janvier 2019

Jan 31 2019

Réponse du Ministre des Affaires Etrangères à ma question écrite sur le Grand Débat

Réponse de M. le ministre de l’Europe et des affaires étrangères
Publiée le : 31/01/2019, page 572

Texte de la réponse :

La participation des Français de l’étranger au grand débat national est non seulement prévue, mais encouragée afin que leurs contributions, à l’instar de celles des Français de métropole et d’Outre-mer, permettent d’apporter des solutions pour l’avenir de la France. La lettre aux Français du Président de la République mentionne d’ailleurs explicitement les Français de l’étranger comme invités à participer activement au grand débat national. La plateforme dédiée étant désormais accessible en ligne, nos compatriotes de l’étranger peuvent, comme l’ensemble des Français, alimenter directement les réflexions dans le cadre du grand débat. Les postes diplomatiques et consulaires ont été invités à diffuser largement les informations relatives à cette plateforme. Nos compatriotes peuvent également participer aux débats organisés localement par des citoyens, les élus, les associations. Le réseau diplomatique, consulaire et culturel comme les établissements français à l’étranger peuvent bien sûr être contactés afin de déterminer si, compte tenu des circonstances locales et avec toutes les garanties nécessaires de sécurité, des salles peuvent être mises gratuitement à disposition des organisateurs.

Jan 25 2019

Chrétiens d’Orient, minorités… Aider l’Irak à rendre justice

Le 22 janvier, je suis intervenue en séance afin de défendre la proposition de résolution européenne de mon collègue Bruno Retailleau, visant à assurer un mécanisme de justice transitionnelle en Irak.

vidéo de mon intervention

 

 

Très engagée en faveur des Chrétiens d’Orient, pour lesquels j’avais lancé un appel parlementaire en 2014 cosigné par une soixantaine de collègues, et à destination desquels j’avais fléché des fonds au titre de la réserve parlementaire, j’ai tenu à aller à leur rencontre à Erbil, au Kurdistan irakien, en avril 2015. Là-bas, j’ai pu constater par moi-même les terribles stigmates laissés par ces conflits armés lors desquels les populations civiles ont été touchées très lourdement. Ces stigmates sont de plusieurs natures ; humains, psychologiques, infrastructurels, économiques, politiques…

Les élections législatives du 12 mai dernier donnent un signe d’espoir, que M. Adel ABDEL-MAHDI est à même de saisir et de consolider : pour autant, rien ne sera simple, car la structure entière de l’Etat et de la société irakienne a ainsi été bouleversée, abîmée, endommagée en profondeur, et il faut y créer les conditions favorables à une restructuration profonde.

Ces conditions passent d’abord par l’exercice d’une justice stricte mais surtout méthodique, qui ne laisse rien passer mais ne sombre pas non plus dans la démesure. Seule cette justice respectueuse du droit international pourra amener à la réconciliation entre groupes ethniques et religieux, à la reconstruction sociétale, et à terme, comment ne pas en formuler le vœu : au renforcement démocratique et à la prospérité économique.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Jan 24 2019

Renforcer l’attractivité de la France pour les étudiants internationaux

J’ai décidé d’évoquer en séance les bourses d’études accordées aux étudiants internationaux durant le débat sur la politique d’attractivité de la France à leur égard tenu le 16 janvier au Sénat. Je suis prête à accepter la très forte augmentation des frais d’écolage à condition que cela serve à augmenter les bourses pour les étudiants les plus méritants. Mme la Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche y a apporté une réponse complète et rassurante.

➡️ Le texte de mon intervention, ainsi que la réponse de Mme la Ministre Frédérique Vidal

Pour mieux comprendre le contexte qui m’a poussé à poser cette question, il faut connaître quelques éléments statistiques.

La France a accueilli plus de 343 400 étudiants au cours de l’année 2017-2018. Ces étudiants viennent de toutes les régions du Monde.

La masse mondiale d’étudiants ne cesse d’augmenter.

Pourtant, les grandes écoles et universités françaises peinent à capter ce nouveau « marché », et ont enregistré un décrochage de 2,4 points en 10 ans.

