Pour la première fois, le Directeur général du FMI est une femme. Pour la première fois, les Français de l’étranger ont un ministre. Ce début de semaine est riche en innovations prometteuses, dont je me réjouis.
Le talent de Christine Lagarde et son aisance à l’international, qui doit beaucoup à son parcours de Française de l’étranger, justifient amplement sa désignation à la tête du FMI, à un moment crucial pour l’avenir de l’Europe. Même s’il est un peu triste d’avoir encore à s’en réjouir car cela devrait aller de soi, son accession à de si hautes responsabilités constitue un signal très positif pour les femmes.
L’autre nouvelle de la semaine, la création d’un secrétariat d’Etat aux Français de l’étranger, sous l’égide du Ministère des Affaires étrangères, constitue un signal fort de la volonté de la France de renforcer ses relations avec ses expatriés.
Ce geste était particulièrement nécessaire, suite aux polémiques récentes mettant en cause les Français de l’étranger (réforme de la fiscalité, binationalité…). Plusieurs pays, en Afrique notamment, disposent d’un ministère en charge des relations avec leur « diaspora », qui leur permet non seulement d’être à l’écoute des besoins des expatriés, mais aussi d’accroître leur participation économique, politique et culturelle à la vie de leur patrie.
La nomination – certes un peu inattendue – de David Douillet me réjouit. Proche du chef de l’Etat, Secrétaire national de l’UMP, fort d’une expérience reconnue en tant que député des Yvelines, je sais qu’il serait en excellente position pour informer le gouvernement des besoins des Français de l’étranger et lutter contre les préjugés qui pèsent encore trop souvent sur eux. A 42 ans, après une carrière sportive internationale, ce double-champion olympique fort d’une expérience d’entrepreneur, d’un mandat électif (député des Yvelines) et d’engagements humanitaires (parrainage de l’opération « Pièces jaunes » au profit de la Fondation Hôpitaux de Paris) incarne aussi les valeurs d’engagement, de dynamisme et de conquête qui symbolisent la présence française à l’étranger. Connaissant son volontarisme, je sais qu’il aura à cœur de travailler en étroite concertation avec les élus des Français de l’étranger, comme il me l’a rappelé par téléphone dès cet après-midi.