avril 2012

Avr 30 2012

1er Mai, à Tunis, pour la Fête du muguet

Joëlle Garriaud-Maylam vous souhaite un excellent 1er mai, où que vous soyez dans le monde.

Vive la France forte, la France qui travaille, la France solidaire.


Semaine du 29 avril au 4 mai

Déplacement en Tunisie

  • Permanence consulaire à Djerba dimanche 29 avril au Consulat honoraire
  • 1er mai: Déjeuner champêtre au profit d’œuvres caritatives à l’occasion du 15e anniversaire de la Fête du Muguet, en compagnie des conseillers AFE, au Relais à Tunis
  • Permanence consulaire à Tunis mercredi 2 mai au Consulat général

Semaine du 23 au 27 avril 2012

Déplacement en Turquie pour l’Assemblée parlementaire de l’OTAN

Avr 27 2012

Communiqué de l’Assemblée Parlementaire de l’OTAN

27 avril 2012 – Visite d’une délégation de l’AP-OTAN en Turquie pour discuter du rôle d’Ankara dans la région

Conduite par Joëlle Garriaud-Maylam (France) et Gianni Vernetti (Italie), une délégation composée de 32 parlementaires de 13 pays de l’OTAN et d’un pays partenaire, s’est rendue en Turquie du 24 au 27 avril. Les membres de deux Sous-commissions de l’Assemblée – la Sous-commission sur la gouvernance démocratique et la Sous-commission sur la coopération et la convergence économiques Est-Ouest – ont rencontré des hauts responsables des ministères des Affaires étrangères, de la Défense nationale, de l’Economie, de l’Energie et des Affaires européennes. La délégation s’est également entretenue avec des professeurs et des étudiants de l’université Bilkent à Ankara et de l’université Galatasaray à Istanbul. lire la suite »

Avr 27 2012

Tunisie (27 avril – 3 mai 2012)

Fête du muguet 2012 à Tunis - organisée par Madeleine Ben Naceur, Conseillère AFE

  • Déjeuner de travail avec la Consule générale à Tunis le vendredi 27 avril,
  • Réunion avec des Français de Djerba le samedi 28 avril,
  • Permanence consulaire à Djerba dimanche 29 avril au Consulat honoraire,
  • 1er mai: Fête du Muguet à Tunis, autour d’un déjeuner champêtre pour plus de 550 personnes (lire mon discours) , organisé par la Conseillère à l’AFE Madeleine Ben Naceur, au profit d’œuvres caritatives
  • Permanence consulaire à Tunis mercredi 2 mai au Consulat général puis réunion avec l’UMP pour assister au débat télévisé Nicolas Sarkozy / François Hollande.
  • Rencontres avec des Français et membres de la société civile tunisienne le jeudi 3 mai.

Avr 25 2012

Nicolas Sarkozy largement en tête chez les Français de l’étranger

Les français de l’étranger sont fidèles. Comme en 2007, Nicolas Sarkozy est largement arrivé en tête dans la plupart des pays du monde, à l’exception des pays du Maghreb et d’Afrique francophone où Hollande le devance nettement. Hollande obtient d’ailleurs son meilleur score aux Comores avec 64%, mais il n’y avait que..379 suffrages exprimés, et 62% en Algérie (4264 suffrages exprimés).

Au total Nicolas Sarkozy obtient 38% des voix des français de l’étranger, Hollande 28%, Bayrou 11%, Mélenchon 8% (meilleurs scores en Amérique latine) et Le Pen 6%.  Les Français de l’étranger nous prouvent une fois de plus qu’ils sont attachés aux valeurs du centre-droit et peu enclins à voter pour des extrêmes qu’ils soient de droite ou de gauche.

