décembre 2011

Déc 27 2011

Un « métro » dans le tunnel sous la Manche ?

Il s’agirait d’intercaler des TER entre les Eurostar. L’idée est poussée par un Breton qui a installé son entreprise à Ashford, en Angleterre. Cela donnerait du travail aux frontaliers.

« Aller en train de Calais à Ashford par l’Eurostar, cela coûte aussi cher qu’un billet Paris-Londres (1), constate Olivier Cadic. C’est inaccessible! » Cela pourrait changer si ce représentant des Français de Londres parvient à faire aboutir le projet de « métro transmanche ».

En fait de métro, il s’agit de faire rouler des rames de TER dans le tunnel sous la Manche, en profitant du fait que l’Eurostar n’utilise sa capacité qu’à 54%. « On peut tout à fait imaginer un métro toutes les demi-heures entre Calais-Fréthun et Ashford International. Le temps de parcours n’excéderait pas 25 minutes. »

Et ce Breton de Lorient, qui a expatrié son entreprise, il y a douze ans, à Ashford, premier arrêt de l’Eurostar, est intarissable sur les nombreux avantages attendus : « Il y a de nombreux emplois de main-d’oeuvre dans le Kent qui sont difficiles à pourvoir du fait du coût de l’immobilier. S’il y avait un métro, les chômeurs de Calais pourraient trouver de l’emploi. » Inversement, il imagine que les Anglais viennent travailler dans les hôtels de Calais qui manquent de personnel anglophone. Les touristes pourraient aller faire leurs courses de part et d’autre… lire la suite »

Déc 17 2011

Réunion du Bureau de l’Assemblée des Français de l’étranger

L’Assemblée des Français de l’étranger, dont les sessions plénières d’une durée de six jours se tiennent, deux fois par an, en septembre et mars, à Paris, se réunit également sous la forme restreinte d’un « bureau » en décembre et en mai, pendant deux jours. Les 16 et 17 décembre, les élus des Français de l’étranger ont notamment travaillé sur :

  • l’organisation à l’étranger des élections législatives et présidentielles de 2012 marqué par la mise en place à grande échelle du vote électronique,
  • la sécurité des expatriés (notamment dans le contexte des dramatiques événements en Syrie),
  • le développement de l’enseignement français à l’étranger (création de sections professionnelles dans les lycées français, difficultés de recrutements de professeurs titulaires, diversification des offres éducatives en français en dehors du réseau AEFE),
  • la nécessité de préserver des garanties en matière de protection sociale à l’étranger (aides sociales, « 3e catégorie » de la CFE).

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Déc 15 2011

Le métro sous la Manche avance (20minutes.fr)

Né il y a deux ans, le projet de Métro Transmanche semble sur de bons rails. D’après la sénatrice (UMP) Joëlle Garriaud-Maylam, le gouvernement a encouragé, mardi, ce projet envisagé entre Calais et Ashford. Ce moyen de transport mettrait la ville nordiste à 30 minutes du Kent. Le ministère des Transports a estimé aussi que cette ligne ferroviaire « ne pèserait pas trop lourd en terme d’investissements » dans la mesure où il s’agirait du prolongement vers l’Angleterre de la ligne régionale existante.

-> Lire l’article sur le site de 20minutes.fr

Déc 15 2011

Le métro Transmanche sur de bons rails ? (La Voix du Nord)

On n’en est pas encore à se presser sur le quai pour monter dans le métro à Coquelles mais ce projet de connexion avec le Kent a fait un tout petit pas en avant. Hier, Joëlle Garriaud-Maylam, sénatrice des Français de l’étranger, a communiqué à la vitesse TGV. Elle explique qu’elle a posé une question orale hier matin au Sénat et que Benoît Apparu, secrétaire d’État « a émis un avis favorable au projet de métro Transmanche ». « Ceci mettrait la Côte d’Opale à une trentaine de minutes du Kent, et connecterait ainsi le Nord-Pas-de-Calais durement frappé par le chômage à un bassin d’emploi qui recrute ». Par ces temps moroses, un peu de prospective positive, c’est toujours ça de pris.

-> Lire l’article sur le site de la Voix du Nord

Déc 15 2011

Le métrotransmanche est en marche (Nord Littoral)

Questionné, le gouvernement s’est dit favorable au projet du métro entre Calais et Ashford

Une nouvelle étape vers le métro transmanche a été franchie cette semaine avec l’approbation par le gouvernement du projet. Réflexion initiée il y a cinq ans par Thaddée Ségard, fervent défenseur des liens transmanche (lire ci-dessous), l’idée d’un « métro » entre le Pas-de-Calais et la Grande-Bretagne vise à renforcer les liens et les échanges entre les deux régions frontalières de la Manche grâce à un moyen de transport régulier entre les deux littoraux. Le but : relier en trente minutes Calais-Frethun à Ashford en passant sous la Manche et connecter le Pas-de-Calais sinistré en terme d’emplois au Kent, plus dynamique et qui recrute. Pour sensibiliser les Français installés en Angleterre au sujet, une table ronde a été organisée en octobre dernier à Ashford, et réunissait notamment le consul de France à Londres, Edouard Braine, Catherine Fournier, maire de Frethun, et Joëlle Garriaud-Maylam, sénatrice des Français établis hors de France, qui a découvert le projet et assuré il y a un mois et demi que « le métro transmanche est en ça un projet fondamental et enthousiasmant. lire la suite »

