octobre 2012

Oct 31 2012

Budget 2013 : la fin de la poudre aux yeux pour les Français de l’étranger. Où sont les « dérapages » ?

La commission des affaires étrangères du Sénat a auditionné hier Hélène Conway au sujet des crédits alloués aux services publics français à l’étranger (programme 151) : services d’état civil, éducation, protection sociale, aides sociales, représentation politique et institutionnelle, etc.

J’ai profité de cette occasion pour réitérer mon étonnement quant à la très sensible diminution de l’enveloppe consacrée à l’accès des élèves français aux établissements scolaires du réseau AEFE. A la suite de mon communiqué du 1er octobre dénonçant un renoncement aux promesses électorales de François Hollande, la ministre déléguée m’avait accusée de « dérapage ». Selon elle, le « report intégral » du budget de la PEC sur les bourses serait bien effectif … mais sur 3 ans ! Et elle ajoutait même : « Cette programmation sur trois ans, nous l’avions annoncée ». Je lui ai donc demandé où et quand ce « redéploiement » sur 3 ans avait été annoncé. Il ne l’était en effet  ni dans le programme des présidentielles et des législatives du PS, ni dans le discours de Hollande aux Français de l’étranger à Londres le 11 juillet où il déclamait «nous devons mettre en place à travers les économies que nous pourrons dégager, un mécanisme de bourses, meilleur qu’aujourd’hui pour qu’il n’y ait aucune inégalité. Les sommes qui seront économisées par l’abandon de la règle de la gratuité seront entièrement investies pour le mécanisme des bourses.», ni dans l’intervention de Jean-Marc Ayrault lorsqu’il avait reçu les parlementaires, ni lors des débats sur la suppression de la PEC, ni dans les réponses de Jérôme Cahuzac quand, avec quelques autres parlementaires, nous avions essayé d’obtenir des précisions sur le sujet (au Sénat le 27 juillet voir mon post à ce sujet), ni d’ailleurs dans les 2 discours d’Hélène Conway devant l’AFE. Elle m’a répondu que Laurent Fabius avait parlé de triennum dans son discours à l’AFE. lire la suite »

Semaine du 22 au 27 octobre

Oct 26 2012

Guerre d’Algérie : le Sénat diffère son choix (Le Figaro)

Le Figaro, vendredi 26 octobre 2012, p. 4 :

Guerre d’Algérie : le Sénat diffère son choix
par Guillaume Perrault

PARLEMENT Le Sénat a commencé l’examen d’une proposition de loi socialiste controversée qui consacre le 19 mars 1962 – jour du cessez-le-feu en Algérie – comme journée nationale du souvenir « des victimes civiles et militaires de la guerre d’Algérie ». Une journée d’hommage existe déjà depuis 2003, mais destinée aux seuls « morts pour la France » pendant la guerre d’Algérie. À l’époque, dans l’espoir de réconcilier des mémoires concurrentes, Jacques Chirac avait choisi une date qui ne suscitait aucune polémique, le 5 décembre, jour où il avait inauguré le mémorial consacré aux 24 000 soldats français tués pendant le conflit. Ce mémorial se trouve quai Branly, à Paris.

Le Sénat a débattu jeudi matin pendant deux heures, puis a levé la séance. La Haute Assemblée se prononcera sur ce texte le 20 novembre. Alain Néri (PS, Puy-de-Dôme) a défendu le 19 mars, vu la nécessité de « rendre hommage aux deux millions d’appelés du contingent mobilisés pendant le conflit ». Les sénateurs UMP, pour leur part, ont rappelé que plusieurs milliers d’Européens et quelque 80 000 harkis ont été tués après le cessez-le-feu.

Au lieu d’inviter les sénateurs à adopter le texte, le ministre délégué aux Anciens Combattants, Kader Arif, s’en est remis à la « sagesse » de la Haute Assemblée. Une prudence qui traduit une petite incertitude sur l’issue du scrutin. La gauche ne dispose que d’une majorité de six voix au Sénat, et il n’est pas certain que tous les divers gauche approuvent la proposition de loi.

