Lors de la séance des questions au gouvernement du 23 juin dernier, à la veille d’un important Conseil européen, j’interrogeais, au Sénat, le Ministre en Charge des Affaires Européennes, (lire mon intervention) sur les mesures de nature à aider la Grèce à faire face à la crise de sa dette souveraine et également à éloigner le risque d’une crise grave, économique, financière et institutionnelle de l’ensemble des pays de la zone euro.
Il y a quatre mois, déjà, l’engagement courageux et décisif du Président de la République dans la défense de la zone euro était mis en avant un peu partout dans le monde. Son implication, dimanche dernier et encore hier lors du Sommet de Bruxelles, aux côtés d’Angela Merkel, ont fini de convaincre les observateurs que Nicolas Sarkozy restait pour la France un atout précieux pour nous sortir de la crise.
Dès hier soir, le chef de l’Etat était face aux Français, sur TF1 et France 2, pour appeler au réalisme face à la crise et faire œuvre d’une efficace pédagogie pour expliquer à nos compatriotes l’étendue de la situation internationale à laquelle nous devons faire face et ce qu’elle va entrainer comme bouleversements dans notre vie quotidienne.
Comme l’a souligné le Premier Ministre François Fillon « A l’heure de la mondialisation, notre nation doit encore se moderniser et mobiliser ses forces pour préserver la maitrise de son destin ». Le gouvernement prépare donc actuellement une nouvelle série de mesures afin d’adapter notre budget à une croissance qui sera nettement plus faible que prévue. Un comportement responsable qui fait contraste avec les promesses irréalistes du candidat socialiste pour l’élection présidentielle.
Nous, Français établis hors de France, devons faire preuve de courage, de réalisme et de solidarité dans tous ces moments.
Il ne s’agit pas de faire du prosélytisme mais, au contraire, de nous unir pour le bien commun, pour la défense de cette zone euro qui est essentielle à notre prospérité et à l’avenir de nos enfants.