La part de la France dans les échanges internationaux n’augmente plus et notre balance commerciale est régulièrement déficitaire. Pour inverser la tendance, il est essentiel d’encourager les petites et moyennes entreprises (PME) nées en France à s’ouvrir à l’international et de soutenir les PME créées par des Français à l’étranger.
Récemment nommée secrétaire nationale de l’UMP en charge des comparaisons internationales (benchmarking), il m’a semblé utile d’analyser les dispositifs d’aide à l’internationalisation des PME de différents pays. Le modèle allemand est souvent cité comme exemple à suivre en matière d’internationalisation des PME, bien que plusieurs de ses « recettes » ne puissent être automatiquement transposées dans un tissu économique français aux caractéristiques très différentes. L’enjeu n’est donc pas d’identifier les « meilleures pratiques » étrangères pour les reproduire à l’identique, « hors sol », mais plutôt de décentrer notre regard, de proposer une réflexion « du dehors », à la lumière des expériences des entrepreneurs français à l’étranger et de leur jugement sur les dispositifs d’aide aux PME d’autres pays.
Afin de susciter remarques et réactions, j’ai envoyé une brève note d’information aux 64 délégués UMP des Fédérations de l’étranger et aux 155 conseillers de l’Assemblée des Français de l’étranger implantés dans le monde entier. Je sais que nombre d’entre eux ont eu la gentillesse de la transmettre à leurs contacts dans le monde des affaires. J’ai commencé à compiler les réponses et mettrai en ligne prochainement une version enrichie de cette étude.
N’hésitez pas à me faire parvenir vos suggestions à : j.garriaud-maylam(a)senat.fr.