Les associations de rapatriés et de harkis ont exprimé leur opposition à ce texte. Les anciens combattants, quant à eux, sont divisés. L’Union nationale des combattants (UNC), qui se dit apolitique, rejointe par trente associations plus modestes – elles revendiquent 1 200 000 adhérents au total – voient dans la date du 19 mars « un risque grave de division de la communauté nationale ». En revanche, la Fédération nationale des anciens combattants d’Algérie (FNACA), plutôt à gauche et qui compterait 350 000 membres, défend le 19 mars.

Si la proposition de loi est votée le 20 novembre, elle sera définitivement adoptée. En effet, ce texte avait déjà approuvé par l’Assemblée voilà plus de dix ans, alors que Lionel Jospin était premier ministre. Il avait ensuite été transmis au Sénat, mais jamais débattu depuis. Joëlle Garriaud-Maylam, vice-présidente du groupe UMP, a considéré que ce choix de la gauche sénatoriale de reprendre un texte vieux de plus de dix ans l’exposait à une censure du Conseil constitutionnel.

Oct 26 2012

Une sénatrice UMP dénonce « une justice familiale franco-allemande à deux vitesses » (Le Parisien)

La sénatrice UMP Joëlle Garriaud-Maylam a dénoncé vendredi « une justice familiale franco-allemande à deux vitesses » après la validation de l’extradition vers l’Allemagne d’un père français, visé par un mandat d’arrêt européen pour pension alimentaire impayée.

Évoquant le principe de proportionnalité, Mme Garriaud-Maylam, représentante des Français de l’étranger, affirme que « l’Irlande, Chypre, la Belgique, la Finlande, la Suède, Luxembourg et l’Autriche n’exécutent les mandats d’arrêt européens qu’après avoir vérifié qu’ils répondaient à un tel principe ».

« Pourquoi la France n’en ferait-elle pas autant? », s’interroge-t-elle dans un communiqué.

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Oct 25 2012

Une autre proposition de loi anticonstitutionnelle ? Celle dite du « 19 mars 1962 » …

Avec mes collègues du groupe UMP du Sénat, j’ai déposé une motion d’irrecevabilité contre la proposition de loi tendant à instituer une journée de mémoire et d’hommage aux victimes de la guerre d’Algérie et des conflits au Maroc et en Tunisie.

Au-delà du débat de fond quant à la pertinence de décaler au 19 mars la journée d’hommage actuellement célébrée le 5 décembre, cette proposition de loi viole la Constitution.

Votée il y a dix ans par l’Assemblée nationale, elle est aujourd’hui présentée devant le Sénat et sera immédiatement applicable si elle y est adoptée. Cela serait en contradiction avec l’esprit de la procédure de « navette législative » telle que décrite à l’article 45 de notre Constitution.

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Oct 21 2012

Journal Francophone de Budapest (18/10/2012)

Pour lire l’interview au Journal Francophone de Budapest, cliquez ici .

Semaine du 15 au 19 octobre

  • Déplacement au Monténégro pour l’Assemblée parlementaire de l’OTAN
  • A l’Ambassade d’Italie pour la remise des insignes de Chevalier dans l’Ordre National du Mérite à Cristina Gompertz, présidente de l’association Bienvenue en France

Oct 17 2012

Recouvrement international de créances alimentaires : il est temps de légiférer

Il y a une semaine Lionel Gilberti était arrêté à Mulhouse, sur mandat d’arrêt européen émis par l’Allemagne. Son crime ? Un arriéré de créance alimentaire de 5 000 €, suite à sa décision, il y a 18 mois, de ne plus verser de pension alimentaire tant qu’il demeurerait dans l’impossibilité (validée par un tribunal allemand) de revoir ses deux enfants de 11 et 12 ans. En attendant que la Cour d’Appel de Colmar décide, la semaine prochaine, de donner suite ou non à son extradition vers l’Allemagne, il dort en prison où il poursuit une grève de la faim.

Frappée par la disproportion entre l’objectif poursuivi (le recouvrement d’une créance alimentaire) et les moyens employés (pour Lionel Gilberti les conséquences morales, sociales, familiales et professionnelles d’un emprisonnement et d’une possible extradition ; pour l’Etat français le coût de la mise à exécution d’un mandat d’arrêt européen et d’un emprisonnement dans l’attente du jugement), j’ai interrogé la Ministre de la Justice sur le périmètre d’utilisation du mandat d’arrêt européen.

