Mai 08 2011

Quatre ans de présidence Sarkozy

Hier, samedi 7 mai, l’UMP organisait un café politique dans ses locaux de la rue de la Boétie.

Ayant été inscrite au nombre des orateurs, avec les ministres Marie-Luce Penchard, Marie-Anne Montchamp, Axel Poniatowski, président de la Commission des Affaires étrangères, et Roger Karoutchi comme animateur du débat (Jean-François Copé intervenant en clôture) j’ai tenu à souligner la qualité et l’importance du bilan du Président Sarkozy, et à m’étonner de ce décalage consternant entre les réussites de son mandat et le pessimisme désabusé des Français.

Certes la crise est passée par là, certes nos compatriotes ont souvent en politique la mémoire courte, sauf hélas pour le tout petit bout de la lorgnette,  comme ce passage au Fouquet’s le soir de son élection, rappel devenu une vraie litanie. Comme si Sarko n’avait pas le droit à célébrer sa victoire en s’entourant d’abord de ses proches, et que ce simple petit fait suffisait à caricaturer le personnage. Les anglo-saxons  appellent cela le « character assassination », (soulignant que ce sont généralement plutôt les femmes qui en sont victimes !),  et il n’y a rien de plus odieux, car il n’y a rien de plus facile.

Il semble d’ailleurs que les étrangers, eux, aient davantage pris la mesure de l’effort gigantesque mené par notre Président et son gouvernement pour assainir nos finances, protéger les français de la crise,  sauver notre régime de retraites, préserver l’emploi, mener le combat de la démocratie, refuser la démagogie en menant les réformes indispensables. Où que j’aille dans le monde, l’on me parle avec admiration de Nicolas Sarkozy, parfois même comparé à Napoléon pour son déterminisme, sa vision (la création du G20, le sauvetage des banques), sa capacité à entraîner et à réguler dans un contexte de crises mondiales (5 crises gravissimes en 4 ans !). Personne à l’étranger ne semble avoir oublié que c’est par exemple lui qui a permis d’arrêter le conflit entre la Russie et la Géorgie en sauvant l’indépendance de cette dernière en 2008.

Le très respecté ancien Secrétaire général de l’OTAN, Jan  de Hoop Scheffer me disait encore il y a une semaine combien nous pouvions être fiers d’avoir un Président qui avait su, au nom des droits de l’homme, convaincre ses partenaires de le suivre pour empêcher le massacre qui s’annonçait en Libye.

Envers nous, Français de l’étranger, il s’était engagé à ce que nous ayons des députés, comme nous le demandions depuis des décennies, et à ce que l’on introduise progressivement la gratuité de l’enseignement français à l’étranger. C’était une des promesses de campagne de François Mitterrand il y a tout juste 20 ans, mais elle n’avait jamais été tenue. Lui a permis à nombre de jeunes français de cette classe moyenne, pénalisée parce que ne pouvant s’offrir que difficilement nos écoles mais n’ayant des revenus suffisamment bas pour bénéficier des bourses de fréquenter les classes du second cycle de nos lycées.

Oui, nous pouvons être fiers de ce bilan, nous pouvons être fiers de notre Président et de son gouvernement.

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