Notre pays ne peut plus rester en retrait de ce mouvement massif. Il faut développer une politique d’excellence, seule à même d’éveiller la curiosité des meilleurs étudiants, et d’en faire à terme des ambassadeurs de qualité portant haut les couleurs de la recherche et de l’enseignement supérieur français, et travaillant pour la France, y compris sur le territoire national.

La stratégie affichée par le gouvernement est apparemment ambitieuse ; mais elle comporte trop de zones d’ombres. Il n’a pas su, à l’heure actuelle, créer les conditions de cette équation qui bénéficierait pourtant à tous, notamment en raison ;

– du flou général sur les modalités d’attribution des bourses et exonérations
– de la mise en précarité des Alliances françaises par le tarissement du soutien financier
– des difficultés d’accès aux stages et premiers emplois pour ces étudiants
– de l’hypercomplexité des démarches …

Par ailleurs, le fonds d’amorçage « Bienvenue en France » ne doit pas être cantonné à un simple effet d’annonce sans réelle augmentation des budgets alloués…

Jan 17 2019

Question à la Ministre Frédérique Vidal quant à l’attractivité de la France à l’égard des étudiants internationaux

Lors du débat « Quelle politique d’attractivité de la France à l’égard des étudiants internationaux ? » tenu au Sénat ce mercredi 16 janvier 2019, j’ai souhaité interpeller la Ministre de l’Enseignement Supérieur concernant la place de la France dans les choix d’études à l’étranger des étudiants internationaux.

Je vous copie ci-dessous le texte de mon intervention, tel que publié au Journal Officiel, suivi de la réponse de la Ministre.

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Le « marché » des jeunes étudiants à l’étranger pourrait quasiment doubler d’ici à 2025, pour atteindre 9 millions d’individus ; la France ne peut se permettre de rester en marge de ce mouvement massif. Le risque de décrochage est avéré ; le nombre d’étudiants étrangers accueillis a baissé de 8,5 % entre 2011 et 2016.

La France n’occupe plus aujourd’hui que la quatrième place des pays d’accueil, et beaucoup de pays concurrents accroissent énormément le nombre d’étudiants en mobilité dans leurs universités.

Certes, nous ne pouvons nous contenter de mesurer notre attractivité par le seul effectif d’étudiants étrangers. Ce qui compte, c’est moins le nombre que le fait d’attirer les meilleurs ; ce sont ces derniers qui contribueront à l’excellence de notre système d’enseignement et de recherche, qui seront en capacité d’être nos ambassadeurs dans leurs pays. Or, ne nous voilons pas la face, aujourd’hui, la France est un second choix.

La stratégie affichée par le Gouvernement est ambitieuse, mais elle comporte trop de zones d’ombre. Le décuplement des frais de scolarité des étudiants extracommunautaires pose question. Je ne suis pas contre une augmentation de ces frais – le prix est aussi perçu comme un élément de valeur, c’est un facteur d’attractivité, car il donne une image positive aux formations –, mais encore faut-il développer les bourses pour pouvoir compenser cette hausse. Or, à cet égard, il reste trop de zones d’ombre dans votre stratégie.

Par conséquent, pourrions-nous avoir des précisions sur l’augmentation de ces bourses, ainsi que sur le guichet unique, l’accueil, la simplification des démarches pour qu’il ne s’agisse pas de vœux pieux ? J’aimerais également connaître la nature du financement du nouveau fonds d’amorçage Bienvenue en France. Je le rappelle, si l’accueil des étudiants étrangers coûte, chaque année, 3 milliards d’euros à la France, il lui rapporte 4,65 milliards d’euros. Il s’agit aussi, au-delà de l’enjeu culturel, d’un enjeu économique, mais nous devons pouvoir bien accueillir ces étudiants.

 

Réponse de Mme Frédérique Vidal,ministre de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation.

Vous avez raison de l’affirmer, madame la sénatrice, la politique d’exonération de droits et d’attribution de bourse est extrêmement importante.

Dans un certain nombre de pays, y compris européens, les droits d’inscription pour les étudiants extracommunautaires oscillent entre 6 000 et 8 000 euros. En Chine, qui a été évoquée, les droits d’inscription des étudiants non chinois s’élèvent à 4 000 euros, et je vous laisse faire le parallèle avec le niveau de vie en Chine…

Cela dit, eu égard à ces droits d’inscription particuliers, les établissements peuvent aussi mener une politique de bourse extrêmement proactive. C’est donc toute une dynamique qui doit se mettre en place, parce que – vous avez raison de le rappeler – la France est toujours au quatrième rang en valeur absolue, du point de vue du nombre d’étudiants internationaux accueillis, mais elle ne fait plus partie des vingt pays qui progressent le plus.