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Oct 16 2012

Mandat d’arrêt européen et recouvrement des créances alimentaires

Question n° 02600 adressée à Mme la garde des sceaux, ministre de la justice, publiée au Journal Officiel du Sénat le 18/10/2012 :

Mme Joëlle Garriaud-Maylam interroge Mme la garde des sceaux, ministre de la justice, sur la jurisprudence française en matière de poursuites de ressortissants étrangers résidant hors de France en cas de non-paiement d’une pension alimentaire.

Elle indique qu’un Français vient d’être arrêté à la suite d’un mandat d’arrêt européen émis par l’Allemagne, qui réclame son extradition pour pouvoir le juger en Allemagne suite au non-paiement d’une pension alimentaire pendant 18 mois (motivée selon l’accusé par l’impossibilité de voir ses enfants dans laquelle l’aurait placé la justice allemande).

Face à l’apparente disproportion entre l’objectif poursuivi (le recouvrement d’une créance alimentaire) et les moyens déployés pour y parvenir (l’emprisonnement de l’intéressé dans l’attente d’un jugement et sa potentielle extradition vers l’Allemagne), elle souhaiterait savoir si la France a déjà recouru à un mandat d’arrêt européen ou international dans le cadre d’une infraction de non-paiement d’une pension alimentaire et, si oui, combien de fois durant ces dix dernières années et combien de fois à l’encontre d’un ressortissant allemand.

Elle souhaiterait également savoir si des Français ont déjà été extradés vers des pays tiers dans des cas de non-paiement de créances alimentaires. La pratique des mandats d’arrêt européens et internationaux s’inscrivant dans un contexte de réciprocité de l’entraide judiciaire, il importe en effet qu’elle s’exerce dans un périmètre identique pour tous les pays concernés.

Par ailleurs, elle aimerait obtenir des précisions sur les voies de recours institutionnelles permettant le recouvrement des créances à l’international. L’implication des bureaux de recouvrement des créances alimentaires des ministères des affaires étrangères des pays concernés ne devrait-elle pas permettre d’éviter de recourir à un mandat d’arrêt européen et à une extradition ?

Dans la perspective d’une amélioration du dispositif de recouvrement des créances alimentaires à l’international, elle souhaiterait également savoir si le Gouvernement étudie la possibilité de création d’une agence visant à faciliter le recouvrement des pensions alimentaires, telle que proposée dans sa proposition de loi n° 703 (2010-2011) du 4 juillet 2011.

Réponse de Mme la garde des sceaux, ministre de la justice (JO du 13/02/2014, page 418) :

La loi n° 2004-204 du 9 mars 2004 portant adaptation de la justice aux évolutions de la criminalité a transposé dans notre code de procédure pénale (articles 695-11 à 695-46) la décision-cadre du 13 juin 2002 relative au mandat d’arrêt européen et aux procédures de remise entre États membres. Le mandat d’arrêt européen se définit comme une décision judiciaire émise par un État membre de l’Union européenne (État d’émission) en vue de l’arrestation et de la remise par un autre État membre (État d’exécution) d’une personne recherchée pour l’exercice de poursuites pénales ou pour l’exécution d’une peine ou d’une mesure de sûreté privative de liberté (article 695-11 du code de procédure pénale). L’objectif essentiel de cette procédure, qui constitue la première concrétisation du principe de reconnaissance mutuelle des décisions pénales, est de faciliter et d’accélérer la procédure de remise des personnes au sein de l’Union européenne.

Il s’agit donc d’un mécanisme sous-tendu par l’idée de confiance mutuelle, visant à faciliter l’exécution des décisions de justice des États membres au sein de l’Union européenne, cette procédure purement judiciaire se déroulant directement entre les juridictions des États membres concernés.

Les faits qui peuvent donner lieu à l’émission d’un mandat d’arrêt européen sont les faits punis d’une peine (ou d’une mesure de sûreté) privative de liberté d’une durée égale ou supérieure à un an ou, lorsqu’une condamnation à une peine (ou à une mesure de sûreté) privative de liberté est intervenue, quand la peine prononcée est supérieure à quatre mois d’emprisonnement. L’article 695-12 du code de procédure pénale précise que ces quantums de peines s’apprécient aux termes de la loi de l’État membre d’émission. Dès lors que les conditions relatives au quantum de peine sont remplies et que le mandat d’arrêt européen comporte tous les éléments nécessaires (relatifs notamment à l’identité, à la décision judiciaire étrangère, aux infractions commises…), la chambre de l’instruction saisie ne dispose que de peu de latitude pour autoriser ou refuser la remise de la personne recherchée aux autorités étrangères.

