Oct 23 2017

Londres (27 octobre 2017)

22780163_1139849606148524_7057276801233937365_nLa réunion consulaire annuelle de l’ambassade de France au Royaume-Uni a eu lieu le 27 octobre. J’essaie chaque année d’y participer, par fidélité envers les Français de Grande-Bretagne et d’Irlande dont j’ai longtemps été la représente au Conseil Supérieur des Français de l’Etranger (devenu ensuite Assemblée des Français de l’Etranger), mais aussi parce que le Royaume-Uni est l’un des pays où vivent le plus de Français expatriés. Au 31 décembre 2016, 140 224 d’entre eux étaient ainsi inscrits au registre consulaire à Londres, ce qui fait du Royaume-Uni la troisième communauté française au monde, derrière la Suisse et les Etats-Unis.

La réunion consulaire réunit nos 22 consuls honoraires autour des responsables des principaux services de l’ambassade, des consuls généraux de Londres et Edimbourg et des élus consulaires. Elle est très importante pour assurer un bon maillage de services consulaires sur l’ensemble du Royaume-Unis, dans des zones dépourvues de consulat.

La réunion a été présidée par notre nouvel ambassadeur à Londres, l’ancien ministre des affaires européennes Jean-Pierre Jouyet. Si, comme à l’accoutumée, nous avons fait un point sur les attentes des Français et les enjeux de notre présence dans ce pays, c’est bien sûr le Brexit qui a été au centre de nos discussions.

Hasard du calendrier, en fin d’après-midi, j’étais invitée à l’ambassade du Royaume-Uni à Paris pour écouter Boris Johnson, ancien maire de Londres, fervent promoteur du Brexit avant ce fatidique 23 juin 2016 et désormais Ministre des Affaires étrangères de Sa Majesté. En tournée dans quelques capitales européennes, Boris Johnson a expliqué « haut et clair » que le gouvernement britannique n’avait absolument rien contre les Européens, que les 350 000 Français vivant au Royaume-Uni apportaient beaucoup au pays et qu’il souhaitait les y garder…