien à l’audiovisuel extérieur français (TV5 Monde et France 24), vecteur essentiel de notre rayonnement linguistique et proposé que la télévision, qui même si elle ne remplacera jamais les cours de langue, se mette au service de l’apprentissage de notre langue, à l’image de  la chaine internationale France 24.

    Actualité du 16 novembre

    • Réunion du bureau et du groupe UMP au Sénat
    • Audition par la commission des affaires étrangères de Laurence Franceschini, directeur général des médias et des industries culturelles au ministère de la culture et de la communication

    Nov 13 2010

    Aung San Suu Kyi enfin libérée, n’oublions pas les autres prisonniers !

    En tant qu’ardent défenseur des libertés et de la démocratie et comme présidente du groupe France-Birmanie au Sénat, je me réjouis de la libération de d’Aung San Suu Kyi (photo), après 7 longues années d’assignation à résidence.

    Une libération qui ne doit pourtant pas eclisper le triste sort de quelque 2200 prisonniers politiques, toujours privés de liberté par la junte birmane au pouvoir et qui appelle la communauté internationale à poursuivre ses efforts pour permettre un respect des droits civils et politiques dans ce pays.

    J’espère enfin, que la lauréate du Prix Nobel 1991, pourra prochainement se rendre en France afin d’y être accueillie par les parlementaires et tous ceux qui se sont mobilisés pour sa libération.

    Nov 11 2010

    Le très haut débit partout et pour tous

    Une proposition de loi a été déposée hier, que j’ai cosignée, visant à rendre davantage accessible le très haut débit en achevant le déploiement de la fibre optique et en impliquant les collectivités afin de coordonner les travaux entrepris. A l’ère de la révolution Internet, le service public local du très haut débit me semble en effet un outil indispensable dans le traitement et le partage de l’information au service de tous.

    La représentation politique des expatriés en France

    De l’institution par Colbert des Députés de la nation dans les colonies françaises à la création de l’Assemblée des Français de l’étranger, un long chemin a été nécessaire pour que les Français établis hors de France puisse participer et être représentés dans la vie politique française.

    J’ai eu l’honneur de rédiger un chapitre de l’ouvrage Loin des yeux, près du cœur : les États et leurs expatriés, portant sur l’évolution de la représentation politique de nos compatriotes installés hors de France.

    Loin des yeux, près du coeur : les Etats et leurs expatriés

    Stéphane Dufoix, Carine Guerassimoff, Anne de Tinguy

    Presses de Sciences Po – 2010

    Nov 04 2010

    Loi sur les mineurs roumains: le Conseil Constitutionnel me donne raison !

    Le Conseil constitutionnel a censuré aujourd’hui, une loi de ratification d’un accord franco-roumain conclu en février 2007 et dont j’étais le rapporteur au Sénat. L’accord visait à protéger les mineurs roumains isolés en France en organisant leur retour en urgence dans leur pays d’origine, sur décision du juge des enfants ou du parquet.

    Saisis par le groupe PS à l’Assemblée nationale, les neuf sages ont jugé que la loi présentait des garanties insuffisantes, car « lorsque la mesure de raccompagnement était prise par le parquet, aucune voie de recours ne permettait de la contester ». Une décision qui ne fait donc que confirmer les réserves, dont je m’étais faite la porte-parole à l’époque, insistant sur l’importance « de maintenir l’intervention du juge des enfants » et « le consentement du mineur » tout en estimant, comme l’ensemble du groupe UMP, qu’il ne fallait « pas retarder encore l’entrée en vigueur de l’accord ».

    Pour consulter mon rapport sur le sujet, cliquez ici.

    Nov 04 2010

    Tous les Français expatriés pourront participer aux élections européennes

    Le projet de loi relatif à l’élection des représentants au Parlement européen examiné hier en Conseil des ministres mettra fin à une injustice en rétablissant la possibilité pour tous les Français établis hors de France de participer aux élections européennes et donc de se prononcer dans les centres de vote de leur pays de résidence pour une liste française.