Mais, comme en 2007, c’est hélas l’abstention qui a été la grande gagnante.  Plus d’un million de français étaient inscrits comme électeurs à l’étranger  (1 075 744) mais seul un électeur sur trois a participé au scrutin. Un constat d’autant plus navrant que jamais la France n’a fait autant pour ses compatriotes de l’étranger (prise en charge de certains frais de scolarité, simplification des procédures administratives, mise en place du  Centre de Crise, représentation à l’Assemblée nationale, nomination d’un Secrétaire d’Etat)

Mais cette abstention a aussi ses raisons, toujours les mêmes, et je ne cesse de les dénoncer depuis près de 25 ans, sans grand succès hélas. lire la suite »

Avr 23 2012

Turquie (23-27 avril 2012)

Fin de session, devant l'hémicycle vide du Parlement turc à Ankara

Cette mission que je conduisais, avec mon collègue le député italien Gianni Vernetti pour les sous-commissions de l’Assemblée sur la gouvernance démocratique et  sur la coopération et la convergence économiques est-ouest était composée de 32 parlementaires de 13 pays membres de l’OTAN.

Au programme s’inscrivaient notamment les réunions suivantes:

  • Réunion avec S.E. M. Ahmet DAVUTOGLU, ministre des Affaires étrangères
  • Déjeuner de travail à la grande Assemblée nationale turque
  • Réunion avec S.E. M. Taner YILDIZ, ministre de l’Energie
  • Réunion avec S.E. M. Ismet YILMAZ, ministre de la Défense nationale
  • Réunion avec le professeur Ali DOGRAMACI, président du directoire de l’université Bilkent d’Ankara et table-ronde avec des professeurs de relations internationales et étudiants de cette université renommée d’Ankara
  • Réunion avec Ahmet YAKICI, sous-secrétaire au ministère de l’Economie
  • Réunion avec le professeur Ethem TOLGA, recteur de l’université Galatasaray et table-ronde avec des professeurs et étudiants en relations internationales de cette fameuse université d’Istanbul
  • Réunion avec S.E. M. Egemen BAGIS, ministre des Affaires de l’UE et négociateur en chef de la Turquie auprès de l’UE

(Voir le Communiqué de presse de l’OTAN  sur cette mission)

A istanbul avec des étudiants de la prestigieuse université francophone de Galatasaraï

Parallèlement à cette mission très instructive, Christian Boisson, président de l’UFE et responsable des conseillers du commerce extérieur  m’avait organisé à Ankara une excellente réunion avec un certain nombre de Français établis dans cette ville qui ont pu me faire part de leurs préoccupations et de leurs attentes.

A Istanbul, j’ai effectué une permanence pour mes compatriotes résidant au Consulat général de France à Istanbul et ai eu des réunions de travail avec le Consul général à Istanbul Hervé Magro et ses services.

Semaine du 16 au 20 avril 2012

  • Réunion du groupe UMP du Sénat en présence d’Henri Guaino
  • Accueil au Sénat, au nom du groupe interparlementaire d’amitié France-Birmanie, de 4 journalistes birmans invités en France par le Quai d’Orsay
  • Déplacement à Copenhague

Avr 18 2012

Danemark (18-20 avril 2012)

Invitée par l’association « Les Européens dans le Monde » à intervenir au Danemark, pays exerçant la présidence du  Conseil de l’Union européenne pour le 1er semestre 2012,  dans  leur conférence internationale sur les droits des citoyens expatriés, j’en ai profité bien sûr pour voir nos services diplomatiques et consulaires ainsi que notre communauté française dans ce pays.

Arrivée en soirée le mercredi 18 avril,  Je suis accueillie par Jean-Pierre Perez, chef de chancellerie et chargé de mission pour la préparation des élections présidentielles et législatives au Danemark, et nous rejoignons immédiatement le Palais Thott, splendide  édifice de la fin du 17ème, remanié par l’architecte français Nicolas Henri Jardin au 18ème, et résidence des Ambassadeurs de France au Danemark depuis 1922.

L’Ambassadeur, Véronique Bujon-Barre y donne ce soir-là  un dîner à l’occasion de la visite concomittente de membres du groupe d’amitié France-Danemark du Sénat, dîner en présence de parlementaires danois, notamment la présidente de la commission environnement au Folketing Lone Locklindt, et de notre élue à l’AFE en résidence à Copenhague, Marie-José Caron.