S’agissant ainsi du mandat d’arrêt européen émis par les autorités judiciaires allemandes à l’encontre d’un ressortissant français pour des faits de non-paiement de pension alimentaire, il convient de rappeler que ces faits, sont, en droit français, punis d’une peine de deux ans d’emprisonnement et 15 000 € d’amende aux termes de l’article 227-3 du code pénal. Cette peine correspond donc bien au niveau exigé pour la mise en œuvre d’un mandat d’arrêt européen.

Il résulte toutefois des éléments d’information adressés par les parquets généraux au ministère de la justice que les mandats d’arrêt européens sont rarement émis pour ce type d’infractions (que la France soit État membre d’exécution ou d’émission).

Il convient de préciser à cet égard qu’en l’état actuel du droit français et européen, compte tenu de la volonté de favoriser la coopération et la reconnaissance mutuelle des décisions de justice au sein de l’Union européenne, la procédure d’exécution d’un mandat d’arrêt européen ne prévoit à aucune étape le contrôle de la proportionnalité ou de l’opportunité de la décision de justice de l’État d’émission. Un tel contrôle reviendrait en effet à accorder à l’État membre d’exécution un droit de regard sur la politique pénale et les décisions judiciaires des autorités judiciaires de l’État membre d’émission, ce qui serait une atteinte à la souveraineté des États membres. Ces derniers sont toutefois sensibles à la problématique de la proportionnalité dans la procédure du mandat d’arrêt européen et une réflexion globale est menée au niveau de l’Union européenne sur cette question : les États membres s’accordent sur le fait qu’il paraît nécessaire, afin d’assurer la pleine efficacité de cet instrument et vu de l’augmentation croissante des chiffres, de procéder à un contrôle de proportionnalité au stade de l’émission du mandat d’arrêt européen de manière à limiter son utilisation aux faits les plus graves. Rejoignant cette critique, plusieurs parquets généraux français ont souligné que certains pays ayant nouvellement rejoint l’Union européenne, tels que la Pologne, la Roumanie ou la Hongrie, émettent des mandats d’arrêt européens pour des préjudices minimes ou des affaires extrêmement anciennes. Il y a donc parfois une disproportion entre la nature des faits, ou le quantum des condamnations, et la finalité du mandat d’arrêt européen.

Dans cette perspective, le Conseil de l’Union européenne a, dans le cadre de son rapport final d’évaluation sur la mise en œuvre de la procédure de mandat d’arrêt européen en date du 3 juin 2009, adressé aux États membres une série de recommandations dont l’une d’entre elles est consacrée à cette question de la proportionnalité. Cette recommandation a pour objet de compléter le point n° 3 du manuel européen concernant l’émission d’un mandat d’arrêt européen (relatif aux critères à appliquer lors de l’émission d’un mandat d’arrêt européen : principe de proportionnalité) afin d’inciter les autorités judiciaires de l’État d’émission à effectuer un tel contrôle de proportionnalité lors de l’émission d’un mandat d’arrêt européen, en prenant notamment en compte « la gravité de l’infraction, la possibilité de retenir le suspect, ainsi que la peine susceptible d’être prononcée si la personne est jugée coupable de l’infraction alléguée. Citons également comme autre facteur la nécessité d’assurer la protection du public et de tenir compte des intérêts des victimes de l’infraction. »

Par ailleurs, entre septembre 2011 et mai 2013, et pour une durée de 18 mois, la France a participé, avec l’Allemagne et les Pays-Bas, à un programme d’évaluation, financé en partie par la Commission, du mandat d’arrêt européen au regard, notamment, du principe de proportionnalité. Dans le cadre de cette évaluation, les experts des trois pays (magistrats praticiens et universitaires) ont effectué des visites d’évaluation au sein de trois pays participants. Le recours au mandat d’arrêt européen devrait être ainsi limité aux cas où il est prévisible que son exécution aboutisse au prononcé d’une mesure de détention. Cette recommandation invite par ailleurs les autorités judiciaires compétentes à envisager d’autres solutions que celles du mandat d’arrêt européen, telles que l’émission d’une demande d’entraide pour l’audition du suspect en visio-conférence si la législation de l’État membre le permet, ou encore des citations à comparaitre, etc.

