juillet 2019

Juil 28 2019

Loi 5G

En cette fin de session le Sénat a activement et de manière constructive travailer avec le Gouvernement et l’Assemblée Nationale sur la proposition de loi LREM visant à sécuriser le déploiement de la 5G, technologie mobile qui offre de bien meilleurs débits et facilite la connexion d’objets communicants, mais expose à une plus grande vulnérabilité.

La commission des affaires économiques du Sénat a modifié la proposition de loi pour trouver un juste équilibre entre les impératifs de sécurité et les besoins des entreprises et des usagers de la 5G.  Ma collègue et amie Sophie Primas qui présidente la commission des affaires économiques a ainsi résumé la position de sa commission « nous avons adopté une démarche constructive en vue d’obtenir un accord lors de la commission mixte paritaire t ».

 

Le texte  a finalement été  adopté mercredi 24 juillet lors d’ un ultime vote du Sénat à main levée au Sénat, avec le soutien de l’ensemble des groupes. Son adoption témoigne de la bonne entente globale entre les députés et les sénateurs.  La loi met en place un nouveau régime d’autorisation préalable à l’exploitation des équipements 5G, afin de renforcer la sécurité de ces futurs réseaux.  Catherine Procaccia, rapporteur LR a  précisé qu’elle « fait l’objet d’un consensus politique et ses dispositions doivent entrer rapidement en vigueur ».

Rappelons que cette loi , aussi appelée Loi Huawei, du nom du gérant chinois, estéit urgnte car  l’arrivée de la  5G sera effective dans plusieurs grandes villes françaises dès 2020.  Face à de réels risques d’espionages et des menaces non virtuelles sur des secteurs stratégiques, le Parlement  a du légiférer.  A l’avenir sur certains équipements électriques, les opérateurs devront adresser une demande d’exploitation au Premier Ministre, qui se prononcera dans les deux mois.

Particulièrement  sensible à la question de notre souveraineté, j’avais déposé en 2017 une proposition de résolution relative à la création d’une commission d’enquête sur les contrats cadres passés entre le ministère de la Défense et Microsoft  et j’avais pris la parole en public   à ce sujet.

http://www2.senat.fr/leg/ppr17-027.html

https://www.publicsenat.fr/article/politique/accord-microsoftdefense-une-question-de-souverainete-nationale-selon-joelle

Géopolitique (8 et 11 juillet)

Le 8 juillet 2019, j’ai parrainé et introduit le colloque « Le Golfe Persique : une dynamique de crise perpétuelle » au Sénat. Je tiens à féliciter Loïc Tribot-La Spiere, président du think tank CEPS (Centre d’études, de prospective et de stratégie) pour son organisation.

A l’échelle historique, l’apparition et le développement depuis quelques décennies sur la côte ouest de nombreux états arabes est très récente.

Le Golfe est depuis 27 siècle la grande voie d’échange entre la Méditerranée et l’Océan Indien. L’Empire Perse s’y est mis en place, de l’Indus aux rives du Levant. Il fut à ce point essentiel qu’il y a 23 siècles les Grecs établirent un comptoir sur la petite île de Faylaka au large de l’actuel Koweït.

Au Moyen Age avec l’Empire arabe des Abassides de Bagdad, le Golfe est au centre de l’embryon de commerce mondial. Les marins partent de Bassorah sur le Chatt-Al-Arab et naviguent poussés par la mousson (un mot arabe) vers tous les ports de l’Océan Indien.

Mais c’est aussi l’époque où l’Empire Perse se reconstitue, celui des Séfévides. Il s’appuie sur l’Islam Chiite dont les principaux sanctuaires sont en Mésopotamie.

Deux siècles plus tard l’Empire Ottoman remplaça l’Empire Perse, mais ne parvint à prendre le contrôle que de la partie nord du Golfe.