C’est la raison pour laquelle nous avons pris le temps de construire un plan complet d’attractivité et de travailler les questions de visa, de stage, d’emploi des diplômés, ou encore de cautionnement de logement ; nous avons voulu présenter un plan global qui garantisse cette meilleure attractivité.

Nous avons d’ores et déjà triplé le nombre de bourses et d’exonérations de droits, sur des fonds publics. Il s’agit bien de nouveaux fonds de financement ; les 10 millions d’euros déboursés par mon ministère ne sont pas une requalification d’autre chose, si c’était le sens de votre question. Nous avons aussi prévu un engagement de 20 millions d’euros de l’Agence française de développement, l’AFD, pour les campus à l’international, que j’évoquais précédemment, en sus de ce que les établissements investiront eux-mêmes en envoyant des professeurs, évidemment payés par la France.

Donc toute cette stratégie se construit dans une dynamique, avec l’objectif d’un doublement à l’horizon de 2025.

Jan 17 2019

Faire rayonner la France

La France possède des idées, des écoles remarquables et un grand nombre de talents.

 

Être né en France est une chance. Cependant, trop souvent, la tradition gauloise suscite l’autodénigrement. C’est en allant au-delà de nos frontières que nous prenons véritablement conscience de cette chance. Nous pouvons lire ce respect, cette admiration dans le regard des étrangers ainsi que dans leurs compliments.

 

En tant que sénatrice des Français de l’Etranger, je parcours continuellement les cinq continents. J’ai toujours été frappée par ce décalage paradoxal entre le manque de confiance de beaucoup de talents français et l’admiration que le monde leur porte hors de nos frontières.

 

D’où l’importance de mettre en exergue nos créateurs, de les aider à mettre en valeur et à faire rayonner leur talents de par le monde.

 

C’est pourquoi j’ai tenu à assister au lancement de la Liste FD100 pour féliciter le président du VIA (Valorisation pour l’innovation dans l’ameublement) Henri Griffon, son directeur général Jean-Paul Bath, son parrain Philippe Starck et Agnès Kwek, présidente du jury de cette remarquable idée.

 

Cette liste donnera plus de visibilité aux lauréats et à l’ensemble des créateurs français d’objets et d’espace. Elle saura, en les fédérant au sein de ces communautés chaleureuses que sont l’Agence France Design, le VIA ou l’Ameublement Français de les accompagner, guider leurs pas et les promouvoir à l’international qui est le principal défi de demain. La France est attendue, mais même si elle jouit d’une magnifique réputation, elle doit bâtir davantage encore pour conforter ses avancées.

 

Cette French Touch qui fait notre force doit être poussée et félicitée pour qu’elle rayonne dans le monde. C’est pourquoi nous avons lancés il y a plus de 10 ans les Grands Prix du Rayonnement Français. Cette année 2019 verra la 10ème édition. Je vous tiendrai informés de toutes les étapes.

 

Je tiens, une nouvelle fois, à féliciter les lauréats auxquels je souhaite bon vent et une pleine réussite en France et à l’étranger.

 

Continuez à faire notre fierté.

Jan 14 2019

Londres (du 10 au 13 janvier)

 

Bruno Retailleau est venu le 10 et 11 janvier 2019 à la rencontre des Français expatriés à Londres et plus largement au Royaume-Uni. J’ai eu le plaisir de l’accompagner lors de trois réunions-débats ce qui nous a permis de rencontrer un large public.

La première réunion-débat était organisé par Artus Galiay dans le cadre d’une rencontre politique du groupe Les Républicains. La seconde, qui se déroulait au domicile de mes amis Jo et Béatrice Keighley, était organisé pour Force Républicaine par Jean-Hugues de Lamaze. Enfin la troisième réunion se déroulait autour d’un petit-déjeuner à l’Oxford and Cambridge Club de Pall Mall. Organisée par Philippe Chalon, elle réunissait les membres du Cercle Outre-Manche, un think-tank d’un quinzaine d’années, de Français à Londres créé par Arnaud Vayssié et Pascal Boris pour réfléchir aux moyens de faire avancer les réformes économiques indispensables à la France.