En revanche, un large consensus existe sur le fait qu’il n’appartient pas à l’État d’exécution du mandat d’arrêt européen de procéder à un tel contrôle de proportionnalité, dans la mesure où les motifs de refus d’exécution sont limitativement énumérés aux articles 3 et 4 de la décision-cadre et qu’un tel contrôle reviendrait à créer un nouveau motif de refus d’exécution, non-conforme à la décision cadre et au principe de reconnaissance mutuelle des décisions de justice.

La question annexe de la possibilité de création d’une agence visant à faciliter le recouvrement des pensions alimentaires, telle que proposée par la proposition de loi n° 703 (2010-2011) du 4 juillet 2011, relève de la compétence du ministère des affaires étrangères.

Oct 13 2012

Hollande n’ira pas à Brazzaville… N’est pas de Gaulle qui veut !

Certes François Hollande, après des mois de tergiversations, a eu raison de se rendre à Kinshasa. Comment imaginer en effet un président français absent du grand rassemblement de la Francophonie ?

Mais, il est insupportable qu’il ait décidé d’omettre une visite à Brazzaville.

Pourtant Brazzaville n’est que de l’autre côté du fleuve, à moins de 6 kilomètres et dix minutes de bateau. C’est bien moins loin que l’Ile de Gorée depuis Dakar !  Surtout Brazzaville, capitale administrative et politique de la République du Congo, fondée  en 1880 par l’explorateur français Pierre Savorgnan de Brazza,  a été instituée par le Général de Gaulle capitale de la France Libre.

C’est là que, le 27 octobre 1940, une fois acquis le ralliement de la plupart des territoires de l’Afrique équatoriale française, le Général de Gaulle annonça, par le Manifeste de Brazzaville,  la création du Conseil de défense de l’Empire, le gouvernement de la France Libre. C’est aussi là que se tint en 1944 la Conférence de Brazzaville et qu’y fut prononcé le fameux discours du même nom qui allait définir les relations entre la France et l’Afrique, prélude à la marche vers les indépendances africaines. lire la suite »

Semaine du 8 au 12 octobre

  • Réunion du Groupe UMP du Sénat
  • Audition de l’Ambassadeur du Liban, SEM. Boutros Assaker, sur la situation en Syrie, par la Commission des affaires étrangères
  • Bureau politique de l’UMP
  • Entretien avec Nicolas Sarkozy
  • Conférence PLAN France à l’occasion de la 1ère Journée internationale des filles
  • Interview Public Sénat au Journal de 19h de Michel Grossiord

Oct 12 2012

Public Sénat Le 19H (11/10/2012)

A l’occasion de la première « Journée Internationale des filles » organisée sous l’égide de l’Onu, Michel Grossiord, reçoit  sur le plateau de Public Sénat Le 19h, la vice-présidente de la délégation aux droits des femmes, Joëlle Garriaud-Maylam, sénatrice (UMP).

Public Sénat / Le 19h, avec Michel Grossiord

Oct 11 2012

La Journée internationale des Filles à l’honneur sur Public Sénat

Le Journal de 19h de Public Sénat a rendu compte de la mobilisation mondiale en faveur du droit à l’éducation des jeunes filles. A Paris, outre le colloque que j’ai parrainé au Sénat, une fresque géante et interactive a été installée sur le Parvis de l’Hôtel de Ville par l’ONG Plan France.

L’organisation sous l’égide de l’ONU de cette toute première Journée internationale des Filles prend une dimension toute particulière, trois jours après la tentative d’assassinat perpétrée par les talibans contre Malala, jeune pakistanaise de 14 ans, militant depuis plusieurs années, notamment via son blog, en faveur du droit des jeunes filles à aller à l’école. J’ai d’ailleurs annoncé mon intention de demander au Comité du Prix Nobel de lui octroyer le Prix Nobel de la Paix.

