Dans ce magnifique pays aujourd’hui dévasté par la guerre, la haine, les mines et les bombes, il est important à la fois de soutenir nos compatriotes qui y vivent toujours et de réaffirmer la présence de la France.
Le lycée français d’Alep, dont j’avais soutenu l’ouverture grâce à ma part de réserve parlementaire, est aujourd’hui en ruines et celui de Damas a du mal à survivre depuis son déconventionnement par l’AEFE et la fin de la réserve parlementaire.
Faute d’antenne consulaire française dans le pays, les Français de Syrie sont obligés de se rendre au consulat de Beyrouth pour leurs démarches administratives.
J’ai donc tenu à interpeller une nouvelle fois le gouvernement sur les difficultés de nos compatriotes, en prolongement du travail et du soutien que leur apporte mon amie et ex-colistière Fabienne Blineau, conseillère AFE de la zone en résidence à Beyrouth, en déposant une question écrite en faveur d’un redéploiement des réseaux consulaires et culturels français en Syrie, où notre absence pénalise Français, francophones et francophiles alors même que les valeurs francophones seraient un levier précieux pour lutter contre les extrémismes politiques et religieux.