Au XVIème siècles les Européens sont de retour et les Portugais qui ont franchi le Cap de Bonne Espérance prennent le contrôle du Détroit d’Ormuz pour supplanter le commerce arabe avec l’Inde. Les Hollandais chassèrent les Portugais avant de laisser la place aux Britanniques. Au XVIIIème siècle les navires de l’East India Company, devenue progressivement maître de l’Inde, remontent régulièrement jusqu’au Koweït, forteresse contrôlée par une tribu arabe. L’Emirat devient une étape majeure de la route des Indes : Gibraltar, Malte, Chypre, Haïfa avant de traverser le désert de Syrie …. Puis d’arriver à Koweït…. Où on embarque pour Bombay.

Pour éviter que leurs navires ne soient attaqués par les pirates qui s’abritent dans les ports, les Britanniques passent en 1823 un accord avec eux et leur versent un tribut. La Côte des Pirates devint alors la «Trucial Coast » ou Côte de la Trêve. Progressivement ces accords se transformeront en protectorats.

Dès 1820 les Britanniques avaient signé un accord avec le Roi du Bahreïn et sont intervenus dans un conflit contre le Qatar, finalement aussi pris sous la protection anglaise.

La percée du canal de Suez ne changea pas fondamentalement la donne et la Pax Britannica pacifia la région. Mais le Golfe un peu endormi va dès le début du XXème siècle retrouver son importance stratégique. Il y a à cela 3 raisons :

1. L’Allemagne s’allia à l’Empire Ottoman et élabora le projet de chemin de fer Berlin Bagdad, prévu jusque Bassorah et même Koweït.

2. La découverte de pétrole

3. Le début de l’épopée de Abdel-Aziz Ibn Saoud qui conquit La Mecque et unifia la péninsule arabique

Si la poussée allemande fut stoppée, la découverte du pétrole et la création de l’Arabie des Saoud modifia durablement la donne dans l’entre deux guerres.

C’est en Perse, à Bakou au bord de la Caspienne, dans l’Empire Russe que l’on trouva le pétrole. Le Shah d’Iran demanda alors aux Britanniques d’en chercher sur son territoire et leur accorda une concession. Pendant plusieurs années un riche Anglais, Knox d’Arcy en chercha dans le nord de l’Iran actuel. Au bord de la faillite il

déplaça son exploration sur les rives du Goflfe Persique là où l’o dit que du feu sort de terre. C’est le cas à Majid-i-Suleiman où il fora en 1908… avec succès. Le pétrole coule à flots et un pipeline de 200 km est construit pour l’acheminer sur le Chatt-al-Arabe. Une première raffinerie est aussi construite. En 1909 l’Anglo Persian Oil Company est fondée avec des capitaux anglais et hollandais. C’est le début d’une longue histoire entre le Golfe et le pétrole.

Dès le début du XIXème siècle, poussée par le Wahhabisme et une volonté de réformer l’Islam, la tribu des Saoud a conquis La Mecque. Mais les troupes de Mehemet Ali les en chassèrent pour le compte des Ottomans. A la fin du siècle ils retentèrent mais échouèrent à nouveau. Leur chef trouva refuge au KoWeït où il noua des liens avec les Britanniques de l’East Indian Company. Fort de leur soutien financien Abdel-Aziz Ibn Saoud reconquit sa capitale Riyad en 1902, sa région en 1904 avant de s’emparer en 1913 de toute une partie de la côte occidentale du Golfe. Le premier conflit mondial lui permit ensuite de s’emparer des côtes de la Mer Rouge.

 

C’est au lendemain de la Première guerre mondiale que les frontières des états actuels furent tracées.