Ces trois réunions ont été passionnantes. Bruno Retailleau a su, avec sa simplicité, sa sincérité, sa lucidité et sa force de conviction habituelles, donner une grille d’analyse et faire passer des messages forts sur les crises actuelles de nos sociétés en France et en Europe. Nous avons évoqué plusieurs moyens d’y remédier, notamment par l’engagement autour des valeurs de responsabilité et d’éthique. Evidement, les réformes économiques indispensables pour la France ont été abordées pour les préparer au mieux.

Les discussions ont été aussi passionnées que passionnantes et ont redonné confiance aux participants : oui la droite est plurielle, oui elle est bien vivante, oui elle a des idées et oui, elle travaille !

Jan 12 2019

Brexit: la citoyenneté européenne et les droits de nos concitoyens doivent être défendus

Lors des débats sur le Brexit et avec l’hypothèse d’un « No Deal » de plus en plus probable, j’ai plaidé pour un comité bilatéral de suivi spécifique sur les droits de nos ressortissants.

Je vous copie ci-dessous le texte de ma tribune, publiée le 11 janvier 2019 sur l’Opinion.


Alors que le risque d’un « no deal » est plus prégnant que jamais et que le gouvernement britannique affirme vouloir opter pour un dispositif post-Brexit d’immigration choisie, nous devons nous recentrer sur les fondamentaux de l’Europe, et en particulier la défense des libertés et du principe de citoyenneté européenne introduit par le Traité dit de Maastricht.

En un quart de siècle, de nombreux projets de vie et échanges économiques se sont construits sur la confiance en la solidité de cette citoyenneté. Je me souviens ainsi de notre joie lorsque, alors élue des Français du Royaume-Uni et d’Irlande au Conseil supérieur des Français de l’étranger, j’avais organisé avec le Parlement européen, les présidents des groupes parlementaires britanniques et les responsables d’associations de ressortissants européens, une conférence de presse à Londres afin de présenter les enjeux du Traité et de cette citoyenneté européenne entraînant de nouveaux droits civiques et politiques. Des droits que nous pensions acquis à jamais.

Sans porter atteinte à la décision souveraine du peuple britannique, nous ne pouvons attendre passivement que les responsables politiques britanniques résolvent leurs divergences. Des mesures doivent être prévues pour protéger les droits de nos concitoyens en cas de non-accord. D’où l’importance des travaux de nos commissions spéciales de l’Assemblée nationale et du Sénat sur le projet de loi habilitant le gouvernement à prendre par ordonnances des mesures d’urgence en cas de «no deal ».

Incertitude

Nous ne pouvons laisser dans l’incertitude nos quelque 300 000 ressortissants qui vivent et travaillent au Royaume-Uni. Il nous faut aussi sécuriser le statut des Britanniques installés en France. Beaucoup d’entre eux, convaincus que la liberté européenne de circulation et d’établissement était inaliénable, y ont investi, se sont beaucoup impliqués dans des secteurs d’activité comme l’enseignement ou la santé et participent à la restauration de notre patrimoine et à la revitalisation de nos villages. On compterait même 900 conseillers municipaux britanniques

L’accord de retrait, s’il est ratifié par le Parlement européen et le Parlement britannique, permettra aux citoyens européens et leur famille résidant au Royaume-Uni à la date du retrait d’y rester. Les mêmes garanties seront accordées aux Britanniques installés dans l’Union européenne. Il sera alors essentiel de veiller à la bonne application de ces dispositions mais, plus encore, en cas de « no deal » avec des droits à négocier Etat par Etat sur une base de réciprocité. La France s’honorerait de prendre l’initiative.

Au-delà de la question de la régularité du séjour, déjà partiellement clarifiée par un accord euro-britannique de décembre 2017, celle des droits sociaux s’avère particulièrement complexe, qu’il s’agisse de la reconnaissance des périodes d’activités exercées Outre-Manche pour le calcul des droits au chômage ou à la retraite ou de celle des diplômes et qualifications professionnelles. L’Europe avait construit un cadre stable et lisible que, par égard envers ces citoyens qui y ont cru, nous ne pouvons laisser voler en éclats.

