Article paru sur Gala.fr :
Alors que la polémique commençait à enfler hier, suite à son absence de communication, François Hollande a présenté ses vœux en milieu d’après-midi sur Twitter.
Même pour les vœux de Noël, la guerre de la communication fait rage chez les politiques.
Si Nicolas Sarkozy a été le premier à dégainer sur Facebook, son successeur à l’Elysée, François Hollande, a pris son temps avant de rédiger son tweet publié hier à 16h09, soit 24 heures après le message de son adversaire lors de la dernière présidentielle.
«A toutes et à tous, joyeuses fêtes de Noël; le président a une pensée particulière pour ceux confrontés à la solitude ou à la maladie» pouvait-on lire sur le comte twitter officiel de l’Elysée. Un post très ressemblant à celui écrit quelques heures plus tôt par la sénatrice UMP Joëlle Garriaud-Maylam (qui avait posté: «Très heureuses fêtes de Noël à tous, avec une pensée particulière pour ceux qui souffrent de maladie ou de solitude») ce qui n’a pas manqué de la faire réagir.
«Les voeux de #Hollande me plaisent d’autant plus que sa « pensée particulière » ressemble beaucoup à la mienne hier», a-t-elle écrit. La sénatrice des Français de l’étranger et Vice-présidente du groupe UMP du Sénat, avait d’ailleurs été la première à s’indigner du mutisme présidentiel. «Contrairement à la plupart des dirigeants européens, Hollande ne souhaite pas un heureux #Noël aux Français! Même pas un tweet! #Triste!», avait-elle écrit.
La députée UMP de Marseille y était aussi allée de sa petite pique sur le réseau social. «C’est parce que c’est est aussi la fête de la #famille que #hollande n’a pas un mot pour souhaiter un Joyeux #noel aux Français? #tolerance».
Jamais la dernière pour surfer sur une polémique, Nadine Morano avait aussi tweeté: « Ignorer les chrétiens, faire de l’électoralisme avec les musulmans, c’est au final mépriser tout le monde #Hollande”. L’ancienne ministre faisant allusion au fait que le chef de l’Etat avait souhaité à la communauté musulmane une joyeuse fête de l’Aïd en août 2012.
Un tweet de 133 caractères de François Hollande aura finalement eu raison de cette nouvelle (inutile?) polémique.