La journée du lendemain (19 avril) est consacrée à des rencontres avec la communauté française.

Elle commence par une très sympathique et chaleureuse manifestation sous l’égide de l’AEFE, le lancement, au Département de Mathématiques de l’université de Copenhague, de « Maths en Jeans », édition 2012. Il faut savoir que Maths en Jeans est une association loi 1901, soutenue par le CNRS et le Ministère de l’Education nationale, qui fête cette année ses 22 ans et dont l’objectif est de promouvoir la recherche en mathématique par la mise en place d’ateliers méthodologiques dédiés et de rencontres avec les chercheurs dans les lycées et collèges.  L’occasion aussi d’évoquer la mémoire d’Henri Poincaré, élu membre étranger de la Société royale des Sciences de Copenhague en 1899 et de me réjouir de la présence de nombreuses filles parmi les participants !

Puis c’est un départ pour  l’Institut français avec sa directrice, la Conseillère de coopération et d’action culturelle Anne Schmidt et la rencontre des autres responsables et animateurs de l’Institut, avant de me rendre au Consulat voisin pour faire le point sur l’activité consulaire, notamment en cette période électorale  et tenir enfin une permanence au profit de nos concitoyens installés dans ce pays.

La permanence ayant duré un peu plus longtemps que prévu, le déjeuner avec notre élue Marie-José Caron est écourté et nous filons à  Frederiksberg où se trouve le Lycée « Prins Henrik », du nom du mari français de la reine Margrethe II, établissement privé de droit danois sous la double tutelle des autorités éducatives danoises et de l’AEFE.  Il scolarisant de la maternelle jusqu’au bac (le « DFB », double bac franco-danois reconnu par les deux pays) près de 800  élèves, dont un tiers de français, plus de 40 nationalités y étant représentées. La réunion passionnante avec la proviseure, Madame Angèle Direnberger, la présidente du Conseil d’administration et d’autres responsables du lycée met vite en exergue la nécessité absolue de trouver de nouveaux locaux pour faire face aux demandes croissantes. Dossier à suivre..

Retour à 17 heures à l’Ambassade pour une réception offerte par l’Ambassadrice,  afin de me faire rencontrer le personnel de l’Ambassade, ainsi que les conseillers du commerce extérieur et les entrepreneurs en poste au Danemark. Ce sera notamment pour moi l’occasion de parler d’un sujet qui m’intéresse plus particulièrement, la « flexi-sécurité » concept danois qui semble avoir joué un rôle important dans la réussite économique danoise, et dont l’application en France me semblerait pouvoir être utilement envisagée dans notre lutte contre le chômage.

Le soir nous assisterons au lancement officiel de la nouvelle Citroën DS5, au cours d’une belle soirée dans un immense entrepôt des faubourgs de Copenhague.

Le vendredi  20 avril est une journée entièrement consacrée au colloque de l’association « Les Européens dans le monde » sur les droits des expatriés.  Y participent notamment, outre les responsables des associations membres des Européens dans le monde (belges, danois, finlandais, grecs, italiens, lituaniens, norvégiens suédois, roumains, maltais, tchèques et slovaques) un nombre important d’ambassadeurs et consuls européens en poste au Danemark.

Au programme des débats sur la double nationalité, les positions européennes et internationales sur le sujet, et une présentation des structures juridiques et organisationnelles mises en place par les pays les plus avancés en ce domaine. Je suis bien sûr chargée de présenter les exemples français, notamment en matière de représentation parlementaire et de vote Internet. Je dois dire que  c’est toujours pour moi une fierté et un plaisir de parler de notre situation, et de constater l’admiration que suscitent dans la plupart des pays européens nos avancées en matière de droits des expatriés, et en conséquence leur envie de profiter de notre exemple pour faire progresser leur propre approche nationale de ces  problématiques.