Si la frontière orientale de l’Irak correspond à celle du traité de 1639 entre la Perse et l’empire Ottoman, si la frontière avec la Syrie a été tracée par le Premier ministre anglais Lloyd George et le Président du conseil Georges Clémenceau, pour la frontière sud, ce fut plus compliqué à cause de la poussée des guerriers saoudiens. Ils voulaient allaient jusqu’à l’Euphrate et annexer le Koweït. Il a fallu que la Royal Air Force intervienne pour contenir la poussée saoudienne. Les britanniques durent aussi contenir par l’aviation la poussée des saoudiens vers la méditerranée. Malgré la protection des Britanniques le chérif Hussein dut fuir La Mecque qui passa sous contrôle saoudien. Ibn Saoud noua alors une alliance avec la Californian Arab Standard Oil Company qui devint l’Aramco en 1944.

L’alliance entre Ibn Saoud et les Américains se renforça en 1945 quand se tint sur un navire de guerre dans le canal de Suez une rencontre entre Ibn Saoud et le Président Roosevelt. Les Américains obtinrent l’installation d’une grande base à Dhara en bordure du Golfe pour assurer la sécurité de l’Arabie Saoudite. En échange les Saoudiens garantissaient pour 60 ans la concession de l’Aramco, agrandie.

Bref, les frontières des principaux pays sont fixées dans l’entre deux guerres Il y a deux états modernes, l’Irak et l’Iran et un état ancré dans des traditions nomadiques, l’Arabie Saoudite. Tout serait demeuré stable sans deux retournements géopolitiques majeures. Le premier en Irak en 1958 et le second en Iran en 1979. Il s’agit des deux états les plus peuplés, les plus en contact avec les Occidentaux et les plus transformés par l’essor de la production pétrolière. Ces retournements géopolitiques sont les causes principales des 3 guerres du Golfe.

 

Aujourd’hui la crise s’est déplacée vers le Sud là où entre l’Iran et l’Arabie Saoudite se trouvent des petits états.

En comparaison de l’Irak, l’Iran et l’Arabie Saoudite, trois grands états, les Emirats – Bahreïn, Qatar et Emirats Arabes Unis – semblent bien peu de chose même s’ils regorgent de richesse..

Démographiquement ces trois états pèsent 13 millions d’habitants ( EAU 9,2 – Qatar 2,3 – Bahreïn 1,5) quand l’Arabie Saoudite en totalise 33, l’Irak 40 et l’Iran 82…..

A lui seul l’Iran en compte autant que tous les autres.

Mais si leur population est réduite et s’ils sont loin des grands champs de pétrole qui sont dan l’Upper Gulf près du Chatt el Arab, ces petits états se trouvent dans la partie la plus stratégique du Golfe, en bordure du Détroit d’Ormuz. Là se trouvent les îles occupées en 1977 par les troupes du Shah. Téhéran s’y tient. Dans le détroit comme les eaux sont peu profondes, les gros navires passent par la partie sud du Détroit . par un rail large de moins de 1 km , 16 millions de barils de pétrole sortent chaque jour du Détroit.

Face aux îles iraniennes, se trouvent 7 émirats qui depuis 1971 et le départ des Britanniques forment une fédération , les Emirats Arabes Unis.

C’est dans cette région que toutes les tensions se concentrent entre Qatar (soupçonné de liens avec l’Iran) et Arabie Saoudite, entre l’Iran et ses voisins etc….

Les principales conclusions seront présentées dans un prochain numéro de la Revue de Défense nationale.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Cet échange fut suivi d’un dîner-débat le 11, avec notre cercle de réflexion et de prospective géopolitique « Des ailes pour l’avenir » (créé par Éric Trappier, PDG de Dassault Aviation) autour de Bernard Bajolet, grand ambassadeur et ex patron de la DGSE sur le thème de l’influence française dans le monde aujourd’hui.
Je ne saurais trop vous recommander la lecture de son livre « Le soleil ne se lève plus à l’Est »

 

Juil 07 2019

Monaco (5 et 6 juillet)

Rencontre au Ministère de l’Intérieur

Merci au Ministre de l’intérieur et conseiller du gouvernement monégasque Patrice Cellario de m’avoir longuement reçue vendredi 6 juillet en compagnie du commissaire Eric Bastide dans ses très élégants bureaux du Ministère pour parler sécurité, Monaco étant pour moi un exemple à suivre de bonnes pratiques en ce domaine.

