février 2022

Fév 23 2022

Bruxelles, Belgique (21 au 23 février) – AP-OTAN

C’est à Bruxelles que se sont tenus, cette semaine, 3 jours de réunions de l’Assemblée parlementaire de l’OTAN au sujet de la crise en Ukraine. Le positionnement de la Russie a pris un tournant crucial et l’avenir de l’Europe est donc plus incertain que jamais.

Dès le premier jour de mon déplacement, le bureau parlementaire s’est réuni autour de son président, le député américain Gerry Connolly. Notre réunion fut suivie d’un déjeuner de travail au siège de l’OTAN : la délégation française fut en effet invitée par notre ambassadrice Muriel Domenach, représentante permanente de la France à l’OTAN.

Dans l’après-midi, j’ai pris part à une réunion à huis-clos de notre commission permanente, réunie conjointement avec le Conseil de l’Atlantique Nord, le Secrétaire général de l’OTAN, les chefs des délégations parlementaires et les ambassadeurs des 30 Etats membres.

Enfin, en ma qualité de présidente du groupe PPE et associés (droite et centre droit), j’ai conduit une réunion (en présentiel et par visioconférence) rassemblant les parlementaires européens de droit et du centre droit.

L’ensemble des réunions de cette première journée ont couvert la crise en Ukraine et les conséquences de celle-ci sur le reste de l’Europe. Beaucoup de tensions, des bruits de bottes qui se rapprochent. La décision de Poutine de reconnaître deux régions séparatistes d’Ukraine est une violation du droit international, une provocation inadmissible que ni l’OTAN, ni l’Union Européenne ne sauraient tolérer. La prochaine étape sera probablement l’entrée des tanks russes sur le sol ukrainien au prétexte que ces régions séparatistes appelleraient la Russie à l’aide. Jamais l’Ukraine n’aura eu autant besoin de notre soutien et de notre solidarité. Jamais l’Europe et l’OTAN n’auront eu autant besoin de fermeté, de courage et d’unité.

Peut être une image de 1 personne, position debout et plein air

Fév 08 2022

Tribune (Libération) : Coronavirus – Les familles victimes de violences domestiques durant le confinement

Le confinement peut être un piège terrible quand il enferme une famille dans la terreur permanente des insultes, des cris et des coups.

La délégation aux droits des femmes du Sénat à laquelle j’appartiens, a lancé un appel pour protéger les femmes et les enfants victimes de violences domestiques durant le confinement. Plus d’une centaine de mes collègues parlementaires et moi-même demandons au gouvernement de prendre des mesures adéquates. « En annonçant la mise en place d’un plan de continuité pour protéger les victimes de violences conjugales, la secrétaire d’Etat chargée de l’Egalité entre les femmes et les hommes et de la lutte contre la discrimination Marlène Schiappa a anticipé ce danger. Le maintien du numéro d’appel 3919 est une excellente initiative et il faut remercier les écoutants qui continuent d’exercer cette mission dans des conditions beaucoup plus complexes ». Ce dispositif d’écoute, salutaire, doit toutefois être renforcé pour répondre aux interrogations qui demeurent : comment fuir le domicile d’un conjoint violent en période de pandémie ? Comment protéger les victimes résidant hors de France ? Comment secourir les victimes dans l’incapacité de joindre d’elle-même le 3919 ?

Vous pouvez retrouver notre tribune relative aux violences domestiques durant la pandémie sur le site de Libération.

Fév 01 2022

1ère anniversaire du coup d’Etat en Birmanie : mon appel à la solidarité (Le Figaro)