J’ai cependant la surprise de découvrir qu’un tout petit Etat balte est en avance sur nous en ce qui concerne le vote électronique. L’Estonie a en effet mis en place un vote internet pour ses élections locales dès 2005 et pour ses élections législatives dès 2007, devenant  le tout premier pays au monde à avoir introduit des procédures de vote électronique. Comme le soulignent à la fois le consul estonien à Copenhague et un rapport de l’OSCE, cette mise en place s’est faite facilement,  sans autre problèmes que  quelques minimes difficultés techniques et procédurales.  Un exemple que je vais me charger d’examiner plus en détails dans les prochaines semaines..

-> Voir les recommandations de la Conférence ainsi que son communiqué de presse

Avr 15 2012

Le LabelFrancEducation

Initiative-phare du « Plan de développement de l’enseignement français à l’étranger » présenté par Alain Juppé en conseil des ministres le 15 juin 2011, le LabelFrancEducation vise à constituer un réseau de lycées étrangers proposant un enseignement francophone d’excellence en s’appuyant sur des méthodes pédagogiques françaises. En certifiant la qualité de leur enseignement et en leur offrant une plateforme de services, il facilitera l’identification et la promotion des cursus bilingues francophones à travers le monde, en toute complémentarité avec le réseau des 485 établissements français à l’étranger.

Créé par le décret n°2012-40 du 12 janvier 2012, le label a été décerné le 15 mars à une première série de 8 établissements (aux États-Unis, en Finlande, en République tchèque et en Nouvelle-Zélande – cf en annexes). Une seconde série de labels devraient être remis dans le courant du mois de juin de façon à ce que plus de 20 établissements bénéficient du label à la rentrée 2012. A la rentrée 2013, une cinquantaine d’établissements devraient être labellisés, et une centaine à l’horizon 2015.

-> Lire la suite de la note d’information

Avr 12 2012

Salariés détachés dans une filiale étrangère : des droits renforcés en cas de licenciement

Ayant été récemment interpellée par une compatriote licenciée par la filiale étrangère d’un groupe français, alors qu’elle avait  travaillé de nombreuses années pour ce groupe, en CDI en France, puis en contrat local pour l’une de ses filiales à l’étranger, j’ai souhaité l’accompagner dans ses démarches auprès de son employeur.  Son licenciement ayant été effectué en respectant le droit local et non le droit français, elle n’avait en effet bénéficié ni d’un préavis, ni d’indemnités, ni d’une proposition de reclassement par la maison mère.

Or un récent arrêt de la Cour de Cassation du 7 décembre 2011 renforce considérablement la jurisprudence en faveur des salariés licenciés. Cette décision est d’autant plus significative qu’elle intervient le même jour qu’un autre arrêt tendant à responsabiliser les entreprises quant à la sécurité de leurs personnels expatriés pendant et en dehors du temps de travail.

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Avr 11 2012

A Marseille pour l’Assemblée parlementaire de l’OTAN

C’est à Marseille, dans cette ville qui, plus que toute autre, s’est inscrite dans l’histoire de la Méditerranée et des interactions et interdépendances entre les peuples du Nord et du Sud de cette Mare Nostrum,  que se tient jusqu’à vendredi, dans le bel hémicycle du Conseil régional, où est présentée en parallèle une poignante exposition-photos sur les Printemps arabes, un séminaire sur les transitions politiques et économiques dans les pays du Maghreb, du Machrek et du Golfe persique. Séminaire dont je dois présider jeudi la partie consacrée aux dynamiques sociales et à l’impact de la société civile et des nouveaux media sur l’avenir de ces régions.

Parlementaires et experts de 29 pays, venus de tous les Etats membres de l’OTAN, mais aussi d’autres pays non membres du pourtour de la Méditerranée, participent à ce séminaire, qui s’avérait indispensable au regard des récents soubresauts au Moyen-Orient et de la nécessité absolue d’analyser les réponses et l’accompagnement à apporter à cette région du monde.

