Heureuse coïncidence de calendrier, une heure à peine après la clôture du vote pour l’élection des Français de l’étranger, se tenait aux Invalides, en présence de Nicolas Sarkozy, une cérémonie en l’honneur des anciens combattants algériens, à l’occasion de la Journée nationale d’hommage aux harkis.
A peine informée de ma réélection, la première action de mon nouveau mandat fut donc de prendre part à cette initiative visant à rappeler le rôle des anciens combattants algériens ayant servi l’armée française durant la guerre d’Algérie – une page douloureuse de notre histoire à laquelle, native d’Algérie, je suis particulièrement sensible.
Nicolas Sarkozy s’était, en 2007, prononcé en faveur d’une reconnaissance officielle de « la responsabilité de la France dans l’abandon et le massacre de Harkis et d’autres milliers de « musulmans français » qui lui avaient fait confiance, afin que l’oubli ne les assassine pas une nouvelle fois… ». Du chemin reste encore à faire pour y parvenir et pour que la France s’engage de manière concrète en faveur de ces anciens combattants, mais le fait qu’il ait présidé la cérémonie de dimanche témoigne de sa volonté de faire progresser ce dossier délicat.