Juil 09 2012

L’Ordre national du mérite pour Frédéric Garcia

Remise des insignes de l'Ordre national du mérite à Frédéric Garcia, en présence de ses enfants Diego et Paloma

Il y a parfois, dans l’agitation fébrile d’une vie de parlementaire, des moments enchantés. Particulièrement à l’occasion d’une remise de décoration, non seulement parce que c’est toujours une joie de rendre hommage à une personne que l’on estime et qui a su mettre ses talents au service de la collectivité, mais aussi parce que la présence de la famille et des amis y fait régner une atmosphère d’émotion, de fierté non feinte et de bonheur partagés et très communicatifs.

Il en fut ainsi hier, en ce 9 juillet 2012 dans le magnifique salon Napoléon du Sénat pour la décoration de Frédéric Garcia. Une date choisie par Frédéric en hommage à son grand-père Gilbert Verdier, très impliqué au sein de la Résistance, décoré de la Légion d’Honneur un 9 juillet, et venu spécialement du Lot pour assister à la cérémonie, aux côtés des parents de Frédéric, de son frère , de sa compagne Sonia et de ses adorables enfants, Diego (nom de code de Gilbert Verdier pendant la Résistance) et Paloma.

Frédéric, 45 ans bientôt, est un de ces individus dont notre République peut s’enorgueillir : une personne dont la réussite doit tout à ses qualités personnelles, goût de l’effort, droiture et curiosité naturelles, envie de se dépasser et de repousser les limites du possible, mais aussi goût du grand large. Passionné d’aviation dès son plus jeune âge – il est né à Toulouse, cette ville où « les avions volent plus haut » comme le chantait Nougaro, Frédéric a toujours voulu travailler dans l’aéronautique, et ses succès y seront exceptionnels.

Ingénieur de l’ENSAEM, avec un master de Sup de Co en gestion de projets internationaux, son parcours le mène de Phnom-Penh dont il rouvre l’aéroport tout en y créant –racines occitanes obligent- une équipe de rugby « les piliers d’Angkor », jusqu’au Chili et au Mexique où il dirigera l’aéroport de Cancun avant de prendre la direction d’EADS pour le Mexique et aujourd’hui pour toute l’Amérique centrale, les Caraïbes, la Colombie, l’Equateur et le Pérou. En 2005, il vend 15 Airbus à la compagnie mexicaine Interjet de Miguel Aleman, et quelques années ans plus tard, alors que tout le monde, y compris l’Ambassadeur du Mexique en France Carlos de Icaza, présent à la cérémonie, jugeait la chose impossible, il signe avec l’armée mexicaine, le jour de la fête nationale (qui – les hasards n’existent pas – est aussi celui de son anniversaire !) et en présence des cadets de St Cyr, un contrat de vente d’une quinzaine d’hélicoptères, des PUMA 725 dernière génération, prélude à une coopération de défense entre nos deux pays, première vente militaire depuis la visite historique de Charles de Gaulle au Mexique en 1963 et son exhortation à y travailler « mano en el mano »

Très impliqué tant dans la communauté française (vice-président des conseillers du commerce extérieur, ancien consul honoraire, soutien actif des élues à l’AFE Minouche Suberville et Marie-Hélène Pontvianne) il est également un acteur important de la relation franco-mexicaine, membre du Groupe de Haut Niveau et président du comité bilatéral franco-mexicain du COMCE (équivalent de notre MEDEF International).

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