Semaine du 12 au 17 décembre 2011

  • Question orale « Métro transmanche« 
  • Déjeuner des sénateurs UMP et anciens sénateurs UMP
  • Inauguration de l’exposition « La diplomatie culturelle, un siècle d’inventions françaises« , à la bibliothèque Sainte-Geneviève
  • Délégation des femmes : constitution du bureau – élection au poste de vice-présidente
  • Conseil d’administration de l’Union des Français de l’Etranger
  • Assemblée plénière de la Commission Nationale Française pour l’UNESCO
  • Réunion du bureau du groupe UDIL
  • Questions d’actualité au gouvernement
  • Réunion du groupe UDIL
  • Bureau de l’Assemblée des Français de l’étranger

Déc 15 2011

Constitution du bureau de la Délégation des femmes (Bulletin Quotidien)

Le Bulletin Quotidien publie la liste du nouveau bureau de la Délégation des femmes, dont je fais partie, en tant que vice-présidente.

-> Lire l’article du Bulletin Quotidien du 15 décembre 2011

Déc 14 2011

Une nouvelle équipe pour la Délégation aux Droits des Femmes et à l’égalité des Chances

La délégation aux Droits des Femmes et à l’égalité des chances s’est réunie aujourd’hui pour élire son nouveau bureau, présidé par Brigitte Gonthier-Maurin, sénatrice communiste des Hauts-de-Seine. Membre du bureau de cette délégation, en tant que Secrétaire, dès mon entrée au Sénat en 2004, j’ai pour ma part été élue vice-présidente, les deux autres vice-présidents UMP étant le sénateur des Yvelines Alain Gournac et la sénatrice de Paris Chantal Jouanno.

La Délégation aux Droits des femmes, créée de manière identique au Sénat et à l’Assemblée nationale en 1999, constitue une excellente enceinte pour aborder de façon transversale les questions sociétales et les textes législatifs ayant un impact direct ou indirect sur la vie des Françaises. Elle travaille également à réduire les inégalités de traitement dont sont souvent victimes les femmes, notamment au travail.

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Déc 14 2011

La diplomatie culturelle, un siècle d’inventions françaises

Cela fait bientôt un an que l’Institut français est devenu l’opérateur du Ministère des Affaires étrangères et européennes pour l’action extérieure de la France, en matière d’action culturelle et linguistique à l’étranger et d’accueil en France des cultures étrangères. L’Institut français est, à ce titre, chargé de la coordination de plus de 150 Instituts français, de près de 1 000 Alliances et, à titre expérimental, des structures culturelles d’une dizaine de missions diplomatiques.

Lors d’un important colloque sur la diplomatie culturelle organisé par cet Institut, Alain Juppé a salué le rôle pionnier de la France en termes de diplomatie culturelle, dès le 19e siècle et l’héritage unique au monde d’une structure duale, à la fois publique (instituts culturels français à l’étranger) et associative (alliances françaises, mission laïque française, etc.), de notre réseau culturel extérieur.

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Déc 13 2011

Rififi aussi pour les Français de l’étranger (Public Sénat)

Les nouvelles circonscriptions des représentants des Français de l’étranger sont aussi source de discorde. Les candidats sont déjà désignés. En Amérique du Nord, Frédéric Lefebvre va trouver Julien Balkany sur sa route, demi-frère de Patrick.

Certains choix sont « un peu aberrants », dénonce Joëlle Garriaud-Maylam, sénatrice UMP des Français établis hors de France. Elle donne un exemple : « En Grande-Bretagne, nous avons Olivier Cadic, un élu en place depuis plusieurs années que tout le monde reconnaît. On lui a préféré une inconnue qui était dans son équipe. Mais quand on travaille on gêne ». Elle ajoute : « Je suis franchement très agacée. J’ai quand même été élue en Grande-Bretagne pendant 16 ans. On ne m’a pas écoutée ». Elle y voit une « forme d’arrogance. On n’a peut-être pas une connaissance du terrain ». Elle craint la perte de la circonscription, qu’on annonce gagnable pour la droite.

-> Lire l’article sur le site de Public Sénat

Déc 13 2011

Métro transmanche

M. le président. La parole est à Mme Joëlle Garriaud-Maylam, auteur de la question n° 1461, adressée à M. le ministre auprès de la ministre de l’écologie, du développement durable, des transports et du logement, chargé des transports.

Mme Joëlle Garriaud-Maylam. Monsieur le secrétaire d’État, le 15 septembre 2011, le ministère de l’écologie, du développement durable, des transports et du logement a lancé les Assises du ferroviaire.

Cette réflexion conduite sur quatre mois, menée par une assemblée constituée de l’ensemble des acteurs du secteur, souhaite, notamment, aborder le sujet de l’amélioration de la qualité des services ainsi que le thème du ferroviaire français au cœur de l’Europe.

C’est précisément à ces deux préoccupations que le projet de « métro transmanche », qui est porté par des responsables économiques et politiques des deux côtés du Channel, pourrait répondre pleinement.