Après un message de bienvenue de Michel Vauzelle, président du Conseil régional, de Karl Lamers, président de l’Assemblée parlementaire de l’OTAN , c’était au tour du président de l’Assemblée parlementaire de la Méditerranée, le sénateur jordanien Fayez Al-Tarawneh de réaffirmer nos valeurs communes de démocratie, de règle du droit et de liberté d’expression en insistant sur la nécessité absolue d’utiliser des outils complémentaires à la diplomatie traditionnelle pour favoriser les transitions démocratiques et le processus de paix, par exemple par une aide à la mise en place de garanties constitutionnelles. lire la suite »

Semaine du 9 au 13 avril

  • Session de l’assemblée parlementaire de l’OTAN à Marseille, sur « Les mutations politiques et économiques dans les pays du Maghreb, du Machreq et du Golfe »

Avr 10 2012

Entrée en vigueur de l’exit tax

L' »exit tax » qui vise à décourager l’exil fiscal sans pénaliser pour autant l’ensemble des expatriés, est entré en vigueur ce dimanche, suite à la parution au Journal Officiel du décret n° 2012-457 du 6 avril 2012 relatif à l’imposition des plus-values et créances en cas de transfert du domicile hors de France.

Désormais, toute personne transférant son domicile fiscal hors de France avec un patrimoine mobilier de plus 1,3 million d’euros devra déclarer au fisc la valeur de ce patrimoine au jour du départ et la plus value latente – autrement dit sa valeur au jour du départ diminuée de la valeur d’acquisition. Cette taxe est du même montant que l’impôt qui aurait frappé le même contribuable resté en France, soit 19% d’impôts et 15,5% de contributions sociales, même s’ils ont procédé à la vente lorsqu’ils étaient hors de France. L’impôt payé à l’étranger sera déductible de l’impôt dû en France. Les premières déclarations devront être transmises au fisc dès le mois de mai.

L’application de cette mesure est rétroactive à compter du 3 mars 2011.

Avr 09 2012

Le vote par procuration pour les Français établis hors de France

Les Français établis hors de France qui ne peuvent pas se déplacer pour voter personnellement dans leur commune ou le bureau de vote de leur circonscription consulaire doivent, pour pouvoir voter à l’élection présidentielle, faire établir une procuration.

La personne qui souhaite faire établir une procuration (mandant) doit se présenter personnellement munie d’une pièce d’identité et attester sur l’honneur être dans l’impossibilité de se rendre au bureau de vote le jour du scrutin. Elle doit fournir les renseignements suivants : nom, prénoms, date de naissance et adresse de son mandataire (personne à qui le mandant donne procuration). Le mandataire doit jouir de ses droits électoraux et être inscrit sur la même liste électorale consulaire ou dans la même commune que le mandant.

La procuration est établie :

  • à l’étranger, par l’ambassadeur pourvu d’une circonscription consulaire, le chef de poste consulaire ou un consul honoraire de nationalité française habilité à cet effet par arrêté du ministre des affaires étrangères ;
  • en France, au tribunal d’instance, au commissariat de police ou à la gendarmerie du lieu d’inscription.

Si la procuration est établie à l’étranger pour un vote en France, c’est l’ambassade ou le poste consulaire qui se chargera de la faire parvenir à la commune d’inscription du mandant. La démarche doit être effectuée suffisamment tôt pour que le formulaire de procuration parvienne à la commune avant le jour du scrutin.

La procuration peut être établie pour l’un des deux tours ou les deux tours de scrutin. Sa durée peut également être portée à trois ans maximum à compter de sa date d’établissement.

Semaine du 2 au 6 avril 2012

  • Déplacement au Sénégal, pour l’investiture présidentielle de Macky Sall
  • Déplacement au Maroc

Avr 06 2012

Maroc : à la rencontre des Français de Meknes, Fès, Larache et Tanger

C’est directement de Dakar, où je participais à l’investiture présidentielle de Macky Sall, que je suis arrivée au Maroc, pour 3 jours de rencontres avec les Français de  Meknes, Fès, Larache et Tanger au sujet des échéances électorales à venir et de dialogue autour des dossiers essentiels pour les Français de l’étranger (protection sociale, qualité et accessibilité de l’enseignement,  double-nationalité).

