« Ils avaient la France au cœur, Ils sont venus mourir pour elle ».
Lors des deux derniers conflits mondiaux nombreux ont été les Français de l’étranger venus mourir sur notre sol pour nos libertés. Si des plaques ou des monuments ont été érigés à leur mémoire à l’etranger (Comme le magnifique monument du cimetière principal de Mexico où la plaque -financée par ma réserve parlementaire en 2009- au lycée français de Sao Paulo), rien n’avait été fait sur le sol français avant la plaque apposée en 2004 à mon initiative au premier étage de la galerie d’honneur des Invalides et inaugurée alors par la ministre des affaires étrangères Michelle Alliot-Marie et son Secrétaire d’Etat aux Anciens Combattants Hamlaoui Mekachera.
En cette année du centième anniversaire de l’Armistice, nous ne pouvions pas ne pas honorer la mémoire de nos morts pour la France. Avec l’aide du Général Jean-Paul Paloméros, mon co-president de l’Association internationale des Réservistes citoyens, et parallèlement à la cérémonie organisée quelques jours plus tard à l’Arc de Triomphe par Michèle Malivel pour l’AFE, nous avons donc organisé une cérémonie de dépôt de gerbes devant cette plaque, précédée d’une magnifique et émouvante messe présidée par Monseigneur Antoine de Romanet, évêque aux Armées (et ancien curé de la paroisse Saint-Louis de France à Washington) en hommage aux Français de l’étranger morts pour la France.
Merci à la soixantaine d’élus consulaires ayant fait l’effort de venir un dimanche matin effectuer avec nous ce devoir de mémoire. Merci également pour leur présence à la sénatrice honoraire des Français de l’étranger Christiane Kammermann, au général Christophe de Saint-Chamas, gouverneur des Invalides et aux nombreuses autres autorités militaires – dont le représentant de la Ministre des Armées Sébastien Maloingne, le représentant du Chef d’Etat-major des Armées le général Hervé Bertrand, au général Beauchesne, président de la FACS (Fédération des Anciens Combattants hors de France) pour leur présence à ces cérémonies ainsi qu’à la réception qui a suivie au Salon des Colonnes.