En effet, une infrastructure ferroviaire, peu coûteuse, qui relierait le nord de la France – Calais-Fréthun – au sud-est de l’Angleterre – Ashford – est actuellement à l’étude. Elle mettrait la Côte d’Opale à une trentaine de minutes du Kent et connecterait ainsi le Nord-Pas-de-Calais, durement frappé par le chômage, à un bassin d’emploi qui recrute.

Cette liaison ferroviaire, qui ne serait que le prolongement vers l’Angleterre de la ligne de transport régional déjà existante, ne pèserait pas trop lourd en matière d’investissements et contribuerait aussi à redynamiser la région nord de la France, avec un accroissement du tourisme et des investissements britanniques.

Le tunnel sous la Manche n’est utilisé aujourd’hui qu’à la moitié de sa capacité et l’extension internationale de cette ligne ne demanderait donc qu’un ajustement à la marge, des matériels roulants et du personnel.

Les différentes parties prenantes – Eurotunnel, la SNCF, la région Nord-Pas-de-Calais et d’autres – semblent toutes vivement espérer une évolution favorable du projet, avec une mise en place qui pourrait peut-être même se faire avant les prochains jeux Olympiques de Londres, l’été prochain.

Ce projet pourrait aussi contribuer à donner une dimension nouvelle aux concepts d’« Europe des régions » et de « citoyenneté européenne », auxquels nous sommes nombreux à être attachés et qu’il nous faut approfondir.

Aussi, monsieur le secrétaire d’État, je souhaiterais connaître l’implication du ministère des transports dans ce dossier et son éventuel calendrier prévisionnel, pour que cette zone transfrontalière unisse des territoires qui ont tout à gagner à une meilleure interaction et pourraient opportunément contribuer à la réduction du chômage en France.

M. le président. La parole est à M. le secrétaire d’État.

M. Benoist Apparu, secrétaire d’État auprès de la ministre de l’écologie, du développement durable, des transports et du logement, chargé du logement. Madame la sénatrice, vous avez interrogé Thierry Mariani, qui m’a demandé de bien vouloir vous répondre, sur le très important et ambitieux projet que vous portez : la réalisation d’un « métro transmanche » entre le Nord-Pas-de-Calais et le Kent en Angleterre.

Vous l’avez indiqué, ce nouveau mode de transport représente un potentiel important pour l’emploi, grâce aux échanges entre ces deux régions, qui ne sont distantes que d’une cinquantaine de kilomètres en train.

Vous avez déjà identifié, d’ailleurs, des trains Eurostar aujourd’hui non utilisés par cette entreprise et qui seraient disponibles pour devenir les « métros transmanches ».

Sur d’autres aspects du dossier, votre travail est encore en cours, et je voudrais, au nom de Thierry Mariani, vous apporter le soutien du Gouvernement en la matière.

Je sais que vous avez déjà échangé avec la région Nord-Pas-de-Calais. C’est à elle qu’il reviendra, en tant qu’autorité organisatrice, de passer un contrat avec une entreprise ferroviaire pour effectuer ce service.

Cependant, comme vous le savez, l’organisation des transports n’est pas décentralisée en Grande-Bretagne. La région française, en réalité, n’a pas d’homologue britannique. Cela ne bloque bien évidemment pas votre projet, mais rend plus difficile la coordination bilatérale.

Pour résoudre cette difficulté, Thierry Mariani prépare actuellement un projet de loi qui permettra la création de groupements européens de coopération territoriale dans le domaine du transport ferroviaire, afin qu’une région puisse s’associer directement avec les autorités nationales d’un autre État, en l’occurrence la Grande-Bretagne.

Par ailleurs, le passage dans le tunnel sous la Manche requiert des contrôles de sûreté, notamment pour les bagages, et d’identité car le Royaume-Uni, comme vous le savez, n’est pas membre de l’espace Schengen. Le ministère de l’intérieur a récemment créé un groupe de travail pour réfléchir à l’organisation des contrôles et limiter leur impact sur les temps de trajet, tout en renforçant la lutte contre l’immigration clandestine. Le projet de « métro transmanche » pourrait en bénéficier.

Enfin, Eurotunnel a indiqué qu’il était prêt à apporter une aide au démarrage sous la forme d’une diminution de ses tarifs de péage. Bien entendu, il restera nécessaire de confirmer avec la région les conditions de l’équilibre économique de cet important projet.

Votre calendrier de mise en place du service pour les jeux Olympiques de Londres est très ambitieux, mais le Gouvernement ne peut que vous inciter à garder cette échéance en vue pour mobiliser le plus rapidement possible l’ensemble des partenaires de cette opération.

Le Gouvernement vous encourage donc à poursuivre vos travaux, qui s’inscrivent, comme vous l’avez noté, dans le développement du transport par train et de la qualité de service.

Le ministère des transports est évidemment favorable à la mise en œuvre de ce projet. Thierry Mariani m’a téléphoné ce matin pour me demander de bien insister auprès de vous sur le soutien que vous apporte le Gouvernement. Il m’a assuré qu’il suivra personnellement ce dossier, en étroite coordination avec vous-même.

