C’est à Bruxelles que se sont tenus, cette semaine, 3 jours de réunions de l’Assemblée parlementaire de l’OTAN au sujet de la crise en Ukraine. Le positionnement de la Russie a pris un tournant crucial et l’avenir de l’Europe est donc plus incertain que jamais.
Dès le premier jour de mon déplacement, le bureau parlementaire s’est réuni autour de son président, le député américain Gerry Connolly. Notre réunion fut suivie d’un déjeuner de travail au siège de l’OTAN : la délégation française fut en effet invitée par notre ambassadrice Muriel Domenach, représentante permanente de la France à l’OTAN.
Dans l’après-midi, j’ai pris part à une réunion à huis-clos de notre commission permanente, réunie conjointement avec le Conseil de l’Atlantique Nord, le Secrétaire général de l’OTAN, les chefs des délégations parlementaires et les ambassadeurs des 30 Etats membres.
Enfin, en ma qualité de présidente du groupe PPE et associés (droite et centre droit), j’ai conduit une réunion (en présentiel et par visioconférence) rassemblant les parlementaires européens de droit et du centre droit.
L’ensemble des réunions de cette première journée ont couvert la crise en Ukraine et les conséquences de celle-ci sur le reste de l’Europe. Beaucoup de tensions, des bruits de bottes qui se rapprochent. La décision de Poutine de reconnaître deux régions séparatistes d’Ukraine est une violation du droit international, une provocation inadmissible que ni l’OTAN, ni l’Union Européenne ne sauraient tolérer. La prochaine étape sera probablement l’entrée des tanks russes sur le sol ukrainien au prétexte que ces régions séparatistes appelleraient la Russie à l’aide. Jamais l’Ukraine n’aura eu autant besoin de notre soutien et de notre solidarité. Jamais l’Europe et l’OTAN n’auront eu autant besoin de fermeté, de courage et d’unité.