En marge des travaux de l’Assemblée parlementaire de l’OTAN, où j’ai présenté un rapport sur le terrorisme et fait adopter deux résolutions, sur le terrorisme et l’Ukraine, j’ai pu faire le point sur la relation franco-norvégienne et la situation de la communauté française à Stavanger, notamment lors d’une réunion organisée par l’Ambassadeur et en visitant la petite école française et l’institut français.
Pour ces deux institutions de Stavanger, il convient de remercier Total qui finance et gère (avec le soutien de la Mission Laïque) la petite école française et est propriétaire des locaux de l’Institut français, phare de la vie culturelle à Stavanger.
Un institut dirigé depuis plus de 20 ans par le très sympathique Marc Ordaz. Marc est une exception dans le paysage de notre présence culturelle où la plupart des responsables à l’étranger font un petit tour 3 ou 4 ans maximum- et puis s’en vont… Lui, marié à une norvégienne, est devenu une figure de la vie culturelle locale où il a largement contribué à développer la pratique du français et notre influence. C’est à lui que l’on doit par exemple d’avoir fait venir de remarquables jeunes artistes français -des « graffeurs » pour couvrir de magnifiques graffitis certaines façades de bois autour du port de Stavanger. Deux de ces jeunes graffeurs français, Ella et Piotr, vont d’ailleurs bientôt entrer ds le Guiness des records pour avoir réalisé à Stavanger, dans le cadre de l’annuelle fête du « NuArt » le plus grand graffiti au monde, sur un toit et visible seulement depuis les airs.
L’école française scolarise les enfants jusqu’à la 5ème. Elle partage les locaux d’une ancienne Kommandantur avec une école norvégienne mais devrait s’installer l’année prochaine dans de superbes nouveaux locaux, un bâtiment étant construit à cet effet – dans le respect des règles environnementales les plus strictes – par le gouvernement norvégien. Ce sera un bel ajout à la ville, au milieu de forêts (en plein centre-ville!) et de ravissants pavillons de bois. Rappelons que Stavanger, ville européenne de la culture en 2008, est la ville avec la plus grande concentration de maisons de bois en Europe, plus de 8 000 datant d’avant la 2ème guerre mondiale et près de 200 datant de la fin du 18ème.