M. le président. La parole est à Mme Joëlle Garriaud-Maylam.

Mme Joëlle Garriaud-Maylam. Monsieur le secrétaire d’État, je vous sais gré de ces précisions très utiles et je remercie Thierry Mariani des avancées que vous nous avez exposées.

En période de crise internationale, comme celle que nous vivons, le Gouvernement se doit d’être réactif et de mettre en place des mesures de bon sens pour aider, autant que faire se peut, à résoudre ces difficultés.

Ce projet est certes ambitieux, mais il est aussi de bon sens. Il me semble donc indispensable d’avancer le plus vite possible sur le dossier. Aussi, monsieur le secrétaire d’État, je me permettrai de vous suggérer la tenue d’une réunion de toutes les bonnes volontés concernées des deux côtés de la Manche. (M. le secrétaire d’État acquiesce.) Vous pouvez compter, bien évidemment, sur mon soutien et mon engagement sur ce dossier.

Déc 13 2011

Le projet de Métro Transmanche sur de bons rails !

Lors de la séance des questions orales de ce matin, au Sénat, j’ai interrogé le gouvernement à propos du projet de « Métro Transmanche » que nous sommes nombreux à soutenir, responsables politiques et économiques, des deux côtés du Channel.

Je participais, ainsi, le 20 octobre dernier à Ashford dans le Kent, à un colloque qu’organisait Olivier Cadic, élu à l’Assemblée des Français de l’étranger pour le Royaume Uni, au cours duquel le Consul Général de France, Edouard Braine, avait brillamment présenté et défendu le projet.

Aujourd’hui, c’est le Secrétaire d’Etat, Benoit Apparu, qui répondait au nom de son collègue Thierry Mariani, Ministre des Transports. (Lire l’intégralité des débats).

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Déc 12 2011

Les législatives des Français de l’étranger, pas si ingagnables pour la gauche (Slate.fr)

Lire l’intégralité de l’article sur le site de Slate.fr :

Décrites il y a deux ans comme un cadeau pour la droite, ces élections inédites s’annoncent plus serrées que prévues.

Leurs circonscriptions ne font pas des centaines de kilomètres carrés, mais des centaines de milliers voire des millions. Pour la première fois, des députés seront élus, en juin prochain, pour représenter le million des Français de l’étranger. Cette campagne, inédite, est en phase d’accélération.

Alors que le PS a officiellement investi samedi 10 décembre ses dix candidats choisis lors de primaires en 2010, Europe Ecologie-Les Verts (qui a obtenu la circonscription d’Amérique du sud dans son accord avec le PS) avait annoncé les noms des siens dès septembre, et l’UMP avait rendu ses arbitrages fin novembre. Le Front de gauche et le MoDem comptent aussi présenter des candidats; le FN est pour l’instant resté discret.

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Déc 09 2011

Proposition de loi garantissant le droit au repos dominical

Intervention sur l’article 1 :

Monsieur le président, madame la ministre, mes chers collègues, les malentendus suscités par le débat sur le travail dominical s’expliquent en partie par le décalage entre une certaine vision de la société – totalement idéologique et désuète – et la réalité d’aujourd’hui.

La possibilité d’un choix demeure essentielle dans une République digne de ce nom, et il faut reconnaître, madame David, que le choix du travail le dimanche peut être totalement libre, délibéré ou souhaité.

Indéniablement, la question du travail dominical accompagne les transformations de la société française. La perception de la semaine en tant que telle est en perpétuelle recomposition. Les jours donnent lieu à d’autres usages, souvent éloignés d’usages antérieurs érigés en traditions. Les symboles, les images sociales et culturelles attachées à chacun d’entre eux sont soumis à l’épreuve d’une nouvelle socialité. La loi sur la réduction du temps de travail a produit des effets comparables sur le vendredi et le mercredi.

Chacun peut y trouver son compte, à la condition expresse que le système repose sur la base du volontariat et que le salarié soit rémunéré en conséquence. C’est ce que prévoit la loi du 10 août 2009 que nous avons votée et qui a été validée par le Conseil constitutionnel.

Le repos hebdomadaire tend à ne plus correspondre strictement au repos dominical : le dimanche n’a plus le monopole du repos. L’économie de services a donné lieu depuis longtemps au travail le dimanche. On le constate évidemment pour les services privés et les commerces. Nombre d’artisans et de commerçants, notamment dans le secteur alimentaire, travaillent systématiquement le dimanche matin. On le constate également pour les services publics, auxquels les Français sont très attachés, dans les domaines de la santé, de la sécurité ou des transports.

Bon nombre de prestations supposent par nature que des actifs travaillent le dimanche, le plus souvent par des mécanismes de rotation permettant aux salariés concernés de ne pas travailler tous les dimanches ou de choisir un autre jour de repos hebdomadaire.

Une société habituée au confort des services tend à produire une demande de continuité de ces services et de disponibilité des offres, ce qui encourage mécaniquement le travail dominical.

Une société de loisirs tend également à favoriser le travail dominical. Le dimanche est un jour de repos pour certains. Comme tel, il est de plus en plus souvent vécu comme une journée de loisirs, lesquels supposent évidemment l’accès à des services, donc l’emploi de salariés et, par voie de conséquence, une extension du travail dominical.