Oct 10 2012

Première Journée Internationale des Filles : une mobilisation mondiale pour mettre fin aux discriminations contre les jeunes filles

A l’occasion de la toute première Journée internationale des Filles proclamée par l’Assemblée générale de l’ONU, je parraine deux actions de l’ONG de développement PLAN France en faveur de l’éducation des jeunes filles dans le monde :

• Au Sénat, aujourd’hui à 17h : une conférence de présentation des recommandations de l’ONG Plan pour un meilleur accès à l’éducation des jeunes filles dans le monde, en présence des présidentes des délégations aux droits des femmes de l’Assemblée nationale et du Sénat, et avec la participation et avec la participation d’Inès Minko’o Essomba, députée junior du Parlement des Enfants camerounais et d’Hawaou Adamou, Présidente de l’Association camerounaise des Femmes Haoussas pour le Développement

Sur le Parvis de l’Hôtel de Ville, demain jeudi 11 octobre à partir de 11h : une action de sensibilisation de l’opinion publique, par l’effacement symbolique par les passants d’une fresque représentant les obstacles à la scolarisation des filles, en présence de nombreuses personnalités (Claudia Tagbo, Romane Serda, Laura Flessel, Isabelle Giordano…).

En Afrique subsaharienne, un quart des enfants en âge scolaire ne sont toujours pas scolarisés. A l’échelle mondiale, 72 millions d’enfants dont les deux-tiers sont des filles, ne vont pas à l’école primaire.

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Oct 08 2012

Monténégro (15 au 17 octobre)

Au Monténégro s’est tenu du 15 au 17 octobre, à Sveti-Stefan et à Cetinje, l’ancienne capitale du pays, le 81e Séminaire Rose Roth de l’Assemblée parlementaire de l’OTAN, en coopération avec le Parlement du Monténégro, et consacré à l’évolution de la situation politique, socio-économique et sécuritaire en Europe du Sud-Est.

Plus de 160 responsables, dont 66 parlementaires venus de 14 pays membres de l’OTAN et de 10 autres Etats partenaires participaient à ce séminaire intitulé «Garantir la stabilité dans les Balkans occidentaux : tenir la promesse d’intégration euro-atlantique ».

J’ai eu l’honneur de présider une passionnante table-ronde consacrée à l’Etat de droit et à la lutte contre la corruption et à la criminalité organisée, enjeu majeur à la fois pour le renforcement de la démocratie, de la sécurité et de la stabilité dans cette région, et, à terme, pour l’adhésion à l’OTAN et à l’Union européenne, avec par exemple la participation du procureur général du Montenegro et de plusieurs journalistes enquêtant sur ces questions.

Joost Korte, directeur général adjoint de la DG Elargissement de la Commission européenne, a souligné que « si les pays candidats tiennent leurs promesses quant à leurs réformes, l’UE tiendra la sienne, à savoir l’adhésion », Jaroslaw Skonieczka, directeur principal de la Direction Intégration, partenariats et coopération de l’OTAN au sein de la Division Affaires politiques et politique de sécurité, insistant lui sur le fait que la porte de l’OTAN reste ouverte aux pays candidats. La coopération régionale de défense a également été au cœur du séminaire, avec la participation de plusieurs ministres de la Défense de la région, de même que la mise en place d’infrastructures régionales et l’harmonisation indispensable des politiques énergétiques. Cette coopération régionale peut être un important facteur de paix dans cette région troublée.

Oct 04 2012

Programme Jules Verne : vers une amélioration des délais ?

La circulaire de reconduction du programme Jules Verne paraîtra désormais un peu plus tôt dans l’année. C’est ce qu’annonce le Ministre de l’Education nationale dans sa réponse à ma question écrite du 19 juillet dernier.

La publication tardive de la circulaire de reconduction, chaque année depuis sa création en 2009, s’avérait très pénalisante pour les académies françaises, les établissements étrangers partenaires et les professeurs candidats à ce programme de mobilité professionnelle d’enseignants du premier et second degré. La sélection des candidats et la préparation de leur départ – dans sa dimension tant pédagogique qu’administrative et logistique – devait en effet être réglée en seulement quelques semaines : un délai serré décourageant nombre de bonnes volontés et plaçant les coopérations entre académies françaises et étrangères dans une situation de vulnérabilité.

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Oct 03 2012

SOLVIT, « médiateur du marché unique », fête ses 10 ans… et demeure méconnu

Réseau de résolution des problèmes transfrontaliers liés à une potentielle violation de la législation européenne par une autorité publique nationale, SOLVIT peut être saisi en ligne par des particuliers et des entreprises. Chaque État membre de l’UE possède un centre SOLVIT intégré à son administration nationale et bénéficiant de l’assistance de la Commission européenne. Celui-ci s’engage à proposer des solutions concrètes, gratuitement et sous un délai de 10 semaines.