Si l’habilitation donnée au gouvernement pour légiférer par ordonnance sur ces sujets constitue un premier pas nécessaire, nous n’avons obtenu que peu de précisions sur le détail des mesures envisagées et devrons rester vigilants.

Cette attention doit s’exercer non seulement au moment de la mise en place des mesures mais aussi à travers un contrôle à moyen et long terme de leur mise en œuvre. D’où l’importance d’un comité de suivi. L’accord de retrait prévoit la mise en place d’un comité mixte composé d’un membre de la Commission européenne et d’un ministre britannique, ainsi que de plusieurs comités thématiques. Ces instances pourraient prendre des décisions contraignantes dans les domaines régis par l’accord et porter tout conflit d’interprétation devant une commission d’arbitrage ou la Cour de Justice de l’Union européenne.

Otages 

Un tel dispositif est essentiel et il faudra qu’un mécanisme similaire puisse être mis en place entre la France et le Royaume-Uni en cas de «no deal ». Je milite pour ma part en faveur d’un comité bilatéral de suivi spécifique sur les droits de nos ressortissants, qui pourrait aussi avoir un rôle de médiation et comprendrait, à côté des représentants gouvernementaux de nos deux pays, des parlementaires et des représentants de la société civile. Ce comité pourrait éventuellement s’adosser au Conseil franco-britannique, dont la longue expérience dans la mise en œuvre du dialogue bilatéral à haut niveau est un gage de sagesse.

Alors que la citoyenneté européenne est progressivement devenue une réalité tangible tant pour les étudiants que pour un nombre croissant de travailleurs, nous avons la responsabilité de préserver ses acquis des turbulences populistes des deux côtés de la Manche. Les citoyens européens et britanniques qui ont fait ces dernières années des choix de vie fondés sur la solidité des institutions européennes ne doivent pas être les otages du résultat d’un référendum… auquel beaucoup d’entre eux n’ont même pas pu prendre part !

Jan 08 2019

Contribution des Français de l’étranger au « grand débat national »

Question écrite n° 08428 adressée à M. le ministre de l’Europe et des affaires étrangères (JO du 10/01/2019)

Lire sur le site du Sénat

 

Mme Joëlle Garriaud-Maylam attire l’attention de M. le ministre de l’Europe et des affaires étrangères sur l’importance et l’intérêt d’associer les Français de l’étranger au « grand débat national » annoncé par le président de la République.

Sachant qu’en France, les citoyens pourront faire part de leurs attentes et de leurs doléances dans des cahiers mis à leur disposition en mairie, elle souhaiterait savoir si un tel dispositif pourra également être mis en place dans les consulats.

Le Premier ministre ayant également annoncé que des Français seraient tirés au sort dans chaque région pour participer à des conférences organisées dans le cadre du grand débat, elle souhaiterait savoir de quelle manière les Français de l’étranger pourront être associés à cette initiative. Leur participation – a minima en visioconférence – a-t-elle été prévue ?

Il sera par ailleurs important de veiller à ce que la plateforme numérique et les kits de méthodologie annoncés soient effectivement accessibles aux Français de l’étranger et à leurs élus consulaires.

À l’heure où le besoin d’amélioration de notre contrat républicain est plus pressant que jamais, il est essentiel que les Français établis hors de France, dont les expériences de vie et de travail dans leurs pays de résidence respectifs pourraient en outre apporter une dimension comparative très utile à la réflexion, puissent prendre toute leur place dans le débat national.

Jan 02 2019

Félicitations aux nouveaux décorés

Dernière minute avant de boucler…

Trois élus consulaires se voient distingués dans les nominations du 1er janvier dans l’Ordre de la Légion d’Honneur:
Marie-Christine Haritçalde (Chili) et Michelle Mauduit (Monaco) et Xavier Capdevieille (Miami) sont en effet nommés Chevaliers de la Légion d’Honneur. Bravo à tous trois !
Félicitations aussi au Préfet Philippe Gustin, ancien ambassadeur à Bucarest, qui a été candidat aux Législatives de 2017 pour la zone Allemagne et Pays de l’Est.