L’activité familiale dominicale se déploie plus souvent qu’auparavant dans un cadre de type public, par opposition au domicile. Elle prend place dans un réseau d’activités mêlant déambulations et consommation. La pratique des loisirs est ainsi typique de cette évolution du dimanche vers un consumérisme familial.

Par ailleurs, force est de constater que le modèle du dimanche traditionnel, religieux et familial, n’est plus dominant. Le dimanche n’est plus que très marginalement considéré comme « le jour du Seigneur » puisque plus d’un quart des Français se déclarent sans religion. Un calcul sommaire laisse penser que le nombre de Français qui se rendent à la messe dominicale est passé en cinquante ans de 9,3 millions à 1,8 million. Il est donc bien difficile de défendre la sacralité du dimanche dans une société qui s’est pour partie éloignée de la pratique religieuse.

Dans son rapport à la cellule familiale et à ce qu’elle implique en termes de représentations, le dimanche apparaît encore comme une journée familiale « traditionnelle » pour beaucoup, mais aussi comme une journée de solitude pour d’autres. Dans une ville comme Paris, un ménage sur deux est composé d’une seule personne. Au fil des années, il est évident que le rôle joué par la consommation est devenu de plus en plus important dans l’organisation de la journée du dimanche.

D’une manière générale, on l’a dit, l’apparition d’une société des loisirs conduit de facto à combiner du temps libre avec la consommation au travers de l’engagement dans des types d’activité qui supposent bel et bien la consommation de biens et de services : tourisme, sports, cinéma, musées, alimentation, parcs de loisirs, spectacles, expositions, visites de sites touristiques, etc.

Une fois encore ici, le repos des uns génère l’activité des autres. On peut d’ailleurs considérer que la loi sur la réduction du temps de travail a favorisé cette évolution vers une société de loisirs, contribuant ainsi à l’extension du travail dominical.

Le débat sur le thème du travail dominical se détend considérablement dès lors que sont introduits des mécanismes de compensation, sous la forme à la fois d’une rémunération majorée et d’un aménagement du temps hebdomadaire de travail permettant de récupérer une journée de congés parmi les autres jours de la semaine. Je le rappelle une nouvelle fois, c’est ce que prévoit la loi que nous avons votée en 2009.

C’est pourquoi je voterai contre l’article 1er de cette proposition de loi. (Applaudissements sur les travées de l’UMP)

Intervention sur l’article 2 :

Mme Joëlle Garriaud-Maylam. Monsieur le président, madame la ministre, mes chers collègues, en prévoyant la généralisation du volontariat, des contreparties au travail le dimanche et un repos compensateur, l’article 2 rompt l’équilibre de la loi du 10 août 2009. Or cet équilibre reposait sur une réalité : le travail le dimanche n’a pas la même nature dans les commerces où il est de droit et dans ceux où, soumis à autorisation administrative, il revêt un caractère exceptionnel.

Dans le premier cas, le travail dominical découle de la nature de l’activité ou de la localisation du commerce. Ainsi, les salariés d’un commerce situé dans une commune très touristique savent qu’ils risquent, de ce fait même, d’avoir à travailler le dimanche. Il appartient alors aux partenaires sociaux de fixer les contreparties du travail du dimanche par le biais d’un accord collectif. La loi de 2009 a rendu cette négociation collective obligatoire afin de protéger les salariés.

En revanche, lorsque le travail du dimanche revêt un caractère exceptionnel, il est nécessaire que des dispositions légales protègent les salariés concernés. Tel était l’objectif de la loi Mallié, qui garantit le volontariat du salarié et prévoit des contreparties légales obligatoires.

Pourquoi nier la différence intrinsèque existant entre ces deux situations de travail dominical ? Surtout, pourquoi ne voulez-vous pas reconnaître, chers collègues, que le dispositif de la loi Mallié a fait ses preuves ?

Sans doute aurait-il fallu attendre la remise du rapport du comité de suivi de l’application de cette loi : vous auriez alors découvert que la négociation collective fonctionne et qu’elle a permis de conclure des accords offrant de solides garanties aux salariés.

Examinons la situation antérieure à l’entrée en vigueur de la loi de 2009. Selon les études du comité de suivi, s’agissant des accords de branche, la majorité des conventions collectives des secteurs occupant traditionnellement des salariés le dimanche, et bénéficiant à ce titre de dérogations permanentes de droit, prévoyaient des contreparties. Ainsi, la convention collective des fleuristes prévoit que le repos hebdomadaire pris par roulement ouvre droit à une contrepartie : deux jours de repos consécutifs comportant un dimanche sont accordés toutes les huit semaines. En revanche, la question du volontariat n’est en général pas abordée. Cela s’explique par la nature même de l’activité de fleuriste.

Si l’on fait le bilan des accords d’entreprise conclus depuis l’entrée en vigueur de la loi Mallié, on constate que la plupart d’entre eux ont uniformisé le régime des contreparties applicable aux salariés de l’entreprise, quels que soient le lieu d’implantation du magasin – un PUCE, une commune ou une zone touristique – et le régime de dérogation. Le rapport évoque à cet égard les enseignes Décathlon, Boulanger, SFR, Maxi Toys France, Kiabi Europe ou encore Leroy-Merlin. Tous ces accords prévoient des conditions favorables aux salariés : en général, le principe du volontariat, une augmentation de la rémunération et l’attribution d’un repos compensateur. Voilà qui semble très positif !