L’intérêt de ce système est de favoriser une résolution des litiges en amont de toute action en justice et ainsi d’épargner aux particuliers et aux entreprises d’importants coûts et délais. L’action de SOLVIT est particulièrement utile aux plaignants ayant déjà tenté de faire valoir leurs droits dans un droit pays européen en vain. SOLVIT agit ainsi comme une sorte de médiateur à l’échelle communautaire. En revanche, SOLVIT ne peut être saisi lorsqu’une action judiciaire est déjà en cours.

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Semaine du 1er au 5 octobre

  • Déplacement en Serbie pour l’Assemblée parlementaire de l’OTAN
  • Déplacement au Kosovo pour l’Assemblée parlementaire de l’OTAN

Oct 02 2012

Scolarité des Français à l’étranger (BQ)

Article publié dans le Bulletin Quotidien (BQ) du 2 octobre 2012

Oct 01 2012

“Mensonge” sur les bourses scolaires dans les écoles françaises à l’étranger (AFP)

PARIS (France), 01 oct 2012 (AFP) – – La sénatrice UMP des Français de l’étranger Joëlle Garriaud-Maylam accuse lundi dans un communiqué François Hollande de « mensonge » sur les bourses scolaires dans les écoles françaises à l’étranger.

Elle « s’étonne » que « contrairement à l’engagement de François Hollande, l’intégralité des sommes économisées suite à la suppression de la PEC (Prise en charge des frais de scolarité) ne soit pas réallouée aux bourses scolaires attribuées dans les écoles françaises à l’étranger.

« Sur près de 32 millions d’euros économisés, le projet de loi de finances 2013 propose de n’en réallouer que la moitié aux bourses » assure-t-elle, soulignant que « le budget global finançant la scolarité des élèves français de l’étranger diminue, lui, de 15 millions » d’euros.

« Encore une fois, les promesses sont remises aux calendes grecques, le projet de budget annonçant +un redéploiement intégral+ pour 2015 », ajoute-t-elle.

Elle rappelle que le président « le 11 juillet dernier annonçait devant les Français de Londres que +les sommes qui seront économisées par l’abandon de la règle de la gratuité seront entièrement investies pour le mécanisme des bourses+ ». szb/rh/fm

Oct 01 2012

Bourses scolaires à l’étranger: encore un mensonge de Hollande ?

Le projet de loi de finances pour 2013 a été présenté en conseil des ministres vendredi. Sans tambours ni trompettes, il enterre l’un des engagements du Président de la République : le report intégral du budget de la « PEC » (la prise en charge des frais de scolarité des lycéens français à l’étranger) vers les bourses scolaires dans les écoles françaises à l’étranger.

Lors du débat sur le projet de loi de finances rectificatives, qui avait acté la disparition de la PEC, j’avais exhorté le gouvernement à s’engager sur une réallocation des fonds au sein de la même ligne budgétaire (programme 151 action 02 « Accès des élèves français au réseau AEFE »), ce qu’avait refusé par le Ministre Cahuzac. Le non-respect de l’engagement présidentiel d’un redéploiement des crédits de la PEC sur les bourses était dès lors cousu de fil blanc.

Le dévoilement du projet de loi de finances de 2013 ne fait que préciser l’ampleur de ce renoncement : ce n’est plus que la moitié des 32 millions « économisés » suite à la disparition de la PEC qui vont venir financer des bourses, le budget global en faveur de la scolarité des élèves français de l’étranger diminuant, lui, de 15 millions !

Encore une fois, les promesses sont remises aux calendes grecques, le projet de budget annonçant « un redéploiement intégral » pour… 2015. En trois ans, le Président Hollande a encore le temps de changer d’avis, lui qui le 11 juillet dernier annonçait devant les Français de Londres : « Les sommes donc qui seront économisées par l’abandon de la règle de la gratuité seront entièrement investies pour le mécanisme des bourses ».

→ Voir la présentation générale de la mission « Action extérieure de l’État »
→ Voir les chiffres détaillés du budget de l’Action extérieure de l’État pour 2013
→ Voir le communiqué de presse de l’AFP
→ Voir mon intervention sur la PEC lors du débat sur le projet de loi de finances rectificative 2012