Article paru dans Midi Libre le 4 avril 2018 :
Les anciens aviateurs ont tenu à saluer le soutien des élus. Christian Canet entre les deux sénateurs lors de la remise des diplômes d’honneur. Le président Christian Canet, accompagné de Michelle Cathala, secrétaire départementale, étaient présents, mardi 27 mars dernier, dans le salon du prestigieux siège de l’Aéro-club de France à Paris. Ils remettaient, au nom du président national, Jacques Hoffsess, le diplôme d’honneur des Réservistes de l’armée de l’Air aux parlementaires, Joëlle Garriaud Maylam, sénatrice, secrétaire de la commission de la Défense et des Armées, et Olivier Cadic, sénateur des Français de l’Étranger.
Parmi le petit nombre d’invités, l’on notait la présence du général de Corps aérien Paul Fouilland, ancien commandant en chef des forces aériennes stratégiques; le général René Perret, président d’honneur des Ailes brisées; le colonel Olivier Roquefeuil, responsable des ressources humaines de l’armée de l’Air; Stéphane Galardini, président de l’Union des gaullistes de France.
En présence du directeur de la Mémoire, représentant Rose-Marie Antoine, directrice générale de l’Onac, le lieutenant Canet a fait part aux sénateurs de la reconnaissance des anciens de l’armée de l’Air pour le soutien moral dont ils bénéficient pour leurs actions de mémoire, réalisées en France, à Poelkapelle en Belgique, à Elvington et Londres, en Grande-Bretagne, et à Fès et Meknès, au Maroc. En appui à ses propos, le président a énuméré les initiatives prises ces dernières années par l’Ansoraa et l’engagement qui était le sien en faveur du lien Armée-Nation. Dans sa réponse, le sénateur Olivier Cadic a dit le plaisir d’être honoré, ainsi que sa collègue, de cette marque de reconnaissance. Il a souhaité que le projet de restauration de la stèle mémorielle des aviateurs de Fès au Maroc, pris en charge par l’Ansoraa, se concrétise fin 2018, pour la dernière année du Centenaire de la Grande Guerre. D’autant que cette action, en lien avec l’édification du mémorial des Aviateurs au Bourget, est perçue localement comme une nouvelle contribution en faveur des liens d’amitiés séculaires existants entre les deux pays.