Mais les auteurs de la proposition de loi veulent à tout prix casser le dispositif instauré par la loi du 10 août 2009.

Il suffit d’examiner la liste des zones touristiques créées depuis la promulgation de cette loi pour constater que le travail le dimanche y est une nécessité intrinsèque. La situation n’est pas du tout la même que pour les PUCE.

Dans cette liste figurent le centre-ville de Cancale, celui de Chartres, un périmètre au sein de la ville de Nice englobant le Vieux-Nice, une partie du centre-ville et de la promenade des Anglais, Cagnes-sur-Mer, Vence, Cannes et Orléans. Trouveriez-vous normal, mes chers collègues, que ces villes au fort potentiel touristique restent sans vie le dimanche et que seuls quelques commerces y soient ouverts ? Vous niez l’évidence !

Qu’on ne nous dise pas non plus que la loi de 2009 a suscité une extension du travail le dimanche : on voit bien que sa promulgation n’a pas entraîné une multiplication des demandes de classement dans la catégorie des communes ou des zones touristiques.

Il ne fait aucun doute que vous énoncez des contrevérités et que l’article 2 de la proposition de loi ignore la réalité du terrain. En conséquence, le groupe UMP ne le votera pas. (Applaudissements sur les travées de l’UMP.)

Déc 09 2011

Le travail dominical en débat

Sans attendre la remise du rapport du comité de suivi de l’application de la loi sur le travail dominical, la nouvelle majorité de gauche, au Sénat, a tenté par le biais d’une « fenêtre législative » de déstabiliser l’équilibre trouvé, par le gouvernement, il y a deux ans, sur cette question.

Force est de constater que la perception de la semaine en tant que telle est en perpétuelle recomposition. Les symboles, les images sociales et culturelles attachées à chacun des jours de la semaine sont soumis à l’épreuve d’une nouvelle socialité. Indéniablement, la question du travail dominical accompagne les transformations de la société française. Les jours donnent lieu à d’autres usages, souvent éloignés d’usages antérieurs même érigés en traditions.

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Semaine du 5 au 9 décembre 2011

Déc 08 2011

Droit de vote : gare aux dérives liant nationalité et résidence

La nouvelle majorité sénatoriale a souhaité, à moins de six mois des élections présidentielles, inscrire à l’ordre du jour une proposition de loi constitutionnelle visant à étendre aux ressortissants non-communautaires le droit de vote aux élections municipales. Une initiative plus que contestable tant sur le plan de l’éthique (six mois avant des élections présidentielles, cela ne peut que profiter au Front national !) que sur le plan juridique.

La réciprocité est en effet la condition mise en exergue par l’article 88-3 de notre Constitution qui autorise le vote des ressortissants communautaires. Pour satisfaire cette exigence de réciprocité, il faudrait négocier, en bilatéral, avec l’ensemble des États étrangers, pour permettre à nos concitoyens expatriés de pouvoir y prendre part aux élections locales… une option guère envisageable, ne serait-ce que parce que nombre de pays n’organisent pas de tels scrutins. Cela créerait donc d’inacceptables inégalités dans le droit de vote selon les pays d’origine des étrangers.

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Déc 08 2011

Proposition de loi constitutionnelle visant à accorder le droit de vote et d’éligibilité aux élections municipales aux étrangers non ressortissants de l’Union européenne résidant en France

Intervention sur l’article 1 :

Monsieur le président, monsieur le ministre, mes chers collègues, l’octroi exclusif du droit de vote aux ressortissants nationaux est intimement lié à la définition même de la souveraineté des États-nations. Ce principe est aussi inscrit dans le droit international positif et dans sa jurisprudence.

Certes, madame la rapporteure, vous nous avez cité en exemple un tel octroi aux étrangers lors de la Révolution française, en 1793. Je souhaite néanmoins préciser que la Constitution montagnarde du 24 juin 1793, qui établissait la Première République, ne confiait cette capacité électorale qu’aux étrangers qui remplissaient certaines conditions ou qui étaient jugés par le corps législatif comme « ayant bien mérité de l’humanité ». Cette générosité n’était qu’apparente, car l’allégeance exigée aux principes de la Révolution équivalait au renoncement à toute autre appartenance.

Je veux également rappeler que, en octobre 1793, tous les étrangers appartenant à des États en conflit avec la France furent arrêtés et spoliés de leurs biens.

Dans le contexte du droit international positif, de l’esprit du droit, sur un plan purement juridique, dans la mesure où la citoyenneté découle d’une allégeance à la Nation, le vote des étrangers ne pourrait être légitimé que par l’existence d’une réciprocité, exigence généralement appliquée par nombre de pays ayant accepté le vote des étrangers pour certains scrutins.