    Un vote qui devrait être rattaché à la circonscription Ile-de-France, même s’il eut été préférable qu’une circonscription spécifique soit créée. Cependant, l’idée d’un compromis et d’un possible rattachement aux DOM TOM semble faire son chemin. Une solution déjà envisagée par l’AFE et que j’avais évoquée dans une tribune publiée par La Croix en 2003 et dans un article du Monde en 2004. Préférée par le gouvernement, cette option a d’ailleurs été retenue par mon collègue UMP, Robert del Picchia, dans sa proposition de loi du 22 septembre dernier.

    Pour plus d’informations sur ces questions, cliquez ici.

    Nov 04 2010

    Deux eurodéputés supplémentaires désignés au sein de l’Assemblée Nationale

    Suite à la ratification par le Parlement français du Traité de Lisbonne, la France doit désigner deux eurodéputés supplémentaires. Une désignation qui se fera au sein de l’Assemblée Nationale, selon le projet de loi relatif à l’élection des représentants au Parlement européen, présenté hier en Conseil des ministres. Une déception, d’autant que vous le savez, j’avais demandé avec insistance et à de nombreuses reprises, que ces deux eurodéputés représentent nos compatriotes expatriés.

    Entré en vigueur le 1er décembre 2009, le traité de Lisbonne prévoit d’accorder jusqu’en 2014, dix-huit sièges supplémentaires au Parlement européen (photo), dont deux pour la France qui passe ainsi de 72 à 74 représentants.

    Pour plus d’informations sur ces questions, cliquez ici.

    Nov 04 2010

    Suppression de la subvention au Conseil franco-britannique

    Question écrite n° 15866 publiée dans le JO Sénat du 04/11/2010

    Mme Joëlle Garriaud-Maylam attire l’attention de M. le ministre des affaires étrangères et européennes sur la suppression de la subvention annuelle du ministère des affaires étrangères au Conseil franco-britannique, d’un montant de 70 000 euros.

    Alors qu’un sommet franco-britannique se tient ce 2 novembre en présence du Président de la République, elle s’interroge sur les raisons de cette suppression qui compromet gravement l’avenir et la poursuite des activités de cette organisation.

    Elle rappelle que le Conseil franco-britannique, créé en 1972 au moment de l’adhésion du Royaume-Uni à la Communauté européenne, est constitué de deux branches égales, l’une en France, l’autre en Grande-Bretagne, et a pour mission de renforcer les liens entre nos deux pays. Chaque année, ce Conseil organise des colloques qui permettent de confronter les approches de différents problèmes par nos deux pays et de suggérer des solutions communes. A titre d’exemple, parmi les questions débattues : les retraites, la régulation de l’audiovisuel, le traitement de l’immigration, la situation du livre, les rapports avec l’Afrique, le financement des dépenses de santé ou encore la protection de la vie privée. Un certain nombre d’ouvrages et de rapports ont été publiés à la suite de ces colloques.

    Elle rappelle enfin que la section britannique du Conseil franco-britannique n’a subi, elle, aucune diminution de sa subvention.

    En cette année de commémoration de l’appel du 18 juin 1940, et à un moment où plus que jamais l’entente doit se renforcer entre nos deux pays, elle souhaiterait savoir dans quelle mesure cette subvention pourrait à nouveau être attribuée au Conseil franco-britannique.

    Réponse du Ministère des affaires étrangères et européennes publiée dans le JO Sénat du 05/05/2011 :

    Comme le rappelle l’honorable parlementaire, le Conseil franco-britannique est né au moment de l’adhésion du Royaume-Uni à la Communauté européenne, d’une initiative commune du président Georges Pompidou et du Premier ministre Edward Heath. Sa création a été officialisée par un communiqué publié en mai 1972, à l’issue de la visite d’État de la reine Élisabeth II. Le Conseil franco-britannique est organisé en deux sections, l’une française et l’autre britannique. La section britannique a le statut de « Charity » au Royaume-Uni. La section française a le statut d’association loi 1901 et dépend en grande partie de subventions pour son financement. L’objet du Conseil franco-britannique est de contribuer à une meilleure compréhension entre les deux pays au moyen de rencontres de personnalités ou de spécialistes universitaires.