Patrice Cellario, docteur en énergie physique, est un homme affable, modeste, très impliqué dans ses différents domaines de responsabilité. C’est la toute première fois depuis l’adoption en 1962 de la Constitution qu’un Monégasque – et non un Français – occupe ce poste clef au périmètre considérable puisque l’on compte au nombre de ses missions la sécurité bien sûr, qu’elle soit civile, publique ou numérique, mais aussi l’éducation, la jeunesse et les sports, la culture et la recherche ou encore l’instruction des demandes de résidents les relations avec les cultes.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Bien évidemment l’on ne peut transposer fidèlement à un autre État l’ensemble des mesures prises à Monaco, tout petit territoire avec 9400 monégasques et 38000 étrangers. Mais la réussite absolue en ce domaine – sans aucune violence endogène et avec moins d’un acte de délinquance tous les deux jours, nous interpelle.

Les secrets de cette réussite qui font de Monaco “a safe city”, une des villes les plus sûres du monde (le ministre parle lui de “quiétude”) , tiennent essentiellement selon le ministre en une politique de prévention et de répression/sanctions sous-tendue par une conjonction de moyens et de volonté. La prévention se décline en chartes établies avec les professionnels et des appels réguliers à la vigilance, le degré de sûreté étant tel à Monaco que beaucoup en oublieraient les précautions élémentaires d’usage.

La vidéosurveillance joue aussi un rôle très important. Monaco a été un des tout premiers États à implanter, dès le début des années 1980, des caméras vidéo sur son sol. Il y en a aujourd’hui plus de 800, et on en trouve dans tous les lieux publics, y compris les ascenseurs. Alors que dans de nombreux pays l’usage des caméras fait polémique, à Monaco on s’en réjouit et les monégasques en redemandent, n’hésitant pas à en réclamer s’ils s’aperçoivent d’un possible angle mort près de chez eux… Monaco réfléchit également à utiliser des techniques de reconnaissance faciale… Un avantage non négligeable de cette vidéosurveillance est bien évidemment une rationalisation des efforts, avec la possibilité de consacrer une majorité des policiers monégasques à des tâches plus importantes.
Et bien évidemment la certitude pour les délinquants d’être traduits en justice avec de très lourdes peines a un effet extrêmement dissuasif..

 

Rencontre avec les élus consulaires à la Maison de France

Plaisir de retrouver nos trois élus consulaires, représentant les 7528 Français résidant à Monaco : Michelle Mauduit, ancienne inspectrice d’académie et présidente du comité d’entraide française de Monaco, Jean-Luc Delcroix, directeur de la Poste de Monaco et également conseiller AFE, et le benjamin, Jean-Christophe Romanet, responsable informatique et s’étant beaucoup impliqué -avec succès- dans les questions délicates de fiscalité des résidents français en principauté.

Cette rencontre m’a notamment permis de découvrir la Maison de France, un très beau bâtiment de style «Belle Époque» sur quatre niveaux, fondée en 1928 par le Comité de Bienfaisance de la Colonie Française de Monaco avec le soutien de S.A.S. le Prince Louis II, Souverain de Monaco et de Gaston Doumergue, Président de la République Française.
Depuis juillet 2014, la Maison appartient à l’État monégasque qui y a fait d’importants et indispensables travaux de rénovation et l’a mise à la disposition de la Fédération des Groupements Français de Monaco dans le but, notamment, de réunir, héberger et défendre les intérêts moraux et matériels des Associations adhérentes et de promouvoir les relations culturelles économiques sociales et intellectuelles entre la principauté et la France.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La Maison de France, sous la présidence de Michelle Mauduit et la présidence d’honneur de l’ambassadrice Marine de Carné (que j’ai eu le plaisir de rencontrer longuement ensuite) a ainsi mis en place un remarquable programme d’animation culturelle, avec des conférences (sur Yves Klein, la femme ds l’histoire de l’Art, le service public et la culture par Patrick de Carolis, le traité de Versailles) des concerts, des expositions.