Cette condition de réciprocité est d’ailleurs mise en exergue à l’article 88-3 de la Constitution, qui autorise le vote des ressortissants communautaires. Dès lors, comment peut-on envisager d’exiger moins des étrangers non communautaires que de nos concitoyens de l’Union européenne ?

Si l’on souhaitait octroyer le droit de vote aux ressortissants extracommunautaires, il faudrait donc négocier avec chaque pays pour que nos compatriotes expatriés qui y résident obtiennent des droits similaires.

Une telle démarche se révélerait extrêmement complexe et coûteuse, puisqu’elle rendrait nécessaire plus de cent cinquante négociations bilatérales, afin que nos expatriés dans les pays concernés puissent y voter. Elle serait, en pratique, impossible dans certains cas, puisque nombre d’États non démocratiques n’organisent aucune élection locale.

L’adoption d’une telle clause de réciprocité créerait alors une discrimination injustifiable parmi les étrangers non communautaires. Parfaitement intégrés en France, pourquoi devraient-ils encore être pénalisés par la nature du régime politique de leur pays d’origine ?

Au-delà des apories de la clause de réciprocité, c’est la conception même de la communauté politique qui est en jeu. Cette notion est essentielle pour que le droit de vote ait un sens, pour qu’il ne reste pas purement théorique, pour que lui soit conférée une portée politique réelle.

Or, en pratique, que constate-t-on ? En Finlande, où les ressortissants non communautaires votent depuis déjà quinze ans, la participation des étrangers aux élections municipales est extrêmement faible, puisqu’elle est plus de trois fois inférieure à celle des Finlandais. (Exclamations sur les travées du groupe socialiste-EELV et du groupe CRC.)

La faible identification de ces étrangers à la vie politique locale est le principal argument avancé pour expliquer ce phénomène.

Dès lors, mes chers collègues, est-il bien raisonnable d’octroyer un droit de vote alors que, jusqu’à présent, aucun besoin profondément ressenti n’a été exprimé, ni aucune revendication clairement formulée ?

L’abstention atteint déjà des niveaux alarmants. Ne l’aggravons pas davantage !

Pour éviter un tel écueil, il importe que la capacité à voter s’inscrive dans le cadre soit d’une volonté d’intégration politique poussée, comme dans l’Union européenne, soit de l’appartenance à une communauté culturelle et linguistique.

Cette dimension se trouve d’ailleurs au cœur de la législation de nombre de pays ayant accordé un droit de vote aux étrangers non communautaires. L’Espagne privilégie les ressortissants des pays hispanophones, le Portugal ceux des pays lusophones et le Royaume-Uni ceux du Commonwealth et les Irlandais.

Pour les étrangers extracommunautaires résidant durablement en France, la volonté de rejoindre cette communauté politique devrait alors se traduire par une naturalisation, plutôt que par l’octroi d’un droit de vote déconnecté de l’ensemble des autres droits et devoirs des citoyens. Ce serait la négation de ce qui fait l’essence même de notre citoyenneté, ce lien quasi sacré entre droit de vote et appartenance à la Nation.

Nous voulons que les étrangers établis de longue date sur notre territoire aient envie de rejoindre notre communauté nationale. Or ce ne sera plus le cas si nous bradons le droit de vote et de participation.

Comme l’a indiqué tout à l’heure Roger Karoutchi, la République française vaut bien mieux que cela ! (Applaudissements sur les travées de l’UMP.)

Intervention sur l’article 2 :

Monsieur le président, monsieur le ministre, mes chers collègues, je m’étonne de lire, dans le rapport de notre collègue Esther Benbassa, que la différence de droit, en matière de vote, entre les étrangers communautaires et les étrangers non européens constituerait une « asymétrie choquante ».

Je vois là, au contraire, le fondement essentiel de la citoyenneté européenne, telle qu’elle a été consacrée par le traité sur l’Union européenne de 1992, selon lequel est citoyen de l’Union toute personne ayant la nationalité d’un État membre.

La loi organique du 25 mai 1998, transposant cette notion en droit français, a permis aux ressortissants européens de voter aux élections municipales depuis 2001. Si nous octroyons aux étrangers non communautaires les mêmes droits que ceux qui sont accordés aux ressortissants des États membres de l’Union européenne, nous diluerons le seul élément qui traduise, sur le plan de la citoyenneté, notre appartenance à l’Union. (Très bien ! sur les travées de l’UMP.)

À l’heure où la crise de la zone euro nous montre les limites d’une monnaie unique adossée à une Europe politique bien trop faible, nous devons, plus que jamais, renforcer cette citoyenneté européenne.

Vous me permettrez d’y insister, mes chers collègues, le droit de vote découle avant tout de la nationalité, et non pas de la résidence, a fortiori de la résidence fiscale – c’est un argument encore plus réducteur et dangereux.

L’important, me semble-t-il, est que les nationaux ne résidant pas dans leur pays puissent y jouir de droits politiques. À cet égard, la France a toujours joué un rôle pionnier et elle continuera dans cette voie, l’an prochain, avec l’élection, pour la première fois, de onze députés représentant les Français établis hors de France.

En tant qu’expatrié, bénéficier des droits civiques et politiques dans son pays de nationalité a beaucoup plus de valeur.