A Fès, j’ai eu l’occasion de revoir le collège Lafontaine et de visiter l’Institut francais, deux très belles institutions confrontées à des problématiques d’extension de locaux, dans une ville où le désir de francophonie est important. Ma visite s’est achevée par une visite du chantier du port de Tanger-Med II – l’un des plus importants chantiers de Bouygues à l’étranger.

-> Lire le compte-rendu de ce déplacement

Avr 05 2012

Maroc (3-5 avril 2012)

Ma visite au Maroc, prévue de longue date pour essentiellement sensibiliser les  Français du Maroc aux enjeux des présidentielles, s’est trouvée un peu amputée du fait de l’investiture du nouveau Président du Sénégal Macky Sall . Nous pensions que cette investiture aurait lieu dans la deuxième quinzaine d’avril mais Macky Sall souhaitait être investi avant la fête de l’Indépendance du Sénégal, le 4 avril.  En tant que présidente déléguée du groupe France-Afrique de l’Ouest au Sénat, présidente pour le Sénégal, je ne pouvais pas ne pas y assister. Je remercie donc de leur compréhension l’Ambassadeur au Maroc Bruno Joubert que je devais voir le lundi après-midi, ainsi que Thierry Plantevin, conseiller à l’AFE pour le Maroc d’avoir accepté de repousser à une date ultérieure la réunion prévue avec les Français de Rabat le lundi soir.

Aucun avion ne permettait en effet de  rejoindre le Maroc depuis le Sénégal après l’investiture de Macky Sall le lundi après-midi, la seule solution étant de prendre  un avion dans la nuit, à 3 heures du matin, pour arriver à Casablanca à  6 heures.  Thierry Plantevin m’attendait à l’aéroport avec son fidèle chauffeur Hamid, et nous filâmes immédiatement sur Meknes, pour la première de nos réunions de campagne, dans un beau vignoble créé par une famille française. Excellent vin de la propriété, terrine de sanglier préparé par Thierry et sa femme, merveilleux fromage des chèvres d’un autre couple arrivé depuis quelques années, mélange toujours si sympathique de très anciens expatriés, certains implantés depuis plusieurs générations,  très impliqués dans des actions de solidarité et de jeunes gens courageux, créateurs d’entreprises, avec des problématiques assez classiques (protection sociale, qualité et accessibilité de l’enseignement,  double-nationalité) et surtout une conscience aiguë des défis auxquels la France doit faire face, et le désir d’apporter leur pierre à l’édifice.

Des problématiques, des engagements que je retrouverai au fil de toutes les réunions organisées dans les autres villes du Maroc, mais avec des variantes importantes selon la sociologie spécifique des communautés à  Fès, Larache ou Tanger, toujours en présence de la candidate UMP aux législatives pour la région,  Khadija Doukali et les délégués UMP régionaux, et à Tanger, du président de l’UMP pour le Maroc, Jean-Luc Martinet, dynamique chef d’entreprise venu spécialement de Casablanca et à la tête de la plus grande section UMP des français de l’étranger au monde. Des débats toujours passionnants, tant avec nos compatriotes, soucieux de poser de très nombreuses questions, qu’avec les consuls généraux de Fès et Tanger, Messieurs Jean-Pierre Montagne et Pierre Thénard rencontrés « en privé », du fait des règles indispensables de neutralité dans une campagne présidentielle ou des diverses personnalités rencontrées.

J’ai eu ainsi le plaisir de revoir à Fès, Monsieur Jean-Pierre Montagne, ancien responsable de l’Etat-Civil au Quai d’Orsay, qui m’avait d’ailleurs alertée il y a un peu plus d’un an sur les vicissitudes de ces femmes marocaines abandonnées, répudiées par leur époux franco-marocain, et qui n’arrivaient plus à obtenir un visa de retour leur permettant d’aller plaider leur cas devant la justice française. Ce qui m’avait fait déposer un amendement en leur faveur, à l’occasion de la proposition de loi sur la répression des violences faites aux femmes et des violences au sein des couples débattue du 22 au 24 juin 2010 au Sénat.