    Les rencontres organisées par le Conseil franco-britannique se tiennent alternativement en France et au Royaume-Uni et ne sont pas ouvertes au public.Elles donnent cependant lieu à des rapports qui sont, eux, mis en ligne et téléchargeables, dans le domaine des relations internationales, de la défense, de l’Union européenne, de l’économie, de la société et de l’environnement.

    Le ministère des affaires étrangères verse à la section française du Conseil franco-britannique une subvention annuelle qui s’est élevée à 70 000 € en 2010. Le dossier de demande de subvention pour 2011 est à l’étude.

    Nov 04 2010

    Suppression de la subvention au Conseil franco-britannique

    J’ai attiré l’attention de M. le ministre des affaires étrangères et européennes sur la suppression de la subvention annuelle du ministère des affaires étrangères au Conseil franco-britannique, d’un montant de 70 000 euros. Rappelant que la section britannique du Conseil n’a subi, elle, aucune diminution de ses fonds alloués, j’ai souhaité savoir dans quelle mesure cette subvention pourrait à nouveau être attribuée au Conseil franco-britannique. Pour lire la suite…

    Nov 02 2010

    Audition de M. Dov Zerah, directeur de l’Agence française de développement (AFD)

    Dans le cadre de la loi de finances pour 2011, la commission des affaires étrangères a procédé aujourd’hui à l’audition de M. Dov Zerah, directeur de l’Agence française de développement (AFD).

    Autrefois très concentrée sur l’Afrique, l’AFD est aujourd’hui également présente en Asie et en Amérique du Sud. Principal opérateur de notre aide bilatérale au développement, l’agence a élargi ses secteurs d’intervention notamment dans le domaine de la lutte contre le réchauffement climatique.

    Si j’étais au courant d’une récente étude sur le financement de « petits projets » par le biais du microcrédit en Afrique, qui avait donné des résultats très positifs, j’ai fait remarquer ma surprise de constater que, lors d’un récent déplacement en Mauritanie, certains « petits projets » comme la construction d’un hôtel par exemple, ne pouvaient pas recevoir de financements de l’AFD, en raison d’un seuil trop faible. J’ai enfin exprimé ma préoccupation concernant la situation de l’éducation au Sénégal.

    Actualité du 3 novembre

    • Audition par la commission des Affaires Étrangères de Bernard Kouchner, Ministre des Affaires Étrangères et Européennes, sur le projet de loi de finances pour 2011 (mission actions extérieures de l’Etat et aide publique au développementà

    Actualité du 2 novembre

    • Audition par la Commission des Affaires Etrangères de Dov Zerah, Drec, Directeur général de l’Agence Française de Développement (AFD) et de Ramon Fernandez, Directeur général du Trésor et de la politique économique, sur le projet de loi de finances de 2011 (mission APD)

    Nov 01 2010

    Scandale: Les Français de l’étranger oubliés par le CESE !

    Comme de nombreux sénateurs UMP représentant les Français expatriés, je me suis étonnée qu’aucune personnalité issue des milieux économiques français à l’étranger ne figure parmi les 40 nominations au Conseil économique, social et environnemental (CESE). Et ce, en totale contradiction avec un amendement, adopté lors du vote de la réforme au Parlement. Un oubli fâcheux, qui sera je l’espère, vite réparé par le gouvernement.