J’ai ainsi eu le privilège d’admirer la très belle exposition de Laurent Papillon, professeur agrégé d’arts plastiques, sur le thème «Rivages » . Il y traite avec beaucoup de force mais aussi de sensibilité, avec le soutien d’outils numériques et de vidéos/interviews installés sur les quatre niveaux de la Maison, des migrations et des incompréhensions voire de l’indifférence qu’elles suscitent sur les deux rives de la Méditerranée.
Son installation « Coraux », alliant moulages de membres humains et morceaux de bois flotté est particulièrement poignante dans son interprétation très réaliste des drames terribles vécus par ces migrants

Base d’Istres – France (4 juillet)

En déplacement avec le Chef d’Etat-major de l’armée de l’air, le général Philippe Lavigne, et avec une partie de notre commission des affaires étrangères du Sénat, sur la base d’Istres, pour faire un point sur nos capacités aériennes dans cette base aérienne centenaire mais ultra-moderne et à vocation nucléaire.

Je ne m’étais pas rendue sur cette base aérienne, la BA125, depuis mon année d’auditrice IHEDN il y a 20 ans, et ai pu y apprécier des changements majeurs, avec notamment l’accroissement du spectre de ses missions (dissuasion, essais, hub logistique aérien inter-armées) et l’élongation géographique du périmètre des entités lui étant rattachées (de Narbonne à Nice – les aviateurs en mission Sentinelle à Nice ayant d’ailleurs été les premiers sur le site lors de l’attentat du 14 juillet 2016).

Sa piste, longue de 5000 mètres, est la plus longue d’Europe au cœur d’une entité de 2300 hectares et 500 bâtiments. 5000 personnes y travaillent dont 4000 militaires. 5000 tonnes de fret et 10 000 personnes y transitent chaque année et la nouvelle capacité MRTT avec le Phœnix d’Airbus fera passer le flux à 100 000 passagers d’ici 2023.L’emprise accueille toutes les composantes de la dissuasion nucléaire aéroportée : missiles, avions ravitailleurs, transmissions et infrastructures spécifiques comme les zones d’alerte et de stockage des armes.

La 31ème Escadre de Ravitaillement en Vol et de Transport Stratégiques comprend désormais toutes les unités des forces aériennes stratégiques (FAS) et la base accueille, lors de déplacements réguliers et d’opérations majeures des FAS, les Rafale B de la base aérienne 113 de Saint-Dizier.

Une mission essentielle de la BA125 est la protection de nos compatriotes, avec :

– l’ escadron de défense sol-Air (Mamba, Crotale NG, lutte anti-drone)

– l’ escadron de défense, le plus important de France avec 350 commandos

-la brigade de gendarmerie de l’air, plus spécifiquement dédiée au filtrage du site, à l’escorte et à l’animation du réseau renseignement avec les services extérieurs.

Face à l’arc de crise, la BA 125 assure une mission de projection de force et de puissance (Opérations Harmattan, Serval, Barkhane).

Je ne saurais jamais assez dire combien nous devons être reconnaissants à nos militaires qui mettent tout leur courage et leurs compétences dans la Défense de nos valeurs et de nos compatriotes.

Cette journée à Istres nous a parfaitement démontré l’étendue et l’excellence de leurs talents.

Malheureusement, devant poursuivre mon déplacement en principauté de Monaco après Istres, je n’ai pu rentrer sur le tout nouveau Phœnix d’Airbus (je l’avais visité au salon du Bourget) pour lequel a été construit un immense hangar (avant-dernière photo) et donc voir les opérations impressionnantes de ravitaillement en l’air de Mirages 2000 et de Rafale. Mais je ne peux résister au plaisir un peu jaloux d’ajouter une photo prise par un de mes collègues de ce ravitaillement…