Ce voyage sera aussi l’occasion de revoir le Collège Lafontaine et de visiter l’Institut français de Fès, dirigé par Philippe Laleu, et dont le développement potentiel est obéré par des locaux très mal adaptés.  Il est question à la fois d’agrandir le Collège et de construire un nouvel Institut sur le site même du Collège Lafontaine. Une rationalisation qui permettrait d’améliorer notre image dans cette ville où la francophilie est très présente, mais où nous avons besoin, comme d’ailleurs dans tout le Maroc, d’assurer une meilleure formation en français, notamment celle des enseignants.

Un autre grand moment de cette visite fut la visite du site du terminal 2 de Tanger-Med,  avec son directeur de projet Philippe Jan.  Un projet Bouygues, le plus gros projet français hors de nos frontières, avec celui du tunnel de Miami que j’ai eu le plaisir de visiter en début d’année avec Frédéric Lefebvre. Ce sont 94 expatriés qui œuvrent à l’extension de ce port qui, à 14 km de l’Espagne, occupe une position stratégique de carrefour maritime entre l’Asie, l’Europe, l’Amérique du Nord et l’Amérique du Sud.  Le futur port devra avoir une capacité de 5 millions de conteneurs par an, soit un peu plus d’une fois et demie la capacité actuelle, permettant à ce complexe portuaire géant de dépasser celui d’Algésiras, en Espagne. L’intérêt stratégique de ce projet pour le Maroc va bien au-delà de l’industrie portuaire : il s’agit d’un signal fort envoyé aux investisseurs, et nous ne pouvons que nous réjouir de voir l’un des fleurons de l’industrie française prendre part à cette initiative.

Avr 02 2012

A Dakar pour la prestation de serment du nouveau président sénégalais, Macky Sall

Macky Sall, Président

Présidente déléguée au Sénat du groupe interparlementaire d’amitié France-Afrique de l’Ouest pour le Sénégal, je me suis rendue à Dakar rejoindre le Ministre d’Etat des Affaires étrangères et européennes, Alain Juppé, pour assister à la prestation de serment de  Macky Sall, élu le 25 mars dernier Président de la République du Sénégal.

Une victoire éclatante, avec 65% des voix,  face à un président sortant pour lequel l’âge (86 ans) a constitué un handicap irrémédiable. Je tiens cependant à saluer la grande dignité dans la défaite d’Abdoulaye Wade, qui m’avait d’ailleurs affirmé, lors de notre rencontre il y a moins de deux mois  (Lire le compte-rendu de mon entretien avec lui) qu’il n’y aurait aucune violence au Sénégal s’il venait à perdre cette élection.

Macky Sall,  homme politique très expérimenté (plusieurs fois ministre et ancien Premier Ministre de Wade, entré dans l’opposition en 2008),  est resté d’une très grande simplicité. A son image, et malgré la présence de très nombreux Chefs d’Etat africains (les présidents Ouattara de Côte d’Ivoire, Faure Gnassingbé du Togo, Ellen Johnston Sirleaf du Liberia, Compaoré du Burkina, Alpha Condé de Guinée, John Atta-Mills du Ghana et le Béninois Yayi Boni, président en exercice de l’Union Africaine (UA), la cérémonie était sobre,  sous un immense chapiteau aux couleurs du Sénégal (rouge, jaune, vert) dressé face à la mer dans les jardins d’un grand hôtel de Dakar. lire la suite »

Avr 02 2012

Sénégal (2 avril 2012)

Présidente déléguée au Sénat du groupe interparlementaire d’amitié France-Afrique de l’Ouest pour le Sénégal, je me suis rendue à Dakar rejoindre le Ministre d’Etat des Affaires étrangères et européennes, Alain Juppé, pour assister à la prestation de serment de  Macky Sall, élu le 25 mars dernier Président de la République du Sénégal.