    Nov 01 2010

    L’horreur à Bagdad

    L’horreur ! 52 morts, 67 blessés dans un attentat dans une église de Bagdad. Révolte devant cette tuerie aveugle, cette boucherie gratuite. Quand cesseront donc les souffrances des chrétiens d’Orient. Je ne peux m’empêcher de me rappeler, ma visite il y a deux ans à un camp de réfugiés irakiens à la frontière syrienne, la détresse et la dignité de cette famille de chrétiens irakiens qui espérait un visa pour l’Europe, les yeux rougis, paupières baissées pour que l’on ne voie pas leurs larmes. Un de leurs trois enfants, récemment ordonné prêtre, avait « disparu », mot pudique pour ne pas parler de tortures et d’assassinat. Que pouvait-on donc lui reprocher ? Pourquoi en vouloir autant à ces Chrétiens qui ne demandent qu’à pouvoir vivre leur foi dans le calme de leurs églises ? Pourquoi tant de haine ? l’Islam n’est-il pas censé prêcher la tolérance, le respect de l’autre ?

    Je me souviens aussi d’une rencontre il y a un peu plus d’un an avec Monseigneur Brizard, évêque et infatigable directeur général de l’œuvre d’Orient qui clamait lui aussi son impuissance, son désespoir devant tant de massacres, d’exactions, de pillages, craignant que les Chretiens ne finissent par totalement disparaitre de ces pays du Proche et du Moyen- Orient où ils sont pourtant chez eux et ont vécu pendant des siècles en paix dans une tolérance et un respect réciproques.

    Que faire ? Comment aider ? Quelle horreur que de se sentir aussi impuissant face à de tels drames.

    Nov 01 2010

    Sénégal (28 octobre – 1er novembre 2010)

    Le projet de loi retraites, et la proposition de loi sur les femmes dans les conseils d’administration étant adoptés, je peux enfin m’envoler pour le Sénégal, pour ma première visite depuis mon élection l’année dernière comme présidente-déléguée du groupe d’amitié sénatorial France-Afrique de l’Ouest, et présidente pour le Sénégal.

    A travers mes rencontres avec le Président du Sénat, Pape Diop et le nouveau Ministre des Sénégalais de l’étranger, Sada Ndiaye (dont j’avais rencontré le prédécesseur, Madame Aminata Lô Dieng, aujourd’hui ministre des relations avec les institutions), je suis frappée par le développement de la réflexion sur la diaspora « 6ème Région du continent africain » , avec une demande d’identification, le souhait de répertorier ses membres et de mieux faire connaitre leur histoire, leur culture, leurs caractéristiques économiques et politiques. On évoque la nécessité de développer une vraie solidarité et une association de la Diaspora aux travaux de l’Union africaine, ou elle prendrait part à la réunion des Chefs d’Etat et s’impliquerait dans les Commissions Techniques pour apporter son expertise à la solution des problèmes africains.
    Outre mes rencontres avec le nouvel ambassadeur de France au Sénégal Nicolas Normand, grand spécialiste de l’Afrique, les autres responsables de l’ambassade et du consulat, notamment le Chef du service de coopétation et d’action culturelle Jean-Luc Le Bras, les conseillers Gautier Mignot et Laurent Chevallier, j’ai le plaisir de revoir les conseillers les élus à l’AFE Jean-Charles Pretet, Richard Alvarez et Hassan Bahsoun (François Chappelet étant lui retenu à Paris), les présidents de l’UFE Alain Floriet et de l’ADFE, Maryvonne Samb, Gérard Senac, président des conseillers du commerce extérieur et PDG d’Eiffage Sénégal et de rencontrer d’autres présidents d’association, Brigitte Rihaoui (association d’entraide des Français au Sénégal et Aminata Dieng (Trait d’Union ).
    C’est surtout un vrai bonheur de revoir le lycée Jean Mermoz. Lors de mon dernier passage, il y a près de deux ans, j’avais vu un établissement dont le mauvais état m’avait beaucoup inquiétée. Certes l’on m’avait présenté des plans ambitieux, mais je ne m’attendais pas à découvrir à peine 22 mois plus tard un tout nouveau lycée, flambant neuf, merveille de modernité, de haute technologie, de fonctionnalité et de respect de l’environnement. C’est son nouveau proviseur Philippe Lagier, qui arrive de Tunis où j’avais eu le plaisir de le rencontrer à la tête du lycée de La Marsa, avec l’architecte et les responsables pédagogiques, qui me font visiter les lieux.