Pour dépasser la conception étriquée d’une citoyenneté conditionnée par la résidence et renforcer la dimension civique de la nationalité, il me semblerait opportun, plutôt que d’accorder le droit de vote aux étrangers non communautaires pour les élections locales françaises, de négocier avec les États étrangers pour qu’ils accordent à leurs expatriés des droits civiques aussi étendus que ceux que la France offre à ses propres ressortissants établis hors de ses frontières.

Nombre d’orateurs ont cité l’Irlande comme un exemple à suivre. Sachez, mes chers collègues, que les ressortissants irlandais habitant hors de leurs frontières n’ont aucun droit de vote dans leur pays de nationalité, et cela en totale conformité avec le droit international ! (Applaudissements sur les travées de l’UMP.)

Déc 08 2011

Sécurité des expatriés : la Cour de Cassation affirme la responsabilité des employeurs français

Les entreprises françaises peuvent-elles être tenues responsables des atteintes à la sécurité de leurs personnels expatriés survenant pendant ou en dehors du temps de travail ? La chambre sociale de la Cour de Cassation, dans son arrêt n°10-22875 du 7 décembre 2011, semble pour la première fois répondre par l’affirmative.

La Cour était amenée à se prononcer sur le cas d’une ancienne employée de la société Sanofi Pasteur victime d’une agression alors qu’elle était détachée en Côte d’Ivoire pour le compte de sa société. Sa demande de reconnaissance d’une faute inexcusable de l’employeur en application de la législation des accidents du travail avait dans un premier temps était déclarée irrecevable au motif que la législation professionnelle ne lui était pas applicable dès lors qu’elle était expatriée.

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Déc 07 2011

Transmission du sida de la mère à l’enfant : une priorité de l’UNICEF

A l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre le Sida, j’ai participé à un déjeuner-débat organisé par Jacques Hintzy, Président d’UNICEF France. Mimie Mathy (la célèbre et sympathique « Joséphine Ange Gardien »),  ambassadrice du comité français de l’UNICEF, et le Docteur Eric Mercier, conseiller VIH au siège de l’UNICEF, ont présenté l’évolution des enjeux autour de la question de la transmission du sida de la mère à l’enfant.

Longtemps considérée comme une utopie, la lutte contre la transmission mère-enfant est désormais une réalité sur le plan médical. Les traitements antirétroviraux les plus récents permettent de faire tomber le taux de transmission de la mère à l’enfant de 40% à moins de 5%. Reste à généraliser le dépistage chez les futures mères et l’accès à ces traitements…

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Déc 02 2011

Sur RMC pour défendre les Français de l’étranger

Je suis intervenue aujourd’hui, à plusieurs reprises, sur les ondes de la radio RMC : ce matin auprès de Yann ABBACK et de Jean-Jacques BOURDIN,  puis en début d’après-midi dans l’émission d’Eric BRUNET. Chaque fois, j’ai défendu les Français de l’étranger contre un projet fiscal de députés socialistes, proches de François Hollande.

Les représentants des Français établis hors de France doivent régulièrement s’élever contre la stigmatisation qui touche les Français de l’étranger notamment en les assimilant, souvent par ignorance, à des fraudeurs et des nantis. C’était encore le cas ce matin où précédant le débat « Pour/Contre » qui m’opposait au député socialiste du Rhône, Pierre-Alain Muet, la situation fiscale et financière de plus de 2,5 millions de Français établis hors de France fut abusivement réduite à la publication par un journal d’économie helvète du Classement des 100 plus grosses fortunes installées en Suisse parmi lesquelles figureraient 44 Français dont 13 « milliardaires en euros »…

Or, il ne faut pas confondre exilés fiscaux et Français établis hors de France. lire la suite »

Semaine du 28 novembre au 2 décembre 2011

  • En hémicycle : projet de loi de finances (crédits « Politique des territoires »)
  • Déjeuner de travail sur la relation franco-hongroise et les dossiers de Conseil de l’Europe, autour du du secrétaire d’État hongrois des affaires étrangères Gergely Pröhle
  • Intervention en séance publique sur les crédits de l’aide publique au développement, dans le cadre du projet de loi de finances 2012
  • Déjeuner « Un regard sur l’Église catholique dans la société française d’aujourd’hui » autour du Cardinal Philippe Barbarin, archevêque de Lyon
  • Intervention en séance publique sur les crédits de l’action extérieure de l’État, dans le cadre du projet de loi de finances 2012
  • Petit déjeuner du Cercle Stratégia avec Antoine Bouvier, Directeur général de MBDA, sur le thème « La coopération franco-britannique, un an après le traité »
  • Audition par la Commission des Affaires étrangères, de la Défense et des Forces armées d’Éric Chevallier, Ambassadeur de France en Syrie
  • Audition par la Commission des Affaires européennes d’Hervé Jouanjean au sujet du budget européen 2012 et du futur cadre financier de l’UE
  • Réunion du club des parlementaires de l’IHEDN
  • Colloque Ubifrance sur le Mexique
  • Accueil d’une délégation de la commission des affaires européennes de la Chambre des députés de la République tchèque et débat sur  la zone euro, le futur cadre financier de l’Union, la politique de cohésion et la PAC
  • Questions d’actualité au gouvernement