Une victoire éclatante, avec 65% des voix,  face à un président sortant pour lequel l’âge (86 ans) a constitué un handicap irrémédiable. Je tiens cependant à saluer la grande dignité dans la défaite d’Abdoulaye Wade, qui m’avait d’ailleurs affirmé, lors de notre rencontre il y a moins de deux mois  (Lire le compte-rendu de mon entretien avec lui) qu’il n’y aurait aucune violence au Sénégal s’il venait à perdre cette élection.

Macky Sall,  homme politique très expérimenté (plusieurs fois ministre et ancien Premier Ministre de Wade, entré dans l’opposition en 2008),  est resté d’une très grande simplicité. A son image, et malgré la présence de très nombreux Chefs d’Etat africains (les présidents Ouattara de Côte d’Ivoire, Faure Gnassingbé du Togo, Ellen Johnston Sirleaf du Liberia, Compaoré du Burkina, Alpha Condé de Guinée, John Atta-Mills du Ghana et le Béninois Yayi Boni, président en exercice de l’Union Africaine (UA), la cérémonie était sobre,  sous un immense chapiteau aux couleurs du Sénégal (rouge, jaune, vert) dressé face à la mer dans les jardins d’un grand hôtel de Dakar.

Macky Sall, ayant prêté serment « devant Dieu et devant la nation sénégalaise » est désormais le quatrième Président du Sénégal, après Léopold Sedar Senghor, Abdou Diouf et Wade, le premier à être né après l’Indépendance, comme l’a rappelé le président du Conseil constitutionnel, Cheihk Tidiane Diakhaté.

Cette prestation de serment a été suivie d’un sommet des chefs d’Etat de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) à laquelle la France, représentée par Alain Juppé, a participé et qui a longuement débattu de la très préoccupante situation au Mali, où le président Amadou Toumani Touré a été renversé le 22 mars par un coup d’état militaire et om la rébellion touareg a depuis conquis le nord du pays. Une raison de plus pour les Sénégalais de se féliciter du climat de transparence et de paix démocratique dans lequel s’est déroulée cette passation de pouvoir, et de se rappeler que le Sénégal n’a lui jamais subi de coup d’état et reste de ce fait un exemple en Afrique. Il restera cependant à Sall à réduire l’insuffisance alimentaire et la pauvreté dans le pays, notamment dans les zones rurales et à résoudre le conflit en Casamance où la rébellion indépendantiste sévit depuis près de trente ans..

Avec Alain Juppé et la députée Catherine Vautrin

Avr 01 2012

Aung San Suu Kyi élue au Parlement birman !

Le 1er avril 2012 restera dans les mémoires comme une journée historique, celle où  Aung San Suu Kyi,  Prix Nobel de la Paix et qui symbolise depuis plus de vingt ans la résistance à la junte birmane, a enfin remporté hier son premier siège de députée. Par ailleurs, son parti la Ligue Nationale pour la Démocratie (LND) obtient 43 des 44 sièges  en jeu aux élections parlementaires partielles birmanes.

En tant que présidente déléguée du groupe d’amitié France-Asie du Sud-Est, présidente pour la Birmanie,  suivant le combat d’Aung San Suu Kyi depuis plus d’une vingtaine d’années, je m’en réjouis et la félicite chaleureusement . Sa  détermination et son courage à défendre la démocratie et la liberté de son peuple dans un contexte extrêmement rude et compliqué, au détriment de ses  propres intérêts personnels et de sa santé,  forcent l’admiration.

Cette élection et ces résultats – qui doivent encore être confirmés par la Commission électorale birmane – constituent certes un signal très positif sur l’ouverture politique affichée par le nouveau gouvernement militaire en place depuis quelques mois. Mais, pour bien connaitre ce pays, je reste prudente.

Il est d’abord trop tôt pour juger de la signification réelle des progrès affichés au cours